Écrit par fr. Alexis Bugnolo (08/10/2023) - Traduction française autorisée : père Walter Covens
Les médias catholiques sont remplis ces jours-ci d'informations sur le Synode sur la synodalité, mais sans tenir compte de la véritable synodalité catholique prescrite par le droit canonique.
La fausse synodalité est organisée par un homme dépourvu du munus pétrinien, qui prétend être le Saint-Père, alors que le vrai pape, Benoît XVI, est à la retraite, mais n'a pas abdiqué.
La fausse synodalité est organisée à la manière de la réunion nationale du Parti communiste chinois, avec un ordre du jour secret, des discussions et des objectifs inconnus.
La fausse synodalité craint la transparence, la foi, la tradition et toute expression de moralité saine, tout cela étant considéré comme une menace pour l'ouverture de la nouveauté hérétique, qui elle-même est reconditionnée d'une manière très blasphématoire comme étant ouverte à l'Esprit Saint.
Mais la vraie synodalité se trouve dans le droit canonique.
Les cardinaux qui restent catholiques invitent tous les archevêques et évêques de la province ecclésiastique de Rome à une réunion, ainsi que le pape François. Ils invitent également tous les responsables des instituts pontificaux de religion, des universités pontificales et des séminaires pontificaux.
Ils se réunissent ensuite en synode et demandent à Jorge Mario Bergoglio d'expliquer sa foi personnelle. Ils lui posent des questions et écoutent ses réponses. Ils lui expliquent également ce que l'Église a toujours enseigné et cru. Et ils lui demandent s'il croit à tout cela, ou s'il accepte ceci ou cela et rejette ceci ou cela.
Ensuite, ils votent pour convoquer un concile provincial au motif que Jorge Mario Bergoglio est un catholique douteux, puisque ses réponses démontrent que le Siège apostolique est empêché ; et si la majorité reconnaît que le Siège est empêché, ils élisent l'un des évêques de la province pour qu'il convoque un concile provincial.
Ensuite, dans la même salle, le même jour, ils votent pour savoir si Bergoglio est ou n'est pas catholique. S'ils estiment qu'il est hérétique, apostat ou schismatique de l'Église, ils le réprimandent formellement.
Et s'il refuse la réprimande en refusant d'abjurer ses erreurs, ils votent alors pour déclarer le Siège apostolique légalement et légitimement in sede vacante, conformément au canon 1364 qui déclare séparé de l'Église catholique tout homme qui professe une hérésie publique manifeste et persistante.
S'il abjure ses erreurs, ils lui soumettent une liste de personnes à destituer immédiatement, qu'il doit signer, et s'il refuse, ils déclarent ces hommes excommuniés et défroqués, et demandent à Bergoglio d'abjurer à nouveau ses erreurs, s'il refuse de se séparer de ces hérétiques, ils le déclarent hérétique récidiviste, et procèdent à la déclaration de vacance du Siège Apostolique, comme auparavant.
Il s'agit là d'une véritable synodalité catholique.
Tout le reste n'est que vaines paroles.
CREDITS : Image du Concile provincial de la Province romaine, tenu en l'an 1046 de notre ère, à Sutri, en Italie, au cours duquel trois papes ont été déposés parce qu'ils avaient été élus de manière invalide ou parce qu'ils étaient de faux prétendants.
NOTE AUX LECTEURS : Le Frère Bugnolo n'écrit pas d'éditoriaux pour son propre plaisir. Si vous ne les partagez pas avec les cardinaux, les évêques et les prêtres, il a écrit en vain. Chacun d'entre vous a aussi le devoir de sauver l'Église.