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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


IMPORTANT ! Des intellectuels réclament la démission ou la déposition du pape François

Publié par dominicanus sur 5 Mai 2024, 02:10am

Catégories : #Pape François, #cardinal Burke, #initiative Sutri

Cependant, je pense qu’il n’est ni charitable ni honnête de la part des signataires de publier une telle déclaration et de laisser dans l’incertitude comment réaliser ce qu’ils demandent : la solution qui est énoncée en détail dans l’initiative Sutri.

 

Cependant, je pense qu’il n’est ni charitable ni honnête de la part des signataires de publier une telle déclaration et de laisser dans l’incertitude comment réaliser ce qu’ils demandent : la solution qui est énoncée en détail dans l’initiative Sutri.
Des intellectuels réclament la démission ou la déposition du pape François

 

 

Note de fr Alexis Bugnolo : je suis d'accord avec cette déclaration à 100%. Cela justifie la déposition du pape François du point de vue des accusations ou des raisons théologiques pour lesquelles il devrait être démis du pouvoir. Contrairement à l'initiative Sutri, qui est expressément d'accord avec les raisons théologiques mais se concentre sur la solution pratique, les moyens canoniques de le faire.

 

Pour mémoire, aucun des signataires ne m'a contacté, même si plusieurs des signataires ont mon e-mail et mon numéro de téléphone.

 

Mais d'après le ton de cette récente déclaration, il semble que tous aient lu l'initiative Sutri, publiée il y a 6 mois. S'ils ne l'ont pas signé - et il est possible que certains d'entre eux l'aient fait, car je ne demande pas que les signataires m'écrivent pour confirmer leur action - je pense que c'est parce qu'ils ne comprennent pas l'histoire ou les motifs canoniques du premier concile de Sutri ou pourquoi l'Église l'a accepté.

 

Remarque, l'article ci-dessus, au bas de celui-ci, a des notes de bas de page et une version PDF à télécharger.

 

Cependant, je pense qu’il n’est ni charitable ni honnête de la part des signataires de publier une telle déclaration et de laisser dans l’incertitude la manière de réaliser ce qu’ils demandent : la solution qui est énoncée en détail dans l’initiative Sutri.

 

C'est comme répondre: «Oui, votre voiture est fichue et vous devez le réparer», lorsqu'on vous a posé la question : «Comment ou où puis-je réparer ma voiture?» C’est une réponse politiquement correcte, mais ce n’est pas une réponse qui respecte la dignité de la personne qui demande ou prend au sérieux ses besoins.

 

Et nous devons tous insister pour que chaque signataire de la déclaration ci-dessus ait l'honnêteté d' admettre que l'initiative Sutri existe et existe depuis 6 mois. Et de déclarer s'ils ont envoyé une telle pétition aux évêques ou non.

 

Parce que toute autre façon d'agir est du pharisaïsme.

 

Mais d'un point de vue mécanique narrative - c'est-à-dire l'art de gagner ou de perdre un débat - ce qu'ils font est voué à l'échec. Parce que si vous réclamez quelque chose de controversé mais que vous ne proposez pas de solution, l'opposition répondra en disant qu'il n'y a pas de solution. Ce qui est précisément ce que le cardinal Burke a fait depuis 6 ans: dire qu'il n'y a pas de solution canonique. - Il faut donc demander à chacun de ces signataires: «À quoi jouez-vous? Êtes-vous si stupide? Car si vous aviez mentionné l'initiative Sutri, vous auriez défendu votre position et serait devenue parfaitement plausible.

 

Alors que l'initiative Sutri, en réfutant une affirmation ridicule et historique du cardinal Burke, renforce une position solide qui ne peut qu'aider à convaincre ses lecteurs de sa vérité et de sa praticabilité.

 

Note du traducteur : Étant donné l'importance du sujet, je me suis donné la peine de fournir ci-dessous au lecteur une traduction de travail en français du document mentionné. Qu'il en fasse bon usage.

 

Avec la censure mondialiste en croissance quotidienne, personne ne connaîtra jamais l'article ci-dessus, si vous ne le partagez pas.

 

 

 

DÉCLARATION IMPORTANTE : Les crimes et les hérésies du pape François, leurs causes et leurs effets, et les mesures à prendre
 

 

Appel à la démission du pape François


2 mai 2024
St. Athanase d'Alexandrie
(PDF téléchargeable ici)
 
Depuis 2013, les paroles et les actions du pape François ont causé une crise sans précédent dans l'Église catholique et ont fait un grand mal à l'Église et au monde entier. Les membres de la hiérarchie de l'Église ont le devoir d'agir afin d'empêcher François de causer d'autres dommages.
 
Nous appelons donc le pape François à démissionner de la fonction papale, à se repentir et à faire pénitence pour ses actions. S'il ne le fait pas, nous solliciter les cardinaux et les évêques de l'Église catholique pour demander au pape François de démissionner du poste de pape.
 
S'il refuse de démissionner ou de renoncer aux hérésies qu'il a maintenues, nous leur demandons de déclarer qu'il a perdu la fonction papale.
 
Cette crise est due à deux choses :
 
1. Le pape François a commis des actes criminels gravement préjudiciables à l'Église et aux croyants individuels.
 
2. Il a montré qu'il rejetait la foi catholique et a travaillé à détruire la foi des autres catholiques.
 
 

 

 

 

 
1. Crimes du pape François
 
1.1 Crimes autres que l'hérésie
 
1. Il a commis des actes criminels qui ont gravement blessé les croyants individuels et l'Église.

 

Les actions énumérées ci-dessous sont des crimes parce qu'elles violent soit le droit canonique, la loi des états temporels, la loi naturelle, la loi divine positive ou une combinaison de lois de ces différents systèmes juridiques. Les relations de ces différents systèmes juridiques sont complexes ; par exemple, la protection des agresseurs sexuels en ne signalant pas leurs crimes, ou en les plaçant dans des positions où on peut s'attendre à ce qu'ils continuent à maltraiter, est un crime dans certains États, mais pas dans d'autres. Les crimes du pape François énumérés ci-dessous violent tous un ou plusieurs des canons suivants du Code latin ; canons 383 §1, 392 §1 et §2, 1311 § 2, 1326 § 1, 1378 § 1 et § 2, et 1399. Ces canons sont tous basés sur la loi naturelle ou la loi divine positive, ils ne sont donc pas ceux dont le pape peut être dispensé. Il convient de rappeler que l'Église a par droit divin le pouvoir de légiférer pour ses membres et de leur infliger des sanctions juridiques de nature temporelle et spirituelle, et cette législation n'est pas moins réelle et n'a pas moins de force que la législation des États civils.

 

1.1. A. Protection des délinquants sexuels criminels et protection des supérieurs religieux qui protègent eux-mêmes les délinquants sexuels criminels.

 

Les évêques et les supérieurs religieux qui protègent les agresseurs sexuels criminels sont eux-mêmes des criminels, de sorte que la protection et la promotion de ces personnes par le pape François sont elles-mêmes une protection des criminels. Il a un effet particulièrement dommageable, car il informe les criminels de ce timbre que la protection des agresseurs sexuels est non seulement "sûre" avec lui, mais qu'elle conduira probablement aussi à une promotion. La promotion de ces criminels par le pape François a été si étendue et sur une si longue période, à la fois avant et après son élection à la papauté, qu'elle ne peut être considérée que comme une disposition durable et une politique habituelle. Il a nommé un grand nombre de ces personnes au collège des cardinaux, leur donnant ainsi une influence significative sur l'élection du prochain pape, et les a installées dans les hauteurs dominantes du pouvoir ecclésiastique de la Curie romaine et de l'église catholique américaine.

 

La manière dont le pape François protège ces criminels aggrave son infraction. Il a maintes fois et effrontément menti sur ses actions et calomnié les victimes de ces crimes.

 

En plus des cas spécifiques mentionnés ci-dessous, il convient d'ajouter que le pape François a aboli les procédures modérément efficaces pour traiter les cas d'abus sexuels sur des mineurs qui avaient été instituées par le pape Benoît XVI, et les a remplacées par des règlements, du personnel et des organisations inefficaces qui ont mis un terme au processus de traitement efficace des abus sexuels dans l'Église. François a accompagné ce sabotage de la justice par de fréquentes déclarations publiques sur l'importance suprême de mettre fin aux abus sexuels.

 

Le pape François avait un passé de protection des agresseurs sexuels avant de devenir pape, lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires (1998-2013) et président de la conférence des évêques argentins (2005-2011). Le pire exemple de cette protection est noté ici, car il illustre son caractère et son mode d'exploitation.

 

 

P. Julio Grassi

 

Le père Julio Grassi a fondé et dirit des maisons Happy Children pour les enfants des rues en Argentine. Il a abusé sexuellement de garçons dans ces institutions. En 2009, il a été reconnu coupable par un tribunal argentin d'avoir abusé de l'un d'eux. À grand frais, l'archevêque Mgr Bergoglio a commandé un rapport de 2 600 pages conçu pour exonérer le Père Grassi en calomniant ses victimes. Le rapport avait pour but de persuader les juges de la Cour suprême argentine de l'innocence de Grassi, et a été condamné par le tribunal comme une tentative d'ingérence dans la justice. Lorsqu'il a été contesté au sujet du rapport, l'archevêque Mgr Bergoglio a menti en déclarant qu'il n'y était pas impliqué. Grassi a réussi à éviter la prison jusqu'en 2013, en partie grâce à l'intervention de Bergoglio. Grassi a témoigné qu'il avait le soutien personnel de Bergoglio.[ 1]

 

Après son élection à la papauté en 2013, le pape François a protégé et/ou promu de nombreux agresseurs sexuels et évêques qui dissimulaient les abus sexuels. Quelques exemples remarquables sont les suivants :

 

Cardinal Godfried Danneels

 

Le cardinal Danneels a défendu le manuel de catéchisme "Roeach", qui était utilisé en Belgique sous son autorité et qui favorisait la pédophilie, et a refusé de le faire modifier ou supprimer. Il a agi pour protéger l'évêque pédophile Roger Vangheluwe après qu'il soit devenu connu que Vangheluwe avait abusé sexuellement de son propre neveu, dès que le neveu avait cinq ans. Lorsque le neveu, alors adulte, a demandé à Danneels de prendre des mesures contre Vangheluwe, Danneels a refusé, a dit au neveu de se taire sur l'abus et a dit au neveu qu'il devait reconnaître sa propre culpabilité. Ces actions étaient de notoriété publique en 2010. Le cardinal Danneels se tenait aux côtés du pape François sur le balcon de St. Pierre a fait sa première apparition publique après son élection. Le pape François l'a nommé comme l'une de ses nominations personnelles au premier et au deuxième synode sur la famille. À sa mort en 2019, le pape François l'a salué comme un « pasteur zélé » qui « a servi l'Église avec dévouement ». 2]

 

Cardinal Jozef de Kesel

 

En 2014, le cardinal de Kesel, alors évêque de Bruges, a nommé le père Tom Flamez curé après que celui-ci a été reconnu coupable d'abus sexuels. Il n'a pas retiré Fr. Antoon Stragier du ministère jusqu'en 2015, bien que les crimes de Stragier aient été connus du diocèse en 2004. Le pape François a choisi l'évêque de Kesel comme archevêque de Malines-Bruxelles en novembre 2015 et l'a nommé cardinal en novembre 2016.[ 3]

 

Le cardinal Reinhard Marx

 

Le cardinal Marx a admis avoir couvert de nombreux cas d'abus sexuels lorsqu'il était évêque de Trèves, et a offert sa démission au pape François en 2021, en donnant cette dissimulation comme raison. Le pape François a refusé sa démission, et Marx continue en tant qu'archevêque métropolitain de Munich et de Freising.[ 4]

 

Cardinal Cormac Murphy-O'Connor

 

En 2008, une femme a déclaré aux autorités de l'Église anglaise qu'O'Connor l'avait abusée sexuellement lorsqu'elle avait entre 13 et 14 ans. La femme avait précédemment signalé avoir été abusée sexuellement par un autre prêtre anglais, le père Michael Hill, qui a ensuite été reconnu coupable de ce crime devant un tribunal britannique. Hill avait auparavant été démis du ministère après des allégations d'abus sexuels sur des mineurs, mais Murphy-O'Connor, alors évêque d'Arundel et de Brighton, avait réintégré Hill au ministère en le nommant aumônier à l'aéroport de Gatwick. Hill a continué à abuser des mineurs à ce poste. En 2013, le pape François a demandé au cardinal Gerhard Ludwig Müller d'abandonner l'enquête sur Murphy-O'Connor pour abus sexuels. 5]

 

Le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga

 

Le cardinal Rodriguez Maradiaga n'a pas agi suite à de nombreuses accusations de mauvaise conduite sexuelle avec les séminaristes de la part de Jose Juan Pineda Fasquelle, évêque auxiliaire de Tegucigalpa, qui a démissionné après que les accusations aient été rendues publiques. Maradiaga a refusé d'enquêter sur les plaintes déposées par 48 séminaristes sur 180 concernant une mauvaise conduite homosexuelle au séminaire du Honduras, et a plutôt attaqué les plaignants. Le pape François a nommé Maradiaga membre et coordinateur du conseil des neuf cardinaux qu'il a créé en 2013 pour le conseiller dans le gouvernement de l'Église universelle. Le 15 octobre 2020, le pape François a renouvelé la nomination de Rodriguez Maradiaga en tant que coordonnateur du Conseil des conseillers cardinaux.[ 6]

 

Ancien cardinal Theodore McCarrick

 

L'ancien cardinal McCarrick a eu une carrière de plusieurs décennies de sollicitation et de pression sur les séminaristes pour qu'ils s'engagent dans des relations homosexuelles avec lui. Le pape François a été personnellement informé de ce comportement en 2013 et on lui a dit que le pape Benoît XVI lui avait imposé des restrictions. McCarrick avait fait de fréquents voyages en Argentine pour rendre visite à des séminaristes lorsque le pape François était archevêque de Buenos Aires. Le pape François a libéré McCarrick des restrictions sur ses activités qui avaient été imposées par le pape Benoît XVI à la suite de rapports sur ses crimes, et l'a utilisé pour de nombreuses tâches importantes, y compris des voyages en tant que représentant du Saint-Siège en Israël, en Arménie, en Chine, en Iran et à Cuba. Il a accompagné le pape François lors de ses voyages en Israël et à Cuba. Il n'a été démis de ses fonctions qu'en 2018, après que sa prédation sur les séminaristes ait été largement rapportée dans les médias. 7]

 

Le pape François a nommé un cercle d'hommes liés à l'ancien cardinal McCarrick à des postes importants. Il s'agit notamment des cardinaux Robert McElroy, Joseph Tobin, Wilton Gregory et Kevin Farrell, décrits ci-dessous.

 

Le cardinal Blaise Cupich

 

Le pape François a nommé Cupich archevêque de Chicago en 2014, le nommant cardinal et membre de la Congrégation des évêques en 2016. McCarrick avait fait pression pour son rendez-vous à Chicago.[ 8]

 

Le cardinal Joseph Tobin

 

Le pape François a nommé Tobin, archevêque d'Indianapolis, cardinal et archevêque de Newark en 2016. McCarrick avait été son prédécesseur en tant qu'archevêque de Newark de 1986 à 2000, commettant de nombreux crimes alors qu'il était à ce poste. L'archidiocèse de Newark avait effectué un paiement en 2005 à un séminariste maltraité par McCarrick. Tobin a refusé de répondre à une plainte concernant les abus commis par McCarrick qui lui a été envoyée en 2018 par Michael Reading, un ancien séminariste.[ 9]

 

Cardinal Wilton Gregory

 

Le cardinal Gregory a travaillé avec McCarrick sur la rédaction de la Charte de Dallas de 2002, qui prévoyait des procédures pour les évêques catholiques américains pour répondre aux accusations d'abus sexuels commis par les clercs. Les procédures de la charte ont été inefficaces, omettant visiblement toute disposition pour traiter les accusations contre les évêques. Lorsqu'il était évêque de Belleville, Illinois, Gregory a été condamné à des outrages au tribunal pour avoir refusé de divulguer les dossiers d'un prêtre accusé de crimes sexuels. En tant qu'archevêque d'Atlanta, en Géorgie, il s'est opposé avec succès à une législation qui prolongerait la loi de limitation pour les poursuites réclamant des dommages-intérêts pour abus sexuels. Le pape François l'a nommé archevêque de Washington en 2019 et l'a nommé cardinal en 2020.[ 10]

 

Le cardinal Robert McElroy

 

McElroy a été nommé évêque de San Diego en 2015. Il était un proche associé de l'ancien cardinal McCarrick. En 2014, Rachel Mastrogiacomo a rapporté que le père Jacob Bertrand, un prêtre du diocèse de San Diego, l'avait soumise à des abus rituels sataniques. D'autres femmes ont fait des rapports similaires. Bertrand a admis sa culpabilité aux autorités diocésaines. En réponse à ces rapports, Betrand a simplement été transféré dans une autre paroisse. Ce n'est que lorsque Mastrogiacomo est allé à la police que McElroy l'a destitué du ministère. Le diocèse de San Diego a faussement affirmé qu'il n'avait pas de dossiers sur les activités de Bertrand, et a ajouté que même s'il avait des dossiers, il ne les fournirait pas. En 2018, Bertrand a été reconnu coupable par un tribunal américain d'inconduite sexuelle criminelle. Il avait précédemment avoué à l'administrateur apostolique du diocèse de San Diego qu'il avait violé Mastrogiacomo tout en célébrant la messe et en se livrant à des rituels pervers. En 2016, l'expert en abus sexuels de bureau Richard Sipe a informé McElroy que McCarrick était un agresseur en série. Il est resté silencieux et n'a pris aucune mesure. Le pape François a fait de McElroy, évêque suffragant de Los Angeles, cardinal en 2022.[ 11]

 

 

 

 

 

 

Le cardinal Donald Wuerl

 

Le cardinal Wuerl a autorisé le père George Zir à poursuivre le ministère après avoir appris qu'il avait commis de nombreux crimes d'abus sexuels. Wuerl a démissionné de son poste d'archevêque de Washington après que ses actions dans ce cas et dans d'autres cas d'abus sexuels aient été critiquées par un rapport du grand jury de Pennsylvanie. Lorsque Wuerl a démissionné, le pape François l'a loué pour sa noblesse, l'a maintenu en charge de l'archidiocèse de Washington en tant qu'administrateur apostolique et l'a retenu en tant que membre de la Congrégation pour les évêques. 12]

 

Évêque Juan Barros Madrid

 

Barros a couvert les graves crimes sexuels du père Fernando Karadima, qui a été reconnu coupable d'abus sexuels par un tribunal de l'Église en 2011. Le pape François a nommé Barros évêque d'Osorno en 2015 malgré l'opposition de Barros lui-même à la nomination, malgré l'opposition des évêques chiliens et malgré les fortes protestations des fidèles. Le pape François a dénoncé ceux qui critiquaient Barros comme des calomniateurs. Mgr Barros a démissionné en 2018 au milieu d'une crise aggravée des cas d'abus sexuels au Chili.[ 13]

 

Le cardinal Francisco Javier Errazuriz Ossa

 

Le cardinal Errazuriz a également protégé le père Fernando Karadima et a tenté de faire taire ses victimes. En 2013 et 2014, avec Ricardo Ezzati Andrello, son successeur en tant qu'archevêque de Santiago, il a tenté d'empêcher Juan Carlos Cruz, l'une des victimes de Karadima, d'être nommé à la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Le pape François a nommé Errazuriz à son Conseil des cardinaux après que les crimes de Karadima aient été révélés. Il reste cardinal.[ 14]

 

Le Cardinal Ricardo Ezzati Andrello

 

Ezzati protégeait à la fois Karadima et le père Óscar Muñoz, qui a été reconnu coupable d'abus sexuels répétés et de viol d'enfants. Il a essayé d'arrêter la nomination de Juan Carlos Cruz, l'une des victimes de Karadima, à la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Il a présenté sa démission en tant qu'archevêque de Santiago, en 2016 et à nouveau en 2018, mais le pape François a refusé de l'accepter ; François n'a accepté la démission d'Ezzati qu'en 2019, le lendemain du jour où la Cour suprême du Chili a rejeté la pétition d'Ezzati visant à rejeter l'affaire civile contre lui pour avoir protégé Muñoz. Il reste cardinal.[ 15]

 

Évêque Gustavo Óscar Zanchetta

 

Zanchetta a été nommé par le pape François évêque d'Oran en Argentine en 2013. Zanchetta s'est engagé dans l'inconduite de caractère homosexuel alors qu'il était évêque, y compris le harcèlement sexuel des séminaristes. Des preuves photographiques de cela ont été soumises au Saint-Siège en 2015. Zanchetta a démissionné de son diocèse en 2017, après quoi le pape François l'a nommé évaluateur de l'administration du patrimoine du Siège apostolique, la banque du Vatican. Ce poste n'existait pas avant la nomination de Zanchetta. Zanchetta a été condamné à quatre ans et demi de prison en Argentine pour agression sexuelle contre des séminaristes en 2022. Il n'y a pas eu de procès ou de peine canonique pour ces crimes, qui n'ont été punis que par les tribunaux laïques.[ 16]

 

Cardinal Luis Ladaria Ferrer SJ

 

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a reçu des plaintes contre le père Gianni Trotta en 2009, et trois ans plus tard l'a reconnu coupable d'abus sexuel de mineurs. L'archevêque Mgr Ladaria a écrit de la CDF à l'évêque de Foggia en 2012, lui demandant de ne pas divulguer les raisons pour lesquelles Trotta a été laïcisé. Trotta a continué à se présenter comme prêtre et a entraîné une équipe de football masculin des moins de 11 ans dans la province de Foggia, et a agressé plusieurs de ses membres. Trotta a été condamné à huit ans de prison en 2015. Ladaria Ferrer a également écrit au cardinal Philippe Barbarin au nom de la CDF pour lui demander d'éviter tout scandale public en disciplinant le Fr. Bernard Preynat, qui a été accusé d'abus sexuels en France en 2016 et plus tard reconnu coupable. En 2018, les autorités françaises ont tenté d'inculper Ladaria Ferrer pour avoir tenté de dissimuler les crimes de Preynat, mais le Saint-Siège a refusé de l'extrader. Le pape François a nommé Ladaria Ferrer chef de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2017, et l'a nommé cardinal en 2018.[ 17]

 

Père Mauro Inzoli

 

En 2012, le père Inzoli a été condamné à la réduction à l'état laïc par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi pour abus sexuels sur des mineurs, mais le pape François est intervenu et a réduit la peine à la prière, à la pénitence et à la destitution du ministère public. En 2016, Inzoli a été condamné à cinq ans de prison pour huit infractions d'abus sexuel sur des enfants âgés de 12 à 16 ans entre 2004 et 2008. Ce n'est qu'alors que le pape François l'a réduit à l'état laïc.[ 18]

 

Cardinal Oscar Cantoni

 

Cantoni était évêque de Crema lorsque de multiples plaintes d'abus sexuels ont été déposées contre le père Mauro Inzoli, prêtre de son diocèse, à partir de 2010. En 2011, la Congrégation de la Doctrine de la Foi a entamé des procédures contre Inzoli. Cantoni a dit aux fidèles de Crémone de ne pas céder aux jugements de condamnation d'Inzoli. En 2013, Cantoni a demandé au cardinal Coccopalmerio d'intervenir auprès du pape François pour clémence au nom de son ancien prêtre, le père Inzoli. L'intervention a été couronnée de succès. Cantoni était responsable de dissimuler les abus sexuels perpétrés sur des garçons mineurs au petit Séminaire S. Pie X. Le pape François a fait de Cantoni un cardinal en 2022.19]

 

Cardinal Francesco Coccopalmerio

 

Le pape François a nommé Coccopalmerio au conseil d'administration de la Congrégation de la Doctrine de la Foi qui examine les appels du clergé reconnu coupable d'abus sexuel sur des mineurs. En 2012, Coccopalmerio a voté contre la réduction du père Mauro Inzoli à l'état laïc pour abus sexuels. Le pape François a nommé Coccopalmerio pour représenter le Vatican au 6ème Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles en 2018, et l'a promu de cardinal diacre à cardinal prêtre en 2022.[ 20] 

 

Archevêque Mario Enrico Delpini

 

En tant que vicaire général de l'archidiocèse de Milan, Delpini a déplacé le père Mauro Galli dans une nouvelle paroisse après avoir été informé que Galli avait abusé sexuellement d'un jeune homme. Delpini l'a admis lors d'une déposition devant un tribunal en 2014. Le Saint-Siège en a été informé. Le pape François l'a nommé archevêque de Milan en 2017.[21]

 

Le cardinal Víctor Manuel Fernández

 

En tant qu'archevêque de La Plata, Fernández a publiquement défendu le père Eduardo Lorenzo, après qu'une plainte d'abus sexuel d'un mineur, déposée à l'origine en 2008, a fait son apparition dans les médias. Fernández a faussement affirmé que l'enquête civile et canonique sur cette plainte avait déterminé qu'aucune infraction n'avait eu lieu. Il a publié la lettre de Lorenzo accusant les plaignants de « calomnie, d'insultes et de diffamation » sur le site Web de l'archidiocèse, et s'est rendu à la paroisse de Lorenzo pour célébrer une messe avec lui au cours de laquelle Lorenzo a renouvelé son engagement dans la prêtrise. Lorenzo s'est suicidé le lendemain d'avoir été accusé de cinq chefs d'accusation d'abus sexuels sur des mineurs. Le pape François a nommé Fernández cardinal et chef du dicastère pour la doctrine de la foi en 2023.[ 22]

 

Le cardinal Jean-Pierre Ricard

 

En 2022, Ricard a admis avoir agressé une jeune fille de 14 ans. Il a été autorisé à conserver son statut de cardinal et de cardinal-électeur, et il n'y a pas eu de procès ou de sanction canonique. 23]

 

Cardinal Kevin Farrell

 

En 1978, Farrell a été ordonné prêtre dans les Légionnaires du Christ, la société sacerdotale qui a été fondée par le prédateur sexuel criminel Marcial Maciel et utilisée pour faire avancer ses crimes. Farrell était aumônier à l'Université catholique de Monterrey au Mexique, la ville qui était le centre des activités de Maciel, et fut plus tard administrateur général des Légionnaires avec des responsabilités pour les séminaires et les écoles en Italie, en Espagne et en Irlande. Il a ensuite été incardiné dans l'archidiocèse de Washington, D.C., et a travaillé comme vicaire général pour le cardinal McCarrick de l'époque, avec qui il partageait une résidence. Farrell prétend avoir été totalement ignorant des crimes de Maciel et de McCarrick. Ces allégations ne sont pas crédibles. Après être devenu pape, François a nommé l'évêque Kevin Farrell cardinal en 2016 et l'a chargé de l'administration du patrimoine du Siège apostolique, qui contrôle les finances du Vatican. En 2019, Farrell a été nommé cardinal camerlengo, et en octobre 2020, Farrell a été nommé chef de la Commission des affaires réservées, une commission du Vatican qui détermine lesquelles de ses activités économiques restent confidentielles. En 2023, Francis a nommé Farrell président de la Cour de cassation, qui est la cour suprême de l'État de la Cité du Vatican.[ 24]

 

Fr. Nicola Corradi

 

Fr. Corradi appartient à la Compagnie de Marie, une communauté religieuse italienne qui gère des écoles pour enfants sourds. En décembre 2013, un groupe d'étudiants de l'Institut italien Provolo de Vérone a écrit au pape François pour l'informer qu'ils avaient été abusés sexuellement par le père Corradi dans cet institut, et que Corradi travaillait toujours avec des enfants sourds et muets en Argentine. Ils ont également envoyé un message vidéo à cet effet au pape François le 9 mai 2014. En février 2016, ils ont été informés par le Vatican que le pape François avait renvoyé l'affaire à la Conférence épiscopale italienne et qu'aucune autre mesure ne serait prise. Le père Corradi était donc libre de continuer à maltraiter des enfants à l'Institut Provolo pour les enfants sourds et malentendants en Argentine. En 2016, le père Corradi a été arrêté avec d'autres auteurs et l'institut a été fermé. En 2019, il a été condamné par un tribunal argentin à 42 ans de prison pour abus sexuel d'enfants à l'institut argentin entre 2004 et 2016. Les détails de l'abus sont horribles.[ 25]

 

Père Marko Rupnik

 

De multiples accusations d'agression sexuelle et physique contre des religieuses datant de trois décennies ont été portées contre le père Marko Rupnik S.J., un artiste bien connu. Les actes criminels de Rupnik se sont manifestés comme un sacrilège et d'une cruauté exceptionnellement odieuse. Les jésuites ont mené une enquête interne sur les accusations contre Rupnik, et en mai 2019, ils ont déterminé que les accusations contre lui étaient crédibles. Les conclusions de l'enquête ont été transmises à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à ce moment-là. En conséquence, Rupnik a été excommunié en 2020 pour avoir acquitté une femme avec laquelle il avait eu des relations sexuelles illicites. La peine pour ce crime ne peut être levée que par le Siège apostolique. L'excommunication de Rupnik a été levée après un mois, et il a été presque immédiatement invité à prêcher une retraite de Carême au Vatican. Après l'excommunication, il est apparu dans des vidéos publiées par le Dicastère du Vatican pour les laïcs, la famille et la vie. Le pape François a d'abord refusé de lever le délai de prescription pour les accusations canoniques contre Rupnik, bien qu'il soit habituel de le faire avec des accusations graves et bien étayées. Un certain nombre de victimes de Rupnik ont écrit directement au pape François pour détailler les abus qu'elles avaient reçus par lui, mais elles n'ont reçu aucune réponse. Le pape François a reçu Rupnik lors d'une audience privée en janvier 2022. En août 2023, Rupnik, qui avait été expulsé par les Jésuites, a été accepté comme prêtre diocésain en Slovénie. En septembre 2023, Francis a eu une réunion privée avec Maria Campatelli, ancien membre de la communauté Loyola de Rupnik où il a commis une grande partie de ses abus, l'actuel directeur du Centre Aletti de Rupnik à Rome, et un défenseur de Rupnik qui a accusé ses victimes de le diffamer. Quelques jours après cette réunion, le vicariat du diocèse de Rome a publié un rapport dans le Centre Aletti qui a blanchi Rupnik face à toutes les preuves et a mis en doute la légitimité de son excommunication. Le pape François a levé la prescription des accusations contre Rupnik en octobre 2023, lorsque les crimes de Rupnik avaient fait l'objet d'une publicité massive, mais aucune autre procédure n'a été engagée contre lui. La carrière de Rupnik à partir de 2020 ne peut s'expliquer que par le soutien personnel du pape François.[ 26]

 

1.1. B. Implication dans un acte de culte idolâtre, profanation de St. L'Église de Pierre et la profanation sacrilège de la messe.

 

Le 4 octobre 2019, le pape François a assisté à un acte de culte idolâtre de la déesse païenne Pachamama, et a participé à cet acte de culte idolâtre en bénissant une image en bois de Pachamama. Le 7 octobre, l'idole de Pachamama a été placée devant l'autel principal à St. Pierre, puis transportée en procession à la salle du Synode. Le pape François a prié lors d'une cérémonie impliquant cette statue, puis s'est joint à cette procession. Lorsque des images en bois de cette divinité païenne ont été retirées de l'église de Santa Maria in Traspontina et jetées dans le Tibre par des catholiques indignés par cette profanation de l'église, le pape François, le 25 octobre, s'est excusé pour leur retrait et une autre statue en bois de Pachamama a été réinstallée dans l'église. Le 27 octobre, lors de la messe de clôture pour le synode, il a accepté un bol utilisé dans le culte idolâtre de Pachamama et l'a placé sur l'autel.

 

 

 

1.1. C. Destitution d'évêques catholiques sans base morale ou juridique.

 

Les évêques reçoivent le pouvoir de juridiction à leur consécration, et ce pouvoir est reçu directement du Christ (cf. Actes 20:28 ; Eph. 4:11-12 ; Lumen gentium 21-27 et Nota praevia : Concile de Trente, session XXIII, ch. 4. et les canons 6 et 7). Ce n'est pas une délégation du pouvoir papal, et les évêques ne sont pas des vicaires du pape. La juridiction d'un évêque sur son diocèse ne peut donc pas être retirée simplement à la volonté du pape. 27] Il doit y avoir une raison dans la loi naturelle ou divine qui justifie la suppression de la juridiction qui est reçue de Dieu. Retirer un évêque de son siège sans processus canonique ni base juridique est un crime contre la loi divine. Le pape François a retiré de leurs sièges Joseph Strickland, l'évêque de Tyler, au Texas, et l'évêque Daniel Fernández Torres, évêque d'Arecibo à Porto Rico. Cela a été fait sans cause valable, sans procédure judiciaire et sans explication donnée.

 

 

 

1.1. D. Suppression de la liturgie latine traditionnelle.

 

Dans son motu proprio Summorum Pontificum, le pape Benoît XVI a déclaré que le missel de 1962 contenant la liturgie eucharistique latine traditionnelle n'avait jamais été abrogé, et qu'il doit être dûment honoré pour son usage vénérable et ancien. Dans sa lettre d'accompagnement au motu proprio, Benoît XVI a affirmé que « ce qui était sacré pour les générations précédentes, reste sacré et grand pour nous aussi, et ne peut être soudainement interdit ou même jugé nuisible ». Ces déclarations expriment l'enseignement de la tradition sacrée. Le motu proprio Traditionis custodes du pape François et ses interventions ultérieures en matière liturgique tentent de détruire de manière permanente cette liturgie sacrée et les communautés fidèles qui y sont rattachées. Il s'agit d'une trahison apparemment complète du rôle du pape dans la préservation et la protection des traditions et du patrimoine spirituel de l'Église catholique romaine et semble être une tentative de rompre les traditions les plus sacrées de l'Église.

 

 

 

1.1. E. Ordonner que les adultères soient absous et admis à l'Euchariste dans des circonstances où ils persistent sciemment et volontairement dans la pratique de l'adultère.

 

Dans l'exhortation apostolique Amoris laetitia, le pape François a ordonné que, dans certaines circonstances, les adultères doivent recevoir l'absolution bien qu'ils aient l'intention de persister dans l'adultère, et doivent recevoir l'Eucharistie tout en vivant ouvertement dans un concubinage adultère qu'ils n'ont pas l'intention d'abandonner (voir ci-dessous, 2. A.). À plusieurs reprises, le pape François a déclaré publiquement que l'absolution doit être donnée "toujours". L'obéissance à cette directive de la part des confesseurs est sacrilège, puisque le sacrement est invalide si l'absolution est donnée lorsque le pénitent n'exprime aucune intention de repentir et ne décide pas de renoncer au péché.

 

 

 

1.1. F. Instituer des bénédictions sacerdotales « non liturgiques » pour les relations adultères et homosexuelles.

 

Dans la déclaration Fiducia supplicans, le Dicastère pour la Doctrine de la Foi, avec la signature du pape François sans appel, a pris des dispositions pour que les prêtres catholiques bénissent les « couples » lorsque la base de la relation entre les membres individuels du « couple » est l'adultère, la fornication ou les relations homosexuelles. Cela signifie que le Souverain Pontife de l'Église catholique romaine semble avoir commis la trahison morale suprême de défier à la fois la loi morale naturelle et la loi divine dans sa législation et son enseignement.

 

 

 

1.1. G. Collaboration avec le gouvernement communiste chinois.

 

En 2019, le pape François a envoyé l'évêque Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, alors chancelier de l'Académie pontificale des sciences et de l'Académie pontificale des sciences sociales, pour représenter le Vatican lors d'une conférence sur le don et la transplantation d'organes qui s'est tenue à Kunming, en Chine. Le gouvernement chinois est connu pour exécuter des prisonniers politiques afin de récolter leurs organes pour les transplanter. La présence de Mgr Sorondo à cette conférence a donc été particulièrement scandaleuse et grotesque. Lors de la conférence, Mgr Sorondo a déclaré : "François a de l'amour et de la confiance en la Chine ; et la Chine fait confiance au pape François... Dans cette dynamique, la prochaine étape consiste à parvenir à [un accord sur l'établissement] de relations diplomatiques." Cette déclaration de Mgr Sorondo, qu'il a faite en tant que représentant officiel du Saint-Siège, n'a jamais été corrigée ou répudiée par le Vatican et reste la politique du Vatican.[ 28]

 

En 2018, le pape François a conclu un accord avec la Chine qui permet au gouvernement chinois de choisir des évêques catholiques dans ce pays, et a ordonné à un certain nombre d'évêques catholiques fidèles de céder leurs diocèses aux évêques nommés par l'État. Cet accord a été renouvelé en 2020 et à nouveau en 2022. 29] La Chine est un État totalitaire et officiellement athée gouverné par le Parti communiste chinois, l'organisation la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité. Le gouvernement chinois traite le peuple chinois avec une cruauté monstrueuse et exige que toutes les croyances et pratiques religieuses soient subordonnées à la politique du gouvernement. Les évêques catholiques nommés à la suite de l'accord du pape François avec la Chine seront des partisans et des instruments de la politique du Parti communiste chinois. Après la conclusion de l'accord entre le Vatican et la Chine en 2018, la persécution des catholiques et des autres chrétiens a considérablement augmenté. Le pape François n'a jamais mentionné la persécution des chrétiens chinois depuis la conclusion de l'accord, et il a renouvelé l'accord deux fois malgré l'augmentation de la persécution qui a suivi et qui se poursuit à ce jour. 30]

 

Les crimes commis par le pape François, tels que sa protection des agresseurs sexuels, sont dans certains cas des crimes selon les normes des lois des États souverains, ainsi que des crimes moraux et canoniques. En les commettant, le pape François s'est rendu vulnérable au chantage de la part de puissantes forces temporelles qui ont les ressources nécessaires pour enquêter sur ses crimes et en obtenir des preuves. Dans cette optique, la collaboration de François avec le gouvernement chinois, et son appel à l'Ukraine à se rendre à la Russie, peuvent être liés à un chantage de ce genre. Même si cela ne s'est pas produit dans ces cas, les crimes civils commis par François signifient qu'une telle pression peut être effectivement exercée sur lui. Ce seul fait le rend inapte à être pape.

 

 

 

2. Hérésies du pape François

 

 

Le pape François a publiquement et opiniâtrement contredit un certain nombre d'enseignements centraux de la foi catholique. Seuls les cas les plus clairs d'hérésie de sa part seront donnés ici, ainsi qu'une brève référence aux endroits où il a déclaré ces hérésies. Ces déclarations ont été analysées en détail par des intellectuels catholiques fidèles, dont le travail peut être consulté pour une discussion plus détaillée. 31] L'hérésie est un crime grave en droit canonique, et a toujours été reconnue comme telle ; voir par ex. Canons 1364 et 1365 du Code latin de droit canonique. Certaines des actions du pape François énumérées ci-dessous violent également le Canon 1368, « Une personne doit être punie d'une juste peine qui, lors d'un événement ou d'une assemblée publique, ou dans un écrit publié, ou en utilisant autrement les moyens de communication sociale, prononce un blasphème, ou nuit gravement à la morale publique, ou s'agite à la haine ou au mépris de la religion ou de l'Église », et le Canon 1369, « Une personne qui profane un objet sacré, mobilier ou immobilier, doit être punie d'une juste peine. »

 

 

2. A. Les actes qui violent les commandements divins dans les affaires graves peuvent néanmoins être moralement bons et acceptables pour Dieu.

 

Dans l'exhortation apostolique Amoris laetitia, le pape François a fait les déclarations suivantes :

 

 

301 : On ne peut plus simplement dire que tous ceux qui se trouvent dans une situation "irrégulière" vivent dans un état de péché mortel et sont privés de grâce sanctifiante. Il y a plus à faire ici que la simple ignorance de la règle. Un sujet peut bien connaître la règle, mais avoir beaucoup de difficulté à comprendre "ses valeurs inhérentes, ou être dans une situation concrète qui ne lui permet pas d'agir différemment et de décider autrement sans autre péché".

 

303 : La conscience peut faire plus que reconnaître qu'une situation donnée ne correspond pas objectivement aux exigences générales de l'Évangile. Elle peut également reconnaître avec sincérité et honnêteté ce qui est pour l'instant la réponse la plus généreuse qui puisse être donnée à Dieu, et venir à voir avec une certaine sécurité morale que c'est ce que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète de ses limites, tout en n'étant pas pleinement l'idéal objectif.

 

 

2. B. Dieu non seulement permet, mais veut positivement le pluralisme et la diversité des religions, tant chrétiennes que non chrétiennes.

 

Le 4 février 2019, le pape François et Ahmad Al-Tayyeb, le grand imam de la mosquée Al-Azhar, ont publiquement signé et publié une déclaration intitulée « Document sur la fraternité humaine », dans laquelle ils ont fait les affirmations suivantes :

 

 

La liberté est un droit de chaque personne : chaque individu jouit de la liberté de croyance, de pensée, d'expression et d'action. Le pluralisme et la diversité des religions, de la couleur, du sexe, de la race et de la langue sont voulus par Dieu dans sa sagesse, par laquelle Il a créé les êtres humains. Cette sagesse divine est la source d'où découlent le droit à la liberté de croyance et la liberté d'être différent.

 

 

L'implication du pape François dans la cérémonie idolâtre de vénération de l'idole de Pachamama et dans les autres actes décrits au point 1.1. B ci-dessus indique qu'il a ce point de vue.

 

 

2. C. Les relations adultères peuvent être moralement bonnes.

 

Dans l'exhortation apostolique Amoris laetitia, le pape François affirme que, dans certaines circonstances, les adultères ne pèchent pas en commettant l'adultère. Voir Amoris laetitia 301 et 303, cités ci-dessus.

 

 

2. D. L'adultère, la fornication et les relations homosexuelles peuvent être moralement bons.

 

La déclaration Fiducia supplicans, publiée par le Dicastery pour la Doctrine de la Foi avec l'approbation du pape François, affirme que les prêtres catholiques peuvent bénir les couples lorsque la base de la relation entre les membres du couple est l'adultère, la fornication ou les relations homosexuelles.

 

 

2. E. La peine de mort est toujours et partout moralement mauvaise.

 

Dans sa lettre du 20 mars 2015 au président de la Commission internationale contre la peine de mort, le pape François a affirmé que la peine de mort "est une infraction à l'inviolabilité de la vie et à la dignité de la personne humaine qui contredit le plan de Dieu pour l'homme et pour la société et sa justice miséricordieuse, et qu'elle ne se conforme à aucun but juste de punition". Le pape François a révisé le Catéchisme de l'Église catholique 2267 pour lire : « la peine de mort est inadmissible parce qu'elle est une attaque contre l'inviolabilité et la dignité de la personne ». Dans son encyclique Fratelli tutti, 263-267, François a affirmé que la peine de mort est "irrecevable", ce qui revient à dire intrinsèquement mauvaise. Il l'a clairement déclaré dans son discours du 11 octobre 2017, qui est la seule source citée par le texte révisé du Catéchisme :

 

 

Il faut indiquer clairement que la peine de mort est une mesure inhumaine qui, quelle que soit la façon dont elle est appliquée, abaisse la dignité humaine. Elle est en soi contraire à l'Évangile, car elle implique la suppression délibérée d'une vie humaine qui ne cesse jamais d'être sacrée aux yeux de son Créateur et dont, en fin de compte, seul Dieu est le vrai juge et garant... [L'ancienne utilisation de la peine de mort dans les États pontificaux était un] remède extrême et inhumain qui ignorait la primauté de la miséricorde sur la justice... Le souci de préserver le pouvoir et la richesse matérielle a conduit à une surestimation de la valeur de la loi et a empêché une compréhension plus approfondie de l'Évangile... Il est donc nécessaire de réaffirmer que, quelle que soit la gravité du crime qui a été commis, la peine de mort est irrecevable parce qu'il s'agit d'une atteinte à l'inviolabilité et à la dignité de la personne.

 

 

Le même point de vue est répété encore plus franchement dans le dernier document papal publié (Dignitas infinita), qui dit que "la peine de mort... viole la dignité inaliénable de toute personne, quelles que soient les circonstances" (no. 34). Ce point de vue contredit la doctrine établie dans le précédent magistère solennel de l'Église catholique.

 

 

2. F. Certains dogmes catholiques peuvent être rejetés comme faux.

 

Dans sa réponse aux dubia qui lui ont été soumises par les cardinaux Brandmüller, Burke, Sandoval, Sarah et Zen le 10 juillet 2023, le pape François a affirmé que

 

 

... les textes de l'Écriture et les témoignages de la Tradition nécessitent une interprétation afin de distinguer leur substance pérenne du conditionnement culturel. Cela est évident, par exemple, dans les textes bibliques (tels que Exode 21:20-21) et dans certaines interventions magistérielles qui ont toléré l'esclavage (Cf. Pape Nicolas V, Bull Dum diversas, 1452). Ce n'est pas une question mineure compte tenu de son lien intime avec la vérité pérenne de la dignité inaliénable de la personne humaine. Ces textes ont besoin d'interprétation. Il en va de même pour certaines considérations dans le Nouveau Testament concernant les femmes (1 Corinthiens 11:3-10 ; 1 Timothée 2:11-14) et d'autres textes de l'Écriture et des témoignages de la Tradition qui ne peuvent pas être matériellement répétés aujourd'hui.

 

 

Les « témoignages de la tradition » comprennent tous les dogmes catholiques, puisque l'enseignement de ces dogmes par l'Église est une partie centrale de la tradition. Le pape François ne donne aucun critère pour distinguer la « substance pérenne » des dogmes catholiques de leur « conditionnement culturel ». Étant donné que chaque partie de chaque dogme catholique est culturellement conditionnée d'une manière ou d'une autre, sa position ne place aucune limite aux dogmes qui peuvent être rejetés. Il a rejeté un certain nombre de dogmes catholiques individuels, tels que décrits dans A à E ci-dessus. C'est une bonne preuve qu'il tient la position générale selon laquelle les catholiques n'ont pas besoin d'accepter la signification exprimée par les dogmes catholiques.

 

 

2. G. Les passages des Écritures peuvent être rejetés comme faux.

 

Cela est indiqué dans la réponse du pape François citée ci-dessus aux dubia qui lui ont été soumises par les cardinaux Brandmüller, Burke, Sandoval, Sarah et Zen. Le pape François ne dit pas qu'une certaine interprétation des passages scripturaux peut être rejetée, ou que les passages scripturaux ne doivent pas toujours être compris dans un sens littéral plutôt que métaphorique ou mystique. Dans le cas de 1 Corinthiens 11:3-10 et 1 Timothée 2:11-14, il dit que le message réel de certains passages des Écritures peut être rejeté par les catholiques. Puisqu'il ne donne pas de critères clairs pour identifier les passages scripturaires qui peuvent être rejetés comme faux et lesquels doivent encore être acceptés, En fait, il n'établit aucune restriction sur les passages des Écritures qui peuvent être rejetés.

 

Dans le dernier document publié par l'Académie pontificale pour la vie, La gioia della vita (La joie de la vie) est déclaré : "il devrait être impossible pour nous aujourd'hui de traiter les Écritures comme des propositions et des normes intemporelles, prétendant en extraire des vérités immuables" (pp. 22-23)

 

Les hérésies individuelles décrites dans A à E ci-dessus contredisent clairement l'enseignement d'un certain nombre de textes des Écritures. Cela indique que le pape François a la position générale que l’enseignement incontestable des textes scripturaires peut simplement être rejeté comme faux par les catholiques. Le pape François indique également clairement qu’il tient cette position dans sa réponse aux dubia citées au 2.F ci-dessus, dans lesquelles il identifie des textes scripturaires spécifiques et affirme que leur signification ne peut pas être acceptée.

 

Il convient d'ajouter que les canonistes ont jugé que les papes qui commettent des crimes graves en dehors de l'hérésie encourent ainsi une suspicion d'hérésie, car dans le cas d'un pape, la croyance en la foi catholique peut difficilement être réconciliée avec une vie de péché grave et impénitent. Le pape François est coupable des crimes graves décrits ci-dessus, ainsi que de méfaits moins graves qui ne sont pas strictement criminels, mais qui donnent de bonnes raisons de douter de son engagement envers la foi et l'Église. Il s'agit notamment de la vulgarité et de l'obscénité dans ses énoncés publics, de la dénigration haineuse de ceux qui s'opposent à lui, et d'une affection bizarre pour Judas Iscariot qu'il a exprimée dans des sermons et dans l'acte de garder une image de Judas dans son bureau personnel.

 

Ces crimes plus grands et moins importants donnent des raisons de croire que ses affirmations hérétiques sont vraiment un rejet opiniâtre et délibéré de la foi catholique.

 

3. Contexte et effets des crimes du pape François

 

 

Afin de comprendre les crimes du pape François et de discerner comment y répondre, il est nécessaire de comprendre que le pape François est le produit d'une crise plus large dans l'Église.

 

Cette crise a pris forme pour la première fois dans la crise moderniste de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, des penseurs modernistes tels qu'Alfred Loisy et George Tyrrell ont nié non seulement les principales doctrines de la foi catholique, mais aussi l'existence même de vérités divinement révélées. Ce déni a suscité un soutien considérable parmi les prêtres. Le Pape St. Pie X a dénoncé le modernisme comme la synthèse de toutes les hérésies et a pris des mesures contre lui. L'élément visible du mouvement moderniste a été en conséquence supprimé pendant un certain temps, mais une version modifiée de ses idées a refait surface dans les années 1930. L'essence de ce néomodernisme était l'affirmation selon laquelle ni les Écritures ni le dogme catholique n'étaient eux-mêmes des vérités divinement révélées. Au lieu de cela, il s'agissait d'interprétations humaines de la révélation divine. En tant que tels, ils étaient soumis aux limites culturelles et personnelles de leurs auteurs humains. En conséquence, ils étaient ouverts à la révision à la lumière des connaissances ultérieures qui ont découvert et dépassé ces limites. Bien que cette révision implique le rejet des significations antérieures des dogmes catholiques, selon la position moderniste, il ne s'agit pas d'un véritable rejet de l'enseignement catholique, mais de la réalisation d'une compréhension plus profonde de la révélation divine. Les révisions nécessaires du contenu des Écritures et du dogme catholique peuvent être élaborées par les théologiens, et peuvent ensuite être rendues officielles et contraignantes par l'enseignement magistériel.

 

Aucun critère de principe n'est donné par les néomodernistes pour faire la distinction entre la véritable révélation divine et son accompagnement historiquement conditionné. Il n'est en fait pas possible de donner de tels critères, puisque les Écritures et les formulations du dogme catholique de l'Église sont nécessairement toujours entièrement exprimées sous une forme historique et culturelle ou une autre. En conséquence, la thèse néomoderniste permet de nier tout enseignement catholique et de présenter presque toutes les idéologies comme catholiques. Des doctrines fondamentales telles que la Trinité, l'Incarnation, le péché originel, le sacrifice rédempteur du Christ, la Résurrection et la nécessité de la foi chrétienne pour le salut, ont donc été rejetées par de nombreux néomodernistes se présentant comme des théologiens catholiques.

 

Les néomodernistes ont utilisé la critique biblique protestante pour soutenir leur position. Cette école protestante d'étude biblique a commencé avec le déiste Hermann Reimarus (1694-1768). Reimarus a rejeté la possibilité de toute intervention surnaturelle dans l'histoire et a cherché à expliquer les origines historiques et le contenu des Écritures en termes tout à fait naturels. Cette approche des Écritures a été poursuivie par David Strauss (1808-1874), Ferdinand Christian Baur (1792-1860), Julius Wellhausen (1844-1918), Rudolf Bultmann (1884-1976). Le rejet du miraculeux et du surnaturel par ces penseurs, généralement combiné à l'antisémitisme comme motif pour rejeter la croyance chrétienne traditionnelle[32], était une position philosophique et religieuse qu'ils acceptaient personnellement avant leurs enquêtes historiques. Ces positions, plutôt que de bonnes preuves et raisonnements historiques, ont déterminé leurs conclusions historiques sceptiques et incrédules. Ces conclusions sceptiques, qui niaient l'existence de miracles, l'existence de la vérité divinement révélée, la divinité du Christ et l'origine divine de l'Église, ont néanmoins été avancées par eux comme le résultat d'une érudition historique objective et factuelle. Les modernistes et les néomodernistes catholiques ont présenté les conclusions de cette école comme un fait historique établi, et ont fait valoir que l'érudition biblique exigeait que la théologie catholique soit réinterprétée sur les lignes modernistes.

 

Les thèses néomodernistes sur la nature de la théologie catholique ont été ouvertement avancées à partir des années 1930. Dans les années 1940, le néomodernisme avait été largement accepté au sein du clergé, et a été ouvertement déclaré par des théologiens comme Henri Bouilllard S.J. L'opposition déterminée au néomodernisme était considérée comme un signe d'ignorance, de retard et de médiocrité intellectuelle dans les cercles cléricaux les plus influents. Des critiques convaincantes du néomodernisme ont été formulées par des théologiens orthodoxes tels que Reginald Garrigou-Lagrange O.P. et Marie-Michel Labourdette O.P.[33], mais ces critiques ont été rencontrées par des attaques personnelles contre les critiques plutôt que par un argument raisonné. Il a été affirmé que les critiques du néomodernisme étaient des calomniateurs qui ont utilisé de fausses accusations d'hérésie pour tenter de détruire les théologiens catholiques occupant des positions théologiques légitimes. Le néomodernisme a néanmoins été condamné en 1950 par le pape Pie XII dans l'encyclique Humani generis :

 

15. ...ils soutiennent que les mystères de la foi ne sont jamais exprimés par des concepts vraiment adéquats, mais seulement par des notions approximatives et toujours changeables, dans lesquelles la vérité est dans une certaine mesure exprimée, mais est nécessairement déformée. C'est pourquelles ne considèrent pas qu'il est absurde, mais tout à fait nécessaire, que la théologie remplace de nouveaux concepts à la place des anciens en accord avec les différentes philosophies qu'elle utilise au fil du temps comme instruments, de sorte qu'elle donne une expression humaine aux vérités divines de diverses manières qui sont même quelque peu opposées, mais toujours équivalentes, comme ils le disent. Ils ajoutent que l'histoire des dogmes consiste à rendre compte des différentes formes dans lesquelles la vérité révélée a été revêtue, des formes qui se sont succédées les unes aux autres conformément aux différents enseignements et opinions qui ont émergé au cours des siècles.

16. Il est évident, d'après ce que nous avons déjà dit, que de telles tentatives conduisent non seulement à ce qu'ils appellent le relativisme dogmatique, mais qu'elles le contiennent réellement.

 

 

Cette condamnation a toutefois été suivie de mesures disciplinaires modestes qui étaient suffisantes pour encer les néomodernistes, mais pas suffisantes pour interférer avec la diffusion de leurs idées.

 

La perte de foi parmi le clergé conduit inévitablement à une propagation de la corruption morale (cf. Romains 1:26-27). La propagation du néomodernisme, qui a été particulièrement forte pendant et après la Seconde Guerre mondiale avec ses effets perturbateurs, a donc favorisé une augmentation du comportement sexuel immoral et criminel parmi le clergé et les religieux. Les clercs impliqués dans cette corruption ont utilisé leur statut de clergé pour garantir l'accès sexuel aux catholiques vulnérables. Ce phénomène a été partiellement abordé par Religiosorum Institutio, « Instruction sur la sélection et la formation minutieuses des candidats aux États de perfection et aux ordres sacrés », publiée par la Sacrée Congrégation pour les religieux le 2 février 1961. Les mesures impératives de sauvegarde et de réforme qui ont été proposées par cette instruction n'ont toutefois pas été mises en œuvre ou bientôt abandonnées.

 

Au cours de l'événement complexe du Concile Vatican II, les néomodernistes ont acquis une influence considérable. Ils ont assuré aux prélats que certains enseignements catholiques difficiles ou impopulaires pouvaient être modifiés ou rejetés sans changer la foi. Les évêques qui étaient personnellement des croyants catholiques acceptaient souvent ces assurances sans comprendre qu'elles étaient basées sur des prémisses hérétiques. Les théologiens Karl Rahner, Hans Küng et Edward Schillebeeckx sont des exemples de néomodernistes ouverts et influents au Concile. Tous les théologiens qui appartenaient au camp progressiste du Concile n'étaient pas néomodernistes, mais les positions des théologiens néomodernistes ont été présentées comme véhiculant l'enseignement du Concile. La constitution dogmatique Dei Verbum a été faussement présentée comme un enseignement du néomodernisme, et comme rejetant et remplaçant l'enseignement du Premier Concile Vatican sur la nature de la foi catholique et l'immuabilité de la doctrine catholique. Il serait erroné d'expliquer ces développements simplement comme le résultat d'une conspiration. La conviction idéologique néomoderniste préexistante est venue en premier chez le clergé et les religieux, et des alliances et des associations ont ensuite été faites sur la base de cet accord idéologique préalable.

 

Après le Concile Vatican II, les néomodernistes ont réussi à présenter leur position comme l'enseignement du Concile et à l'imposer en grande partie à l'Église. La publicité étendue et favorable reçue par les théologiens et les prélats néomodernistes au Concile a contribué à rendre cela possible. Les professeurs orthodoxes ont été purgés ou mis à l'écart dans les universités et les séminaires catholiques, et une présentation favorable du néomodernisme était universellement requise dans les écoles catholiques et les établissements d'enseignement supérieur. Les abus liturgiques, la suppression des habitudes et des vêtements religieux, la suppression des dévotions traditionnelles et la destruction de l'architecture traditionnelle de l'église ont tous été largement utilisés pour faire croire aux fidèles que les croyances catholiques traditionnelles étaient obsolètes et devraient être rejetées. Une attaque systématique contre tous les enseignements catholiques sur la foi et la morale a été lancée à l'intérieur de l'Église par des évêques, des prêtres et des religieux. En raison d'une sorte de désorientation diabolique, l'attaque a rencontré un grand succès. L'hétérodoxie est devenue obligatoire dans de nombreux instituts théologiques. Naturellement, après avoir appris que la foi qu’ils avaient précédemment acceptée était erronée, une grande partie des prêtres et des religieux ont répudié leurs vœux et ont quitté la vie religieuse, et une grande partie des laïcs ont cessé de pratiquer la foi. C’est ainsi qu’a commencé un déclin de la pratique religieuse qui s’est poursuivi jusqu’à présent, de sorte que l’Église dans de nombreux pays est confrontée à l’extinction.

 

Un certain nombre d'interventions magistérielles ont été faites pour contrer ces attaques. Le pape Paul VI a abordé diverses erreurs dans les encycliques Mysterium fideiSacerdotalis caelibatus et Humanae vitae, et dans le Credo du Peuple de Dieu. Le pape Jean-Paul II a fait de même dans les encycliques Evangelium vitaeRedemptoris missioEcclesia de eucharistiaVeritatis splendor et Fides et ratio, dans la déclaration Dominus Iesus, et dans l'exhortation Reconciliatio et paenitentia. L'existence, le contenu et le nombre de ces interventions témoignent de la gravité de la crise de la foi dans l'Église. La position néomoderniste à l'origine de cette crise, et les théologiens qui l'ont développée et avancée, n'ont cependant pas été clairement identifiées et condamnées. Il n'y a pas eu de conséquences graves pour les clercs et les théologiens qui détenaient et proclamaient ces erreurs.

 

Le succès néomoderniste a été obtenu en partie en faisant des alliés. Les néomodernistes qui ont monté cette attaque contre la foi ont rencontré une difficulté. Ils n'étaient dominants que dans certains ordres religieux et en Europe occidentale. La majorité du clergé à l'époque du Concile Vatican II avait été éduqué en théologie et en philosophie catholiques orthodoxes, et beaucoup d'entre eux étaient enclins à s'accrocher à ce qui leur avait été enseigné. Les néomodernistes avaient donc besoin d'alliés pour imposer leur idéologie à l'Église. Ils les ont trouvés dans les réseaux d'homosexuels et de pédérastes criminels qui s'étaient déjà développés dans l'Église à la suite de la crise de foi dans le clergé. Les membres de ces réseaux avaient naturellement tendance à envisager favorablement la remise en question néomoderniste de la révélation divine. Ils ont offert un outil puissant, prêt à portée de main, pour imposer l'idéologie néomoderniste à l'Église. En adoptant le néomodernisme et en travaillant à sa propagation, ils ont obtenu une influence et une promotion dans la hiérarchie. Leurs activités sexuelles étaient dissimulées et protégées par leurs alliés cléricaux, indépendamment de toute violation du droit civil ou canonique. Un exemple de ce phénomène est l'évêque Mgr John J. Wright, nommé cardinal et préfet de la Congrégation du clergé par le pape Paul VI en 1969. Tous ces criminels n'ont pas adopté le néomodernisme ; certains d'entre eux ont maintenu des positions liturgiques et théologiques conservatrices. Les clercs conservateurs impliqués dans des activités sexuelles illicites protégeraient toutefois les clercs néomodernistes impliqués dans ces activités.

 

Les séminaires catholiques étaient un secteur clé pour ceux qui cherchaient à transformer l'Église. Le contrôle de la sélection et de la formation des séminaristes a donné le contrôle de ce que l'on enseignerait aux fidèles. L'influence sur la prochaine génération de prêtres a été particulièrement importante à la suite de l'énorme exode de la prêtrise après le Concile Vatican II, qui a laissé un trou qui pouvait être comblé. Le contrôle des séminaires et de leur personnel enseignant des séminaires était donc une priorité des néomodernistes. Des prêtres principalement motivés par des convictions néomodernistes ont été rejoints dans le personnel des séminaires par des membres de réseaux pédérastiques, dont le nombre, la motivation, les compétences politiques et les connexions étaient nécessaires au succès du projet de transformation néomoderniste. En conséquence, dans une grande proportion de séminaires, les hommes se livrant à des activités péderastiques homosexuelles et criminelles ont été sélectionnés comme séminaristes, et les hommes qui s'opposaient à cette activité ont été expulsés ou non admis. Les réseaux de prédateurs sexuels criminels ont été immunisés contre l'ingérence dans toute l'Église et ont pris le contrôle réel de grandes parties de l'Église. La corruption financière était et est un accompagnement fréquent de leurs activités. Un certain nombre de diocèses, d'ordres religieux et d'institutions religieuses sont devenus en fait des organisations criminelles se présentant comme des associations religieuses. Lorsque ces activités ont été exposées par les autorités civiles, les églises locales se sont souvent effondrées en conséquence. L'Irlande, il n'y a pas longtemps un pays fermement catholique, a rejeté à une écrasante majorité la foi catholique et l'Église catholique à la suite de la répulsion des activités sexuelles criminelles du clergé irlandais.

 

Certains délinquants individuels ont été démis de leur ministère par leurs supérieurs ecclésiastiques après avoir été condamnés par les autorités civiles, ou lorsque la masse de preuves contre eux est devenue trop grande pour être niée, mais aucune tentative n'a été faite par les autorités de l'Église pour éradiquer ces réseaux, et ils conservent un grand pouvoir dans l'Église. Ils opèrent toujours en toute impunité et intimident les autres religieux au silence, à moins que les autorités civiles n'interviennent. La carrière de l'ancien cardinal Theodore McCarrick illustre ce phénomène. McCarrick était connu à Rome et parmi l'épiscopat américain comme un prédateur sexuel au moins à partir des années 1990.​​​​​​ ​Il a néanmoins été nommé archevêque de Washington D.C. et cardinal en 2001 et, en 2002, il a été le principal rédacteur de la Charte de Dallas des évêques catholiques des États-Unis sur les procédures relatives aux abus sexuels commis par des prêtres. Il n’a été démis de ses fonctions ministérielles qu’en 2018, lorsque la couverture médiatique de ses crimes a rendu impossible la poursuite de sa protection.

 

 

Le pape François est un produit de ces développements dans l'Église. Il détient et propage une conception néomoderniste de la révélation, de la foi et de la théologie. Tout au long de sa carrière, il a protégé et promu à la fois les agresseurs sexuels et les évêques qui protègent les agresseurs sexuels criminels.

 

 

Le pape François utilise la technique bien établie de nommer des subalternes qui sont personnellement compromis, afin d’être sûr de leur obéissance et de leur loyauté absolues. Sa protection des criminels a cependant un objectif plus large. Il démontre aux membres des réseaux criminels du clergé qu'il les protégera s'ils lui sont loyaux. François a suivi cette politique avant et après son élection à la papauté, et il y a des indications qu'elle l'a aidé à devenir pape. L'ancien cardinal Theodore McCarrick s'est vanté en 2013 d'avoir joué un rôle dans l'élection du pape François, qu'il avait connu avant le conclave. Les partisans cruciaux de Bergoglio au conclave qui l'a élu étaient les cardinaux Cormac Murphy-O'Connor, Godfried Danneels, Oscar Maradiaga et Karl Lehmann, qui étaient tous actifs dans la protection des agresseurs sexuels criminels. 34] Cette politique explique pourquoi Francis a pris des risques et est allé à l'extrême pour protéger Rupnik, bien que Rupnik ne soit pas l'un de ses sbires. En allant aussi loin pour Rupnik, François démontre à d'importants agresseurs criminels du clergé qu'il les soutiera absolument s'ils sont de son côté.

 

 

Le pape François voit également la valeur idéologique de la garantie du contrôle de ces éléments criminels sur l'Église. Ces éléments sont engagés, par la vie qu'ils vivent, au rejet de la foi et de la morale catholiques. François sait que les tendances idéologiques changent. Le zèle pour le néomodernisme présupposait une connaissance étroite de la théologie et du culte catholiques traditionnels. Cette connaissance étroite d'une réalité détestée a été ce qui a alimenté la haine passionnée des néomodernistes pour le catholicisme. Le succès même des néomodernistes dans le catholicisme dévastateur a donc sapé la force de leur cause, qui est maintenant visiblement remplacée par un intérêt et une ansire aux trésors du catholicisme qui ont été enterrés au cours des six dernières décennies. Cet intérêt est particulièrement marqué parmi la jeune génération de catholiques, à qui les passions et les détestations du néomodernisme sont pratiquement incompréhensibles. L'ascension des éléments criminels dans la hiérarchie de l'Église catholique romaine fournit la meilleure garantie disponible pour prévenir une résurgence de la foi et du culte catholiques traditionnels. Garantir cette ascension est l'un des principaux objectifs des initiatives de François dans Amoris laetitia et Fiducia supplicans. Ces documents établissent non seulement des pratiques immorales et anti-catholiques dans l'Église ; ils permettent aux évêques et aux supérieurs religieux d'éliminer les séminaristes et les postulants fidèles à la foi catholique, en insistant sur la participation à ces pratiques comme condition d'ordination ou d'admission à la vie religieuse.

 

 

L'objectif fondamental de François pour son pontificat est d'assurer l'ascendant que le néomodernisme a atteint sur l'Église après le milieu du XXème siècle, et de transformer cette ascension en une victoire permanente qui conduira à l'éradication de la foi, de la morale et du culte catholiques une fois pour toutes. Les moyens d'atteindre cet objectif ont été intelligemment réfléchis et soigneusement poursuivis. Ils sont conçus pour travailler dans plus d'une éventualité ; par exemple, si les fidèles catholiques d'une région donnée refusent d'accepter la règle et l'enseignement d'une clique ecclésiastique sexuellement prédatrice, leur refus même conduira à une victoire sur le catholicisme à la suite de la désertion de l'Église par les fidèles de cette région. Cependant, s'ils acceptent les instructions de cette clique, ils abandonneront leur foi.

 

 

François a l'avantage de comprendre ses adversaires, qui ne le comprennent généralement pas, lui et sa stratégie. Il compte principalement sur leur peur. Il sait qu'ils ont peur de son pouvoir et de sa cruauté, et du pouvoir et de la cruauté de ses partisans. Il sait qu'ils existent dans une Église où le pape est considéré comme un monarque absolu qui est au-delà de la critique, où toute dénonciation ouverte d'un pape est considérée comme inacceptable, et où les critiques ouverts d'un pape sont considérées comme auto-condamnées. Il comprend qu’ils ont souvent recours à des stratégies d’adaptation mentale qui sont typiques de ceux dans des situations intolérables; des stratégies dans lesquelles les dangers sont niés face à la preuve ou tout simplement pas admis à la connaissance consciente, des espoirs irréalistes sont accueillis, et les ennemis implacables sont considérés comme fondamentalement raisonnables et bénins. En jouant sur ces peurs et en exploitant ces stratégies d’adaptation, il a progressé vers son objectif avec peu d’opposition sérieuse.

 

 

 

 

 

4. Mesures à prendre en réponse aux crimes du pape François

 

 

Le pape François est manifestement inapte à la fonction papale. Son offense fondamentale contre la fonction est l'incrédulité. Puisqu'il n'accepte plus la foi catholique qu'il est de sa tâche en tant que pape de défendre, il a l'obligation morale de démissionner de la papauté.

 

 

Cette incrédulité n'est pas la seule raison pour laquelle le pape François devrait démissionner. Le bon exercice de l'office papal nécessite un haut degré de vertu naturelle et surnaturelle. Le pape François a montré que ces vertus lui faisaient défaut. Sans croire en la foi catholique, il lui manque des connaissances et des grâces nécessaires pour se repentir de ses péchés passés, pour corriger les méfaits qu'il a commis et pour remplir les obligations de son office. À défaut de foi, il manque aussi de toute vertu surnaturelle. Il s'est montré dépourvu des vertus naturelles de la prudence et de la justice. Même s'il devait se repentir de ses péchés passés, ce que nous souhaitons ardemment, il resterait inapte à la papauté en raison de ses défauts de caractère. La seule bonne ligne de conduite qui lui est ouverte est de renoncer à ses hérésies, d'exprimer sa contrition pour le mal qu'il a fait, de démissionner de la papauté et de consacrer le reste de sa vie à la prière et à la pénitence.

 

 

Il est clair qu'il est très peu probable qu'il le fasse. L'Église doit donc déterminer comment agir face à ses crimes.

 

 

Un devoir dont l'Église doit s'acquitter est de parler des crimes et des hérésies du pape François, de les dénoncer, d'avertir les fidèles d'eux et de conjurer le pape François d'y renoncer. Ce devoir incombe à tous les membres de l'Église qui ont le droit et l'autorité d'enseigner publiquement et de défendre la foi. Il incombe aux théologiens et aux pasteurs catholiques qui ont charge d'âmes, mais il incombe surtout aux évêques de l'Église. « Chacun des [évêques de l'Église catholique], en tant que membre du collège épiscopal et successeur légitime des apôtres, est obligé par l'institution et le commandement du Christ d'être soucieux pour toute l'Église, et cette sollicitude, bien qu'elle ne soit pas exercée par un acte de juridiction, contribue grandement à l'avantage de l'Église universelle. Car il est du devoir de tous les évêques de promouvoir et de sauvegarder l'unité de la foi et la discipline communes à toute l'Église » (Lumen gentium 23). Ceux qui ont la responsabilité de s'exprimer de cette manière encourent eux-mêmes la culpabilité des crimes de François, s'ils restent silencieux. « Qui tacit consentire videtur, si loqui debuisset ac potuisset » ; « celui qui est silencieux est considéré comme consentant, alors qu'il aurait dû parler et qu'il a pu le faire ».


 

Les obligations des évêques ne se limitent pas à la dénonciation publique des crimes du pape François. Étant donné que ces crimes ont déjà fait l'objet de supplications publiques, de protestations et de dénonciations de la part des membres des fidèles, et que le pape François n'y a que persisté, il y a de bonnes raisons de douter qu'il soit affecté ou conduit à la repentance par de nouvelles protestations. Son opiniâtreté dans l'hérésie est allée assez loin pour qu'il soit raisonnable de considérer qu'il est un hérétique public. Cela donne lieu à une situation grave pour l'Église. L'Église catholique a toujours maintenu que les papes peuvent être des hérétiques, et qu'un pape qui commet le crime public de l'hérésie perd ainsi la fonction papale. Cette croyance est basée sur les enseignements des Écritures, qui affirment que l'hérétique se sépare de l'Église en commettant le péché de l'hérésie. Il est clair qu'un pape qui choisit de quitter l'Église en embrassant l'hérésie ne peut pas rester pape.

 

 

Les théologiens et les canonistes ne sont pas d'accord sur les détails de la façon dont un pape hérétique échoit de ses fonctions. Les principales écoles de pensée sur cette question sont la position de St. Robert Bellarmin, qui est généralement accepté par les canonistes, et la position de Cajetan et de Jean de St. Thomas, qui prévaut parmi les théologiens. St. Robert Bellarmin soutient qu'un pape manifestement hérétique ipso facto perd la fonction papale ; Cajetan et Jean de St. Thomas soutiennent qu'une action de l'Église est nécessaire avant qu'un pape hérétique ne déchoit de la papauté à cause de son hérésie. Cette différence d'opinion est pertinente à la situation actuelle et la rend plus difficile. L'hérésie ouverte et la criminalité du pape François signifient que son mandat de la fonction papale est maintenant mis en doute, mais on ne peut pas affirmer avec certitude qu'il n'est plus le pape.

 

 

C'est une erreur et un péché pour les évêques et les cardinaux fidèles de ne rien faire, dans l'espoir que le pape François mourra bientôt et sera remplacé par quelqu'un de meilleur. Le pape François cause des dommages incessants de jour en jour aux âmes et à l'Église. Les fidèles ont le droit de s'attendre à ce que leurs bergers croyants les protègent de ses attaques. Ces bergers ont le devoir devant Dieu de les protéger, et l'échec de ce devoir leur apportera une punition éternelle.

 

 

Comme première étape, les évêques et les cardinaux de l'Église devraient tout mettre en œuvre pour que le pape François démissionne. Il a le devoir de démissionner dans les circonstances actuelles, et sa démission serait la meilleure solution à la catastrophe de son pontificat. Cela est vrai malgré le fait que la démission papale est un événement extraordinaire qui ne devrait pas se produire, puisque la papauté est un office sacré qui ne devrait être annulé que par la mort du pontife régnant. Les problèmes causés par la démission du pape sont mis en évidence par le cas de Benoît XVI.. Mais le règne d'un pape corrompu qui a rejeté la foi et est incapable d'exercer la fonction papale de manière responsable est également un événement extraordinaire qui ne devrait pas se produire. Depuis qu'elle s'est produite, la démission du pape en question est le résultat le moins mauvais disponible.

 

 

Si le pape François refuse de démissionner, le devoir des évêques et des cardinaux est de procéder à la déclaration qu'il a perdu la fonction papale pour hérésie. Si une telle déclaration ne peut pas avoir lieu parce qu'il y a trop peu d'évêques et de cardinaux prêts à parler de l'hérésie de François, les évêques et les cardinaux fidèles devraient former un groupe uni pour avertir publiquement les fidèles de ses crimes et hérésies, déclarer que son mandat de la fonction papale est dans le doute en raison de son hérésie, et exhorter les fidèles à ne pas croire ses déclarations ou obéir à ses ordres, à moins qu'il ne soit clair, pour des motifs indépendants, que ces déclarations et ordres devraient être respectés.

 

 

Bien sûr, même une démission ou une déclaration de la perte de fonction du pape François ne résoudra pas les problèmes de l'Église. Quand il sera parti, la corruption cléricale qui l'a produit et qu'il a encouragée restera. Mais s'attaquer aux crimes et aux hérésies de François est la première étape essentielle pour faire face à cette corruption.

             

 

Signé par 
 
Révérend Linus F. Clovis, PhD, MSc, JCL, STB
 
Yves Daoudal
Ancien rédacteur en chef de Reconquête
 
Dániel Fülep
Théologien, Hongrie
 
Maria Guarini
Rédacteur en chef, Chiesa e post concilio
 
Michael Kakooza, PhD
Gestion stratégique, Afrique de l'Est
 
Thaddeus J. Kozinski, PhD
Professeur de philosophie, Memoria College
 
Peter A. Kwasniewski, PhD
 
John R.T. Lamont, DPhil
 
John Rist, PhD
Professeur de classiques et de philosophie et de théologie du début du Christ (ret.)
 
Dr Cesar Felix Sánchez Martínez
Professeur de philosophie
Universidad Nacional de San Agustin, Pérou
 
Wolfram Schrems, Mag. theol., Mag. phil.
 
Peter Stephan, Dr phil. habil.
Professeur de théorie de l'architecture et d'histoire de l'art
Université des sciences appliquées, Potsdam
 
Anna Silvas, PhD
Spécialiste des pères grecs
UNE, Australie (ret.)
 
John-Henry Westen, MA
Fondateur et rédacteur en chef, LifeSiteNews
 
Michael Wiitala, PhD
Conférencier associé en philosophie
Université d'État de Cleveland
 
Elizabeth F. Yore, Esq.
Fondateur, Yore Children
 
John Zmirak, PhD
Rédacteur en chef, The Stream

 

 


(Déclaration au format PDF ici) 

 

Sources

 

[1] https://www.bishop-accountability.org/Argentina/Detailed_Grassi_Summary.htmhttps://www.youtube.com/watch? v=fPfAhznwbV0, https://www.lifesitenews.com/news/francis-ignored-covered-up-abuse-in-argentina-before-becoming-pope-german-d

 

Statut de Rome demandant une enquête et une poursuite des fonctionnaires de haut niveau du Vatican pour viol et autres formes de violence sexuelle en tant que crimes contre l'humanité et torture en tant que crime contre l'humanité, dossier ICC No. OTP-CR-159/11, 13 septembre 2011, disponible à l'adresse http://s3.documentcloud.org/documents/243877/victims-communication.pdf [ci-après « Victimes »
Communication »] ; Informations Complémentant La Communication De l'ICC, Numéro De Dossier De La CCI. OTP-CR-159/11, 11 avril 2012, disponible à l'adresse http://ccrjustice.org/files/Supplemental%20SNAP%20Submission%20to%20ICC%20OTP%20(11%20April%202012).pdf

 

[3] https://www.ncregister.com/news/cardinal-elect-de-kesel-brings-problematic-record-on-handling-clergy-abuse-allegations

[4] https://www.bishop-accountability.org/bishops/enabling/index.html#Marx

[5] https://www.bishop-accountability.org/news2010/05_06/2010_06_15_Cathnews_RemorsefulCardinal.htmhttps://www.corrispondenzaromana.it/international-news/murphy-oconnor-case-the-real-story/,https://www.lifesitenews.com/blogs/source-pope-blocked-investigation-of-abuse-allegations-against-cardinal-who/

[6] https://www.bishop-accountability.org/news2018/03_04/2018_03_04_Pentin_FormerSeminarians.htm

[7] https://www.bishop-accountability.org/accused/mccarrick-theodore-edgar-1958/,

[8] https://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350881bdc4.html? eng=y

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[10] https://www.bishop-accountability.org/news2004_01_06/2004_04_07_SurvivorsNetwork_SNAPPPress.htmhttps://www.bishop-accountability.org/news2004_01_06/2004_05_11_Feuerherd_ReviewBoard.htm,https://www.bishop-accountability.org/news2008/07_08/2008_08_23_Pawlacz_TestimonyGregory.htm,, https://www.ajc.com/news/lobbyist-for-archdiocese-tries-gut-childhood-sexual-abuse-bill/pbrZHTwju551cvK9JLCA9J/https://wjla.com/news/local/abussexual-survivors-archbishop-gregory-snaphttps://www.snapnetwork.org/ga---victims_blast_

[11] http://www.awrsipe.com/Correspondence/McElroy-2016-07-28-rev.pdfhttps://www.ncronline.org/news/san-diego-bishop-responds-survivor-advocate-letter-alleged-abuse-mccarrickhttps://www.bishop-accountability.org/2022/06/commentary-a-shock-to-abuse-victims/https://crisismagazine.com/opinion/what-the-mcelroy-appointment-says-about-the-churchs-commitment-to-sex-abuse-victims

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[17] https://international.la-croix.com/news/religion/sex-abuse-victims-want-cardinal-luis-ladaria-stripped-of-his-immunity 9713. https://www.bishop-accountability.org/news2017/07/08/2017_07_03_Philip_UK_Archbishop_cover-up.htm., https://www.ncronline.org/news/french-priest-recounts-how-he-abused-boy-scouts-over-decades,https://www.thetablet.co.uk/news/7419/new-cdf-faces-accusations-prefects-over-handling-of-2012-abuse-case

[18] https://milano.repubblica.it/cronaca/2016/06/29/news/cremona_don_inzoli_condannato-143076468/https://theweek.com/articles/670249/child-abuse-scandal-coming-pope-francis,https://www.timesofisrael.com/pope-defrocks-pedophile-priest-who-claimed-act-was-an-old-jewish-ritual/https://www.lifesitenews.com/blogs/vatican-source-pope-dismissed-cdl-mueller-and-others-for-following-church-r/https://www.usatoday.com/story/news/nation-now/2017/02/25/pope-quietly-trims-sanctions-sex-abusers-seeking-mercy/98399022/.

 

 

[19] https://www.lifesitenews.com/news/new-italian-cardinal-allegedly-played-key-role-in-letting-pedophile-priest-escape-penalties/https://www.bishop-accountability.org/news2021/01_02/2021_02_25_TheGuardianfromAgenceFrancePresse_PriestAccused.htmhttps://www.bishop-accountability.org/2021/07/a-teen-was-accused-of-abuse-inside-vatican-city-powerful-church-figures-helped-him-become-a-priest/https://www.bishop-accountability.org/2021/02/news-analysis-will-the-vatican-investigate-a-cardinal-implicated-in-its-own-abuse-trial/

[20] https://www.bishop-accountability.org/news2018/07_08/2018_08_29_LifeSiteNews_BREAKING_dismissed.htm,

[21] https://www.bishop-accountability.org/bishops/enabling/index.html#Delpini

[22] https://www.bishop-accountability.org/2023/07/pope-chooses-archbishop-with-troubling-record-on-abuse-for-top-vatican-post-statement-by-bishopaccountability-org/https://www.bishop-accountability.org/timeline-archbishop-victor-fernandez-handling-of-the-case-against-rev-eduardo-lorenzo/,

[23] https://www.bishop-accountability.org/2023/09/ddf-ruling-permits-cardinal-ricard-who-sexually-abused-minor-to-vote-in-conclave-minister-in-diocese-of-residence/,

[24] https://www.irishtimes.com/news/social-affairs/religion-and-beliefs/farrell-brothers-the-two-most-senior-irish-clerics-in-the-vatican-1.3377175,https://apnews.com/article/7d37357cb56043c89375364f460158a6https://www.catholicculture.org/commentary/cardinal-farrell-as-camerlengo-astonishingly-ill-timed-announcement/

[25] https://www.catholicnewsagency.com/news/42933/priests-convicted-of-abusing-children-at-argentina-school-for-the-deafhttps://www.bishop-accountability.org/news2017/01/02/2017_01_25_Elizabeth_News_Six_Pope.htmhttps://www.washingtonpost.com/world/the_americas/argentine-court-finds-two-priests-guilty-of-sexually-assaulting-deaf-children-first-convictions-in-long-alleged-abuse/2019/11/25/460af56a-0f8b-11ea-924c-b34d09bbc948_story.htmlhttps://www.independent.co.uk/news/world/americas/pope-francis-child-sex-

[26] https://www.ncregister.com/news/the-father-rupnik-case-a-timelinehttps://www.catholicnewsagency.com/news/253736/what-have-the-jesuits-done-about-rupnik-a-timeline,https://www.pillarcatholic.com/p/the-complex-case-of-fr-marko-rupnik-untangledhttps://www.bishop-accountability.org/2024/02/catholic-priest-said-threesomes-were-like-the-holy-trinity-and-made-me-watch-porn-says-former-nun/https://www.pillarcatholic.com/p/descent-into-hell-an-alleged-rupnik-victim-speaks-outhttps://www.bishop-accountability

[27] Cf. https://rorate-caeli.blogspot.com/2023/12/on-papal-deposition-of-bishops-dr-john.htmlhttps://rorate-caeli.blogspot.com/2024/03/in-defense-of-moderate-position-on.html

[28] https://www.globaltimes.cn/content/1172791.shtmlhttps://stream.org/the-vaticans-alliance-with-china-more-evil-than-we-thought/ Organes d'État : abus de transplantation en Chine, David Matas et Torsten Trey eds. (Seraphim Editions, 2012) ; https://www.theguardian.com/world/2019/jun/17/china-is-harvesting-organs-from-detainees-uk-tribunal-concludes.

[29] https://www.reuters.com/world/china/vatican-confirms-renewal-contested-accord-with-china-bishops-appointments-2022-10-22/, h]ttps://www.vaticannews.va/en/vatican-city/news/2022-10/holy-see-china-provisional-agreement-on-nomination-of-bishops.html

[30] https://www.lifesitenews.com/news/us-govt-report-vaticans-secret-deal-with-china-linked-to-intense-spike-in-catholic-persecution

[31] https://www.correctiofilialis.org/Défendre la foi contre les hérésies actuelles (Arouca Press, 2021), John Lamont & Claudio Pierantoni eds.

[32] Anders Gerdmar, Racines de l'antisémitisme théologique (Brill, 2009).

[33] Labourdette, Marie-Michel O.P. ; Nicolas, Marie-Joseph O.P. ; Bruckberger, Raymond-Léopold O.P. Dialogue théologique : pièces du dèbat entre 'La Revue Thomiste' d'une part et les R.R. P.P. de Lubac, Danièlou,Bouillard, Fessard, von Balthasar, SJ, d'autre part (Saint- Maximin: Les Arcades , 1947). La réponse thomistique à la Nouvelle Théologie, Jon Kirwan éd., Matthew K. Minerd tr. (Catholic University of America Press, 2023). Garrigou-Lagrange, Réginald O.P., 'La nouvelle théologie òu va-t-elle?', Angelicum 23 (1946), 126-145; 'Vérité et immutabilité du dogme', Angelicum 24 (1947), 124-139. Roberto de Mattei ed., Vecchio e nuovo modernismo. Radici della crisi nella Chiesa (Roma: Edizioni Fiducia, 2018).

[34] https://www.bishop-accountability.org/news2014/11_12/2014_11_23_John_Telegraph_English_%27lobbied.htmhttps://www.lifesitenews.com/news/breaking-st-gallen-group-cardinal-dies/