Commentaire de fr Alexis Bugnolo
Si l’on a la grippe et une inflammation pulmonaire sévère, la dernière chose à faire est d’aller à la salle Paul VI, qui est froide et avec plein de courants d'air, et de s’asseoir en présence de centaines d’autres personnes qui peuvent transporter des agents pathogènes innombrables des 5 continents. Mais c’est ce que le pape François a fait aujourd’hui, en omettant de parler, à part quelques mots, d’une voix très douce, en disant qu’il était malade. Les explications du Vatican sur son état de santé continuent de différer du comportement personnel du pape, soit en apparence trop rassurant, soit en contradiction avec ses décisions d’omettre de parler ou d’assister aux événements. Le pape François commet-il un acte de bravade, pour dire au monde qu’il n’est pas aussi malade qu’on le pense, comme Jean-Paul II l’a fait lorsqu’il a refusé dans sa dernière maladie de rester à l’hôpital mais est retourné au Vatican avec une infection grave des voies urinaires, mourant peu de temps après à cause de cette imprudence? Ou est-ce que le pape François n’a pas la grippe, mais souffre d’une autre maladie grave?
Le Daily Beast, une publication marxiste, nous aurait donné la chair de poule le lundi 27 novembre (ci-dessous)… que la santé du pape s’est améliorée et qu’il ira à Dubaï, ce qui aurait pu être vrai, ou pourrait être juste était l’espoir de l’Internationale – un rapport qui a été immédiatement contredit, lorsque le Saint-Siège a affirmé hier que le pape François n’assisterait pas au Sommet sur le climat le 1er décembre. Pourtant, il a affirmé que le pape François recevait des antibiotiques par voie intraveineuse, ce qui se fait uniquement dans les cas graves ou lorsque l’on souffre de problèmes digestifs (comme c'est peut-être son cas, en raison de sa colite dégénérative).