Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Saint Augustin, Sermon sur les morts spirituels (4)

Publié par dominicanus sur 1 Juillet 2009, 11:03am

Catégories : #La vache qui rumine B 2009

4. Qu'a-t-il donc prétendu nous enseigner par les trois morts qu'il a ressuscités? Ila ressuscité d'abord la fille du prince de Synagogue qui le priait de venir la délivrer de sa maladie. Or lorsqu'il y allait, on vint annoncer qu'elle était morte, et comme pour lui épargner des fatigues désormais inutiles on disait au père: «Ta fille est morte, pourquoi tourmenter encore le Maître?» Mais le Sauveur poursuivit sa route. «Ne crains pas, dit-il au père, crois seulement.» Il arriva à la maison, et trouvant déjà tout préparé pour l'accomplissement du devoir des funérailles: «Ne pleurez pas, dit-il, car cette jeune fille n'est pas morte, elle dort.» Il disait vrai; cette fille était endormie, mais pour Celui-là seulement qui pouvait l'éveiller. Il l'éveilla et la rendit pleine de vie à ses parents (Mc 5,22-43).

Il ressuscita aussi ce jeune homme, fils de veuve, qui nous a donné occasion de faire à votre charité ces réflexions, que le Sauveur même daigne nous inspirer. On vient de vous rappeler comment eut lieu cette résurrection. Le Sauveur approchait d'une ville; il rencontra un convoi qui emportait un mort, et on était déjà sorti de la porte. Touché de compassion à la vue des larmes que répandait cette pauvre mère, déjà veuve et privée maintenant de son fils unique, il fit ce que vous savez «Jeune homme, dit-il, je te le commande, lève-toi.» Ce mort se leva, il se mit à parler, et Jésus le rendit à sa mère.

Il ressuscita enfin Lazare, dans le tombeau même. Les disciples savaient Lazare malade, et comme Jésus s'entretenait avec eux et qu'il aimait Lazare: «Lazare, notre ami, dort,» dit-il. Mais eux, considérant que le sommeil serait bon au malade; «Seigneur, répliquèrent-ils, s'il dort, il est guéri. «- Je vous le déclare, reprit alors le Sauveur plus clairement, Lazare, notre ami, est mort. (
Jn 11,11-44)» Ces deux expressions sont justes: Pour vous il est mort, et pour moi il est seulement endormi.


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents