Nous vivons une époque mouvementée. Tandis que le Hamas a réussi à infiltrer de nouveau le territoire d'Israël, risquant de provoquer une nouvelle flambée de violence dans le territoire de Gaza, et que l'Ukraine, au lieu de remporter des victoires décisives dans sa contre-offensive, comme on a essayé de nous le faire croire, est au bord de l'effondrement, ce qui pourrait entraîner un crash bancaire sans précédent, des rumeurs font état d'une initiative inouïe de réforme de la législation des conclaves au Vatican...
Le Remnant a appris que le cardinal Ghirlanda cherche à convaincre le pape François d’entreprendre un acte véritablement révolutionnaire, en révolutionnant qui élit le pape. Professant le « retour à l’Église primitive », l’idée serait que les cardinaux-électeurs, dont la majorité a été choisie par le pape François, représentent 75% des voix, tandis que les 25% restants seraient composés de laïcs, de femmes et de religieuses, nommés par le pape François avant la vacance du siège apostolique.
Des sources bien informées du Vatican ont confirmé au Remnant qu’une série de rencontres ont eu lieu à Santa Marta depuis la fin du printemps entre le pape François et le cardinal jésuite canoniste italien Gianfranco Ghirlanda, avec un objectif spécifique : réformer la constitution apostolique de 1996 du pape Jean-Paul II sur la vacance du Siège apostolique et l’élection du Pontife romain, Universi Dominici Gregis.
Depuis la fin du mois d’août, ces réunions sont devenues plus fréquentes et se sont tenues sur une base hebdomadaire jusqu’au début de l’assemblée synodale, début octobre.
Professant le « retour à l’Église primitive », l’idée serait que les cardinaux-électeurs, dont la majorité a été choisie par le pape François, représentent 75% des voix, tandis que les 25% restants seraient composés de laïcs, de femmes et de religieuses, Nommé par le pape François avant la vacance du siège apostolique.
Le document à l’étude exclurait des Congrégations générales précédant le début d’une élection papale tous les cardinaux sans droit de vote, c’est-à-dire tous les cardinaux qui ont atteint l’âge de 80 ans. Beaucoup soutiennent que le Pape est fait dans les Congrégations générales, car c’est dans cette phase préparatoire que les problèmes auxquels l’Église est confrontée, et les qualités nécessaires à un candidat approprié, sont discutés. Compte tenu de la longue expérience des cardinaux de plus de 80 ans et du rôle central qu’ils jouent dans la formation des idées des cardinaux-électeurs, leur exclusion serait largement perçue comme blessant le Sacré Collège et le conclave pontifical. Il réduirait également à une minorité encore plus petite dans les discussions les cardinaux qui n’avaient pas été nommés par le pape François.
Le document changerait aussi radicalement les procédures et l’organisation des Congrégations générales, en éliminant les sessions plénières (où tous les cardinaux se réunissent en tant que corps) et en établissant de petits groupes de travail avec une tête pour guider les discussions, semblable à l’assemblée synodale d’octobre 2023.
Alors qu’on dit que le pape François a l’intention de réformer le conclave pontifical dans un style plus « synodal », on nous dit qu’il n’a pas encore donné un « oui » définitif au document, qui, s’il est promulgué, rencontrera certainement une résistance considérable de la part des membres du Sacré-Collège.
S’il était promulgué, le document serait largement considéré comme représentant un bouleversement ecclésial et théologique des élections papales. Alors qu’on dit que le pape François a l’intention de réformer le conclave pontifical dans un style plus « synodal », on nous dit qu’il n’a pas encore donné un « oui » définitif au document qui, s’il est promulgué, rencontrera certainement une résistance considérable de la part des membres du Sacré Collège.
Commentaire de fr. Alexis Bugnolo
Ceux qui ont connu le pape Benoît XVI comme étant résté pape jusqu’à sa mort, mais qui ont, malicieusement et intentionnellement, boycotté l’élection de son successeur le 30 janvier, pourraient bientôt voir le jour où leur trahison envers le Christ, le pape Benoît XVI et saint Pierre détruira à jamais la papauté, d’une façon ou d’une autre. Tous se sont opposés aux vaillants fidèles catholiques de l’Église de Rome qui ont voulu mettre fin à la crise dans l’Église, les poignardant dans le dos de la manière la plus vile avant et après l’assemblée du 30 janvier. L’ordre canonique de l’Église a été rétabli ce jour-là, mais un bien meilleur homme aurait pu être élu si les fidèles avaient été encouragés à y assister et à les nommer. Pour mémoire, j’avais voté pour Mgr Henry Gracida et j’ai exhorté trois fois que l'on vote pour lui.
Un pape peut-il modifier la procédure d’élection de son successeur? Oui. Y a-t-il une limite à son pouvoir? Oui. De quoi s’agit-il?
La Tradition apostolique.
Ainsi, un pape peut établir par la loi que son successeur soit élu par n’importe quel nombre ou combinaison de catholiques de l’Église de Rome, du clergé, religieux ou laïcs. Mais il ne peut PAS exclure le clergé du diocèse de Rome, ni inclure le clergé ou les laïcs ou les religieux qui ne sont pas de l’Église de Rome, c’est-à-dire des diocèses de banlieue ou du diocèse de Rome.
Par conséquent, si le pape François établit une loi dans laquelle il admet à l’élection comme membres votants laïcs ou religieux ou clergé qui ne sont pas canoniquement membres du diocèse de Rome ou l’un des 7 diocèses de banlieue autour de lui, alors l’élection sera ipso facto NULLE et NON AVENUE, puisque le Pape n’a pas l’autorité de modifier la Tradition apostolique, mais seulement pour l'appliquer.
Espérons qu’il commette une erreur aussi fatale afin que les vrais fidèles de l’Église de Rome puissent élire son successeur. Pour ma part, je serai prêt à organiser cela à nouveau.
Soit dit en passant, cette nouvelle prouve que le Vatican est maintenant bien conscient de l’Assemblée du 30 janvier et qu’aucun argument contre la validité canonique de cette assemblée n’est possible puisqu’elle était parfaitement conforme à la Tradition apostolique. En outre, le cardinal jésuite Ghirlanda, que j’ai vaincu dans le débat privé en 2019, semble être devenu un étudiant de mon travail préparatoire pour cette Assemblée, en ce sens qu’il demande maintenant que les laïcs soient autorisés à voter, conformément à la tradition apostolique.