Alors que les cardinaux se préparaient pour le conclave, un orage a éclaté lundi soir. Cet éclair a été aperçu juste au-dessus de Saint-Pierre. On se souvient d'un éclair frappant le dôme lors de la démission de Benoît XVI, avant le conclave qui a élu le pape François, et de nouveau avant l'élection de son successeur. (Crédit photo : Robert Moynihan, Lettres de Rome).
/image%2F0991926%2F20250506%2Fob_17b8d2_495177816-10162944272696031-5120713023.jpeg)
(Photographie protégée par le droit d'auteur de Marilis A. Pineiro. Veuillez la créditer pour toute republication)
MISE À JOUR
Encore un éclair sur la coupole…
À 2 h 49, le lundi 5 mai 2025, j'ai été réveillé en sursaut par un violent coup de tonnerre. Il semblait que toute la ville de Rome avait été secouée.
« Mais qu'est-ce que c'était que ça ? » me suis-je demandé, me demandant si ce bruit énorme n'était pas celui d'une bombe qui explosait.
Puis, par ma fenêtre, j'ai vu un énorme éclair illuminer le ciel. Il était environ 2 h 50 du matin.
Puis, rapidement suivi d'un second coup de tonnerre massif, puis d'un second éclair à 2 h 52, suivi d'un troisième coup de tonnerre. (Je n'ai pas vu le premier éclair, car je dormais, et je n'ai été réveillé que par le tonnerre qui a suivi ce premier éclair invisible.)
Puis il a commencé à pleuvoir.
Cet après-midi, à 18 heures, via delle Fornaci, par hasard, sous un soleil radieux (la pluie s'étant arrêtée tôt ce matin), une jeune femme souriante s'est approchée de moi et m'a dit : « Salut ! Vous vous souvenez de moi ? J'ai déjà visité vos bureaux à Front Royal, en Virginie ! »
« Je me souviens de toi ! » dis-je. « Mais… j’ai oublié ton nom… »
« Je m'appelle Marilis, Marilis Pineiro », dit-elle. « Tu te souviens ? J'étais la religieuse qui travaillait à la nonciature de Washington lorsque l'archevêque Viganò y était… On s'est rencontré quand tu lui as rendu visite… Puis je suis venue te voir… »
« Ah ! » dis-je, « oui… bien sûr… »
J'ai demandé à Marilis de s'asseoir avec moi un moment pour prendre un café et parler du bon vieux temps...
« Tu as entendu le coup de tonnerre hier soir ? » demandai-je. « C'était tellement fort ! Ça m'a réveillé d'un profond sommeil… »
« Oui ! » dit-elle. « Ce fut un choc terrible, et ça m'a réveillée aussi. Je suis allée sur le balcon de mon appartement, juste à côté (elle a pointé du doigt) et j'ai pu voir le dôme de Saint-Pierre depuis mon balcon. J'ai pris une photo juste au moment où un autre éclair s'abattait sur la coupole… »
« Tu l'as prise en photo ?! » ai-je demandé, incrédule. « Est-ce que c'est comme cette photo prise le soir de la démission du pape Benoît XVI en 2013, le 11 février, vers 18 heures ? Pourrais-je la voir ? »
« Bien sûr, je l’ai ici sur mon téléphone portable. »
Elle m'a montré la photo.
La foudre s'est abattue sur le dôme de Saint-Pierre, mais ne l'a pas frappé, comme en 2013. Au contraire, elle s'est divisée en trois parties presque égales, une foudre descendant, puis se divisant en deux foudres continuant à descendre.
« Pourriez-vous m’envoyer cette photo par e-mail ? »
« Bien sûr », dit-elle. Et elle le fit.
« Pourrais-je le publier dans une de mes lettres ? »
« Oui, bien sûr », dit-elle.
Et puis nous avons commencé à parler d’autres choses, de Mgr Viganò, et du regretté pape François, et du prochain conclave, et de nos vies en général…
La photo prise par Marilis est ci-dessus…
( Photographie protégée par le droit d'auteur de Marilis A. Pineiro. Veuillez la créditer pour toute republication )