La Journée mondiale du rosaire, qui aura lieu le 7 octobre et qui unit désormais dans la prière plusieurs centaines de milliers de personnes à travers le monde, est née de l’expérience spirituelle d’un homme d’affaire victime d’un acte frauduleux.
Dans un entretien à Zenit, Guillermo Estévez Alverde, mexicain, raconte comment est née la première Journée mondiale du rosaire, en 1996.
« A 40 ans, je n’avais jamais récité le chapelet, raconte-t-il, je me consacrais à mes affaires qui marchaient bien. Puis je fus victime d’un acte frauduleux et il m’a fallu quitter la ville où je vivais, laissant mes enfants pendant neuf mois, le temps que mes problèmes judicaires soient résolus ».
« Je me suis rapproché de l’Eglise et j’ai remplacer mon dieu argent par le vrai Dieu, a-t-il confessé. J’ai commencé à réciter le chapelet car j’ai senti que la Vierge Marie tenait à ce que nous le récitions et que nous le promouvions ».
« J’ai commencé à le réciter tous les jours, pour mon associé, qui m’avait escroqué, et pour mon avocat, qui m’avait trahi », a-t-il déclaré.
Guillermo Estévez Alverde raconte qu’il a fini par retrouver la paix intérieure. Il s’est rendu auprès de celui qui l’avait escroqué, à qui il a pardonné, ainsi qu’auprès de son avocat.
« Au bout de quelque temps, raconte-t-il, j’ai formé des groupes de prière chez moi, tous les mardis après-midi. Mon épouse, mes enfants et tous ceux qui le voulaient, y participaient … Cela n’a jamais été une obligation, c’était une invitation. Tous les mardis il y avait jusqu’à 60 ou 80 amis chez moi ».
Guillermo Estévez Alverde a alors commencé à encourager les personnes qui venaient prier chez lui, à créer leur propre groupe de prière.
« Cette année-là, Jean Paul II allait fêter ses 50 ans de sacerdoce et un ami prêtre m’a dit qu’il fallait faire quelque chose pour le pape, un cadeau », a-t-il raconté.
De là est née l’idée de réaliser le plus grand Rosaire du monde, fixé pour le 20 octobre 1996.
La récitation du chapelet, explique Estévez Alverde, n’est pas une pratique « désuète », comme certains pourraient le penser.
« Pour moi , elle est plus actuelle que jamais. Elle m’a donné la paix, m’a rapproché de Dieu, et m’a fait vivre très heureux », souligne-t-il.
Des chaînes de télévisions comme EWTN, et tant d’autres chaînes radiophoniques, transmettent l’événement en direct.
Guillermo Estévez Alverde raconte que suite à cette initiative, il reçoit des témoignages du monde entier sur les fruits de la prière du chapelet. Il est convaincu qu’une famille qui prie, reste unie ; qu’un peuple qui prie, reste uni.
[Pour plus d’informations et pour faire part de sa propre adhésion, se connecter au site www.churchforum.org (site en espagnol) ou envoyer un message à rosario@churchforum.org
Avec la participation de plusieurs millions de personnes à travers le monde
Les organisateurs invitent ce jour-là à préparer un rosaire « dans un stade ou une église, ou en famille et avec des amis ».
En 2007 « nous célébrons déjà les onze ans de cette oeuvre et, avec la bénédiction de notre Mère, la Très Sainte Vierge Marie, année après année, les fidèles sont toujours plus nombreux, tout comme les pays qui s'unissent à la récitation du Rosaire » explique un des organisateurs, le laïc mexicain Guillermo Estevez Alverde.
Guillermo Estevez a lancé cette initiative avec d'autres laïcs mexicains.
« L'idée souligne-t-il est née en octobre 1996, lorsque a eu lieu le Rosaire simultané pour le 50ème anniversaire de l'ordination sacerdotale de sa sainteté Jean-Paul II ».
« L'événement s'est déroulé dans vingt pays. Au Mexique plus de trois millions de personnes ont prié dans 2.600 localités », observe-t-il.
« Au cours de la Journée mondiale du rosaire du mois d'octobre 2000, plus de 140 pays se sont unis, dans lesquels ont été organisés de nombreux rosaires collectifs dans des églises, des stades, des cathédrales, sur des places, dans des prisons, des hôpitaux, des écoles et nombre d'entre eux ont été retransmis à la radio ou la télévision. Des millions de personnes y ont participé à travers le monde », rappelle Guillermo Estevez.
Cette année le siège principal de l'événement sera la basilique de Guadalupe à Mexico. Le groupe « Union de Volontades », chargé de l'organisation, invite chacun à s'unir à l'initiative.
Les organisateurs suggèrent de nommer un représentant qui coordonnera l'événement dans chaque localité.
Il est conseillé de choisir « un lieu public assez grand, comme une église, une place, un auditorium, une maison, une école, un hôpital, une prison ou un stade ».
« Il est également demandé de s'enquérir de « l'accord de l'évêque du lieu ou du curé » et d'inviter « tous les mouvement s laïcs et religieux locaux à participer et unir leurs efforts ».
Pour que la participation soit la plus importante possible, il est proposé de
« faire la promotion de l'événement dans les églises, les paroisses, les écoles, les universités, les hôpitaux, les prisons, les centres commerciaux, les taxis, les autobus, les stades, les auditoriums, au sein de la famille ».
Les organisateurs suggèrent en outre de promouvoir le rosaire à travers « la presse, la radio, les télévisions locales » et d'« inviter les prêtres à confesser au cours de l'événement ».