Voyons si l'archevêque décide de jouer un jeu qu'il ne peut que perdre, ou de se battre sur le terrain de la vraie bataille, où il ne peut que gagner.
𝗖𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲́ 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝗯𝘂𝘁 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗲̀𝘀 𝗽𝗲́𝗻𝗮𝗹 𝗲𝘅𝘁𝗿𝗮𝗷𝘂𝗱𝗶𝗰𝗶𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗰𝗵𝗶𝘀𝗺𝗲 (art. 2 SST; can. 1364 CIC)
— Arcivescovo Carlo Maria Viganò (@CarloMVigano) June 20, 2024
Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi m’a informé, par un simple courriel, de l’ouverture d’un procès… pic.twitter.com/cz7N1VbFJd
Note de la rédaction : Vous pouvez lire les nouvelles à partir de la source, sur le site Web italien de l'archevêque, qui a maintenant une traduction officielle en français de l'accusation et des circonstances de l'affaire.
Comme je l'ai déjà dit, puisque ce dicastère n'a jamais été érigé par un homme détenant le Munus pétrinien, toute la procédure contre l'archevêque est nulle et non avenue de iure. Cependant, puisqu'il reconnaît nominalement que le conclave pontifical de 2013 est valide et que le pape Benoît XVI démissionne validement, il est pris dans le même problème juridique de tous les opposants au pape François, de se mettre, pour ainsi dire, dans la gueule du lion de son propre chef.
En outre, l'archevêque est accusé d'avoir violé un Canon, 1364, qui n'existe pas, puisqu'il a été publié par le pape François avant son élection juridiquement valide, c'est-à-dire pendant son antipapauté du 13 mars 2013 au 29 janvier 2023.
Enfin, il est en effet révélateur que la seule personne qui n'a pas encore été jugée pour hérésie ou schisme par ce nouveau faux dicastère est l'un des archevêques les plus catholiques de tout le rite romain.
Si l'archevêque publie le procès étape par étape, il convaincra sûrement tout le monde catholique, car les délibérations du procès montreront toute la base idéologique pourrie sur laquelle la révolution Bergoglienne est perpétrée.
Et s'il se défend, il pourra faire valoir que le conclave de 2013 était canoniquement invalide, que le pape François n'y a pas été validement élu. Cependant, s'il soutient que Benoît XVI a été validement élu, il semblerait qu'il joue en fait un jeu avec les mondialistes pour confirmer que l'élection du pape François était valide et ne pouvait être considérée comme invalide que par des individus présomptueux d'esprit mesquins comme lui, car accuser Bergoglio de ne pas avoir la bonne volonté d'être pape, bien que raisonnable, n'a aucune base en droit canonique pour une détermination par quiconque sauf un futur pape, et l'exposerait donc à un contre-argument irréfutable de faire une fausse accusation.
Ainsi, bien qu'il semble que l'anti-Église s'en prend à l'archevêque catholique, l'intersection de cette autre possibilité rend plus probable qu'il ait rejoint un différend public avec le pape François qui est conçu pour faire gagner le dernier et faire perdre le premier, afin de saper la véritable position catholique exprimée dans l'Initiative Sutri.
Cependant, si quelqu'un devait convaincre l'archevêque de faire immédiatement appel à un concile provincial, il pourrait se sauver lui-même et l'Église en attaquant le cœur de tous ses problèmes, en abordant l'invalidité d'une démission du ministère pétrinien pour effectuer une abdication papale. S'il prenait cette position, il forcerait alors le pape François à reconnaître publiquement son élection juridiquement valide le 30 janvier 2023 ou à admettre publiquement qu'il n'a jamais été le Pontife romain.
Voyons si l'archevêque décide de jouer un jeu qu'il ne peut que perdre, ou de se battre sur le terrain de la vraie bataille, où il ne peut que gagner. Car le véritable militantisme catholique relève de cette dernière méthode, et la fausse opposition maçonnique relève de la première.
Avec la censure mondialiste qui augmente chaque jour, personne ne connaîtra jamais l'article ci-dessus, si vous ne le partagez pas.