Les historiens nous apprennent qu’elle fut d’abord célébrée en Espagne, dans la ville de Cuenca, depuis l’année 1513.
La fête liturgique catholique latine fut établie par le pape Innocent XI en 1683.
Le Nom vénérable de Marie était déjà honoré depuis longtemps par un culte spécial dans quelques parties du monde chrétien, lorsqu’une insigne victoire fut remportée à Vienne en Autriche, par le secours de la Sainte Vierge Marie, sur le cruel sultan des Turcs, qui menaçait avec insulte de soumettre les peuples chrétiens à sa tyrannie.
Cette fête est donc vécue par le monde catholique comme un jour d'action de grâce en mémoire de la victoire de Jean Sobieski (roi de Pologne) et du duc Charles V de Lorraine sur les troupes de l'Empire ottoman le 12 septembre 1683.
Dès l'année 1683, la fête fut étendue à toute l’Eglise et fixée au dimanche suivant la Nativité de Marie.
Sa Sainteté le Pape Innocent XIII voulu perpétuer la mémoire d’un tel bienfait en ordonnant que cette fête soit célébrée chaque année dans l’Église universelle en 1721.
Le pape Pie X la fixa au 12 septembre en l'anniversaire de la victoire.
La fête fut supprimée du calendrier romain en 1970, mais elle fut rétablie en 2002, par le pape Jean-Paul II, lui-même d'origine polonaise.
Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de Jésus ; le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les saints se sont essayés à l’envi à retracer les merveilles du nom de Marie. La première gloire de ce nom béni, c’est qu’il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l’archange Gabriel le prononça d’une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour: “Je vous salue Marie.” ...