Si vraiment nous devons nous résigner à être un peu l’un et un peu l’autre, alors que nous le soyons inversement: pharisien dans la vie et publicain dans le temple! Comme le pharisien employons-nous, dans la vie de tous les jours, à ne pas être voleurs, injustes et adultères, à observer au mieux les commandements de Dieu; comme le publicain, reconnaissons, quand nous sommes devant Dieu, que ce peu que nous avons fait est un don total, et implorons sa miséricorde pour nous-mêmes et pour les autres.
Père R. Cantalamessa, Deux manières de concevoir le salut (fin)
Appliquons maintenant cette parabole à nous-mêmes. Personne, ou presque personne, ne se range, ou toujours du côté du pharisien, ou toujours du côté
du publicain. La plupart d’entre nous sont un peu l’un et un peu l’autre. La pire des choses serait de nous comporter comme le publicain dans la vie et comme le pharisien dans le temple. Les
publicains étaient considérés, et en fait ils l’étaient, des pécheurs, des hommes sans scrupules qui plaçaient l’argent et les affaires au-dessus de tout. À l’inverse, les pharisiens étaient,
dans la vie pratique, très austères et respectueux de la Loi. Nous ressemblons donc au publicain dans la vie et au pharisien dans le temple, si comme le publicain, nous sommes des pêcheurs et si
comme le pharisien, nous croyons être justes.
Si vraiment nous devons nous résigner à être un peu l’un et un peu l’autre, alors que nous le soyons inversement: pharisien dans la vie et publicain dans le temple! Comme le pharisien employons-nous, dans la vie de tous les jours, à ne pas être voleurs, injustes et adultères, à observer au mieux les commandements de Dieu; comme le publicain, reconnaissons, quand nous sommes devant Dieu, que ce peu que nous avons fait est un don total, et implorons sa miséricorde pour nous-mêmes et pour les autres.
Si vraiment nous devons nous résigner à être un peu l’un et un peu l’autre, alors que nous le soyons inversement: pharisien dans la vie et publicain dans le temple! Comme le pharisien employons-nous, dans la vie de tous les jours, à ne pas être voleurs, injustes et adultères, à observer au mieux les commandements de Dieu; comme le publicain, reconnaissons, quand nous sommes devant Dieu, que ce peu que nous avons fait est un don total, et implorons sa miséricorde pour nous-mêmes et pour les autres.
© P. Raniero Cantalamessa, OFMCap - 2003-2007
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article