Écrit par fr. Alexis Bugnolo ((29/07/2023) - Traduction française autorisée : père Walter Covens
Cette image représente une rencontre qui n'a probablement jamais eu lieu car, pendant son pontificat, le bienheureux Urbain II, qui a lancé la première croisade et dont la fête est aujourd'hui le 29 juillet, était rarement à Rome, et Saint Bruno, le fondateur des Chartreux, s'il a rencontré le bienheureux Urbain II, c'était au concile de Brindisi en 1091. Il ne s'agit pas d'un manque de respect envers le bienheureux pape, car cette peinture a été exécutée par Zubaran 28 ans après la canonisation de saint Bruno le 17 février 1623 par le pape Grégoire XVI, alors que le bienheureux Urbain II n'a été béatifié que le 14 juillet 1881 par le pape Léon XIII, et n'a donc pas d'auréole.
Au fil des ans, la fausse opposition descend à des niveaux moraux de plus en plus bas et, la plupart du temps, je l'ignore, mais elle s'est récemment abaissée à un point d'infamie tel que je me dois de publier au moins un commentaire pour la démasquer.
Ils prétendent que je ne vois pas - ou que je refuse de voir - que Jorge Mario Bergoglio est un hérétique.
Pourtant, c'est dans ces mêmes pages, en 2015, que j'ai été l'un des premiers à le dénoncer pour hérésie parce qu'il nie l'approbation divine de la peine capitale.
À l'époque, la prétendue opposition a ricané, aboyé et m'a diffamé pour mon jugement. (Vous voyez, ils sont tous des socialistes refoulés et donc opposés à la peine capitale).
Aujourd'hui, ils disent que je suis malhonnête pour affirmer que Bergoglio n'est pas un hérétique.
Mais je n'ai jamais prétendu une telle chose. C'est eux qui l'ont affirmé il y a 8 ans et qui n'ont changé de position que récemment, disons après le 30 janvier, parce que la vérité est qu'ils détestent la fonction papale et qu'ils aiment plutôt mentir et mendier.
C'est pourquoi je suis le seul à demander qu'un concile provincial réprimande cet homme. Et pourquoi personne n'a pris de mesures à cet égard, à l'exception de certains de mes lecteurs qui ont écrit des lettres.
NDT : Certains théologiens et canonistes croient qu’un pape pourrait tomber dans l’hérésie. Selon eux, il devrait donc être déposé par un Concile général. Cette théorie date du Décret de Gratien (XIIe siècle). Elle entraîne le risque du conciliarisme et du gallicanisme. Cette théorie a été adoptée par des théologiens bien établis (Cajetan, Jean de Saint-Thomas...). Elle a été réfutée par saint Robert Bellarmin.
Le fait est qu'en tant que catholique, et non comme ces escrocs des âmes, je reconnais que si, avec mon jugement personnel, je discerne l'hérésie chez cet homme, je n'ai pas l'autorité pour le déclarer tel, ni le charisme pour discerner s'il est persistant dans son hérésie, au point de tomber sous le coup de l'excommunication ipso facto du canon 1364, qui résume succinctement l'ancienne discipline.
Seuls les évêques d'un concile légitime agissant ensemble ont un tel charisme et une telle autorité.
Mais mes adversaires pensent tous qu'ils ont ce charisme, chaque fois qu'ils récitent plus de chapelets que leur voisin en une seule journée. (Sarcasme).