Écrit par fr Alexis Bugnolo (21/02/2023) - Traduction française autorisée : père Walter Covens
On pourrait penser qu'avec la mort du Saint-Père, le pape Benoît XVI, les médias contrôlés par les mondialistes laisseraient l'homme en paix.
Mais non.
Parce que le pape Benoît XVI était le premier pape depuis peut-être un siècle - depuis l'élection de Saint Pie X - dont les puissances du monde du moment NE VOULAIENT PAS.
Dès le premier jour de son élection, il a été vicieusement attaqué. Il a même fait remarquer à son biographe que s'il mentionnait un tant soit peu l'Église en Allemagne, un chœur de journalistes frénétiques répondrait par des calomnies dès le lendemain.
Le pape Benoît XVI a peut-être été un homme extrêmement doux, mais ceux qui ont écouté tout ce qu'il a dit, reconnaissent qu'il a appelé un chat un chat, quand la situation l'exigeait.
Mais non, ils ne le laisseront pas en paix.
La Repubblica, le quotidien communiste de Rome, reprend l'allégation non confirmée selon laquelle le jour de l'élection non canonique de Bergoglio, le 13 mars 2013, le pape Benoît XVI l'aurait appelé par téléphone. - Même si le pape Benoît XVI le raconte différemment à son biographe.
Voyez-vous, puisqu'il est mort, les anciens secrétaires du pape Benoît XVI peuvent prétendre tout ce qu'ils veulent, car le pape ne peut plus les contredire.
Cette accusation régurgitée est faite par Xureb, l'autre secrétaire moins célèbre, en qui le pape Benoît XVI avait tellement confiance qu'il lui a ordonné de servir Bergoglio après mars 2013.
Pour sa part, Esquire - je ne ferai pas de lien vers l'article car FromRome.Info est un site familial - ressasse le récit dominant de ces dix dernières années. Contrairement à La Repubblica, Esquire a l'honnêteté d'admettre que tout n'était pas aussi rose que présenté. Ils admettent que les catholiques ont douté de la validité du Conclave de 2013, une fois que les révélations de démarchage électoral ont été dévoilées. - FromRome.Info a mené la charge et est et reste le principal site à couvrir cette controverse, qui a éclaté en novembre 2014, quand Austen Ivereigh a vendu la mèche dans sa biographie de Bergoglio, intitulée "Le grand réformateur". Voir mes reportages sur Team Bergoglio.
Esquire se lamente ensuite que certains catholiques aient même douté de la validité de la Renonciation ! Oui, vous pouvez entendre de la moquerie dans le ton de leur rapport.
Tout le but du rapport d'Esquire est d'apaiser les consciences, et de faire croire que la bataille est terminée, puisque le problème est mort.
Mais je demande, à la distance de 7 semaines, pourquoi tous ces marmonnements nerveux au sujet de choses passées depuis longtemps?
Je pense savoir pourquoi.
Parce que lorsque vous réalisez que votre joueur principal sur le terrain ne défend plus votre but, mais celui de votre adversaire, que pouvez-vous dire à vos fans ? Qu'il a changé d'équipe ? Certainement pas.
Attendez un peu.
Je prévois qu'au printemps, les médias grand public publieront l'histoire selon laquelle le pape François subit des pressions de la part des conservateurs. Et les "sédévacantistes B16" sauteront sur l'occasion pour expliquer leur plus grande peur : qu'il existe un Dieu qui a donné à l'Église de Rome l'autorité d'élire son propre évêque et de faire bénéficier cet homme de la prière sacerdotale du Christ. - Ensuite, lorsque ce récit ne semble pas fonctionner, ils inventeront une sorte de théorie psychologique, prétendant que le Pape François est sous une sorte de contrainte pour imiter le Pape Benoît XVI dans l'orthodoxie, comme un homme est incité à imiter son père après la mort de celui-ci. - Préparez votre pop-corn !