Il ressuscita aussi ce jeune homme, fils de veuve, qui nous a donné occasion de faire à votre charité ces réflexions, que le Sauveur même daigne nous inspirer. On vient de vous rappeler comment eut lieu cette résurrection. Le Sauveur approchait d'une ville; il rencontra un convoi qui emportait un mort, et on était déjà sorti de la porte. Touché de compassion à la vue des larmes que répandait cette pauvre mère, déjà veuve et privée maintenant de son fils unique, il fit ce que vous savez «Jeune homme, dit-il, je te le commande, lève-toi.» Ce mort se leva, il se mit à parler, et Jésus le rendit à sa mère.
Il ressuscita enfin Lazare, dans le tombeau même. Les disciples savaient Lazare malade, et comme Jésus s'entretenait avec eux et qu'il aimait Lazare: «Lazare, notre ami, dort,» dit-il. Mais eux, considérant que le sommeil serait bon au malade; «Seigneur, répliquèrent-ils, s'il dort, il est guéri. «- Je vous le déclare, reprit alors le Sauveur plus clairement, Lazare, notre ami, est mort. (Jn 11,11-44)» Ces deux expressions sont justes: Pour vous il est mort, et pour moi il est seulement endormi.