Faut-il aller plus loin ? Nous avons une longue tradition de pratique de la foi, nous sommes moralement convenables et pratiquons la Loi et tout comme eux nous nous appuyons sur le passé et nos origines pour justifier notre indolence spirituelle. Alors pourquoi aller plus loin ? Ferons-nous cette offense qu’ayant connu la foi nous la laissions éternellement en jachère ?
« Moi, je vous baptise dans l’eau pour vous amener à la conversion. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le
blé, et il amassera le grain dans son grenier ».
Notre conversion ne peut pas s’arrêter qu’au pardon ! Elle doit ouvrir sur une autre réalité : L’amour de Dieu touche mon esprit par son Esprit Saint et consume en moi tout ce qui faisait
obstacle : égoïsme et paresse, justification erronée et fausse justice, tiédeur et mal cultivés, si véritablement je me laisse porter et embraser par cet esprit d’amour. L’échéance n’est pas un
royaume mais le Christ dans sa relation d’amour au Père qu’il fait mienne : vivre de son propre Esprit. Et cet Esprit prend chair et illumine la chair de l’amour de Dieu. Il se fait Fils de
l’Homme et tout homme, en Lui, connaît Dieu.
C’est cela que nous attendons, c’est cela qui nous est donné : là est notre conversion. Convertissons-nous, car le Royaume de Dieu est là, entre nos mains.
(Radio Vatican)