D'un côté, en négatif, entendons bien le Christ Jésus nous rappeler que l'argent reste 'trompeur, diviseur, malhonnête'. Pour toute une part et tout d'abord, restons donc prudents et comme distants vis-à-vis de cet argent qui nous tromperait quand il nous ferait croire à une fausse sécurité ou à un quelconque bonheur pour aujourd'hui et pour demain. Il ne saurait à lui seul nous procurer la paix, la joie et moins encore la vie éternelle (Ps 49 ; 13 ; 21). Restons également détachés et réservés par rapport à cet argent quand nous voyons qu'il pourrait en venir à tout diviser : en nous coupant de Dieu, en nous détournant des autres, et même en nous écartelant au-dedans de nous-mêmes. Et soyons enfin toujours honnêtes pour reconnaître qu'il reste seulement un moyen et ne saurait jamais être une fin. Et que la seule façon chrétienne de jouir des richesses de ce monde, c'est, comme dit l'Écriture, "d'user des biens comme n'en usant pas" (1 Co 7, 31), c'est-à-dire dans la lumière de l'espérance et les exigences de la foi.
Pierre-Marie Delfieux, Argent-serviteur ou Mammon-dictateur (4)
À l'aide de ces lumières jaillies de la parabole, les 'trois sentences suivantes', prononcées par Jésus, prennent dès lors tout leur sens :
rester honnête dans les petites choses, mériter la confiance, même dans les affaires du monde ; et bien savoir qui nous voulons servir. Elles prennent leur sens notamment par rapport à cette
question, toujours si difficile à manier, de la bonne utilsation de l'argent. Car nous voici là au coeur d'un incessant dilemme, au carrefour entre deux routes, où l'argent nous apparaît tout en
négatif d'un côté, et tout en positif de l'autre. Il nous faut donc bien nous situer, en vrais 'enfants de lumière', au milieu de ce paradoxe qui reste au coeur de nos vies.
D'un côté, en négatif, entendons bien le Christ Jésus nous rappeler que l'argent reste 'trompeur, diviseur, malhonnête'. Pour toute une part et tout d'abord, restons donc prudents et comme distants vis-à-vis de cet argent qui nous tromperait quand il nous ferait croire à une fausse sécurité ou à un quelconque bonheur pour aujourd'hui et pour demain. Il ne saurait à lui seul nous procurer la paix, la joie et moins encore la vie éternelle (Ps 49 ; 13 ; 21). Restons également détachés et réservés par rapport à cet argent quand nous voyons qu'il pourrait en venir à tout diviser : en nous coupant de Dieu, en nous détournant des autres, et même en nous écartelant au-dedans de nous-mêmes. Et soyons enfin toujours honnêtes pour reconnaître qu'il reste seulement un moyen et ne saurait jamais être une fin. Et que la seule façon chrétienne de jouir des richesses de ce monde, c'est, comme dit l'Écriture, "d'user des biens comme n'en usant pas" (1 Co 7, 31), c'est-à-dire dans la lumière de l'espérance et les exigences de la foi.
D'un côté, en négatif, entendons bien le Christ Jésus nous rappeler que l'argent reste 'trompeur, diviseur, malhonnête'. Pour toute une part et tout d'abord, restons donc prudents et comme distants vis-à-vis de cet argent qui nous tromperait quand il nous ferait croire à une fausse sécurité ou à un quelconque bonheur pour aujourd'hui et pour demain. Il ne saurait à lui seul nous procurer la paix, la joie et moins encore la vie éternelle (Ps 49 ; 13 ; 21). Restons également détachés et réservés par rapport à cet argent quand nous voyons qu'il pourrait en venir à tout diviser : en nous coupant de Dieu, en nous détournant des autres, et même en nous écartelant au-dedans de nous-mêmes. Et soyons enfin toujours honnêtes pour reconnaître qu'il reste seulement un moyen et ne saurait jamais être une fin. Et que la seule façon chrétienne de jouir des richesses de ce monde, c'est, comme dit l'Écriture, "d'user des biens comme n'en usant pas" (1 Co 7, 31), c'est-à-dire dans la lumière de l'espérance et les exigences de la foi.
Communio XXI, 4 - n° 126 juillet-août 1996, p. 29 ss.
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