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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


NOUS DEVONS ÉCOUTER LE PAPE BENOÎT XVI, ET SUIVRE SON EXEMPLE

Publié par dominicanus sur 20 Décembre 2022, 12:42pm

Catégories : #Benoit XVI, #Il est vivant !, #Porta fidei, #actualités

Nous devons passer d'une église de lamentation et de plainte à une église d'action et de zèle pour l'apostolat.

 

 

We have to shift gears from a church of lamentation and complaint, to a church of action and zeal for the apostolate.
WE NEED TO LISTEN TO POPE BENEDICT XVI, AND FOLLOW HIS LEAD

Écrit par fr Alexis Bugnolo (19/12/2022) - Traduction française autorisée : Louis Lurton

 

 

La charité ne présume pas du mal

 

Cet enseignement de l'Apôtre Paul est la caractéristique du discernement. Mais si beaucoup ne le pratiquent pas, d'aucuns le pratiquent mal.

 

Cette règle de discernement s'applique aux questions prima facie (choses considérées à première vue).  C'est-à-dire qu'à première vue, quand on ne sait rien d'autre, on ne doit pas présumer du mal, quand la chose n'est pas mauvaise en soi, ou mauvaise en raison de ses circonstances manifestes.

 

Mais d'aucuns pratiquent mal cette règle parce qu'ils l'étendent au-delà de son sens raisonnable, aux questions secunda facie (choses considérées sous une deuxième lumière).  Et en insistant ainsi sur le fait que nous ne devons pas penser du mal de quelque chose ou de quelqu'un qui a prouvé qu'il est mauvais ou allié au mal par quelque fait concret indiscutable ou par quelque disposition prépondérante déjà manifestée.

 

Et c'est là que nous échouons dans notre soutien au pape Benoît XVI.

 

Car si nous pouvons nous lamenter sur le fait que les petits agneaux ont un joug lourd à porter, parce que le Saint Père est silencieux, pourquoi ne nous lamentons-nous pas sur le fait que nous, qui connaissons la vérité, faisons si peu pour sauver ces âmes ?

 

Ainsi, après ma Lettre de Noël au Pape Benoît XVI, je m'en voudrais de ne pas ajouter une exhortation à tous ceux qui sont en communion avec le Pape Benoît XVI.

 

Nous devons suivre l'exemple du Saint-Père et dresser un bilan de ce qu'il a fait et pourquoi il l'a fait. S'il a jugé que la seule façon de débarrasser l'Église de la corruption était d'entrer dans un siège empêché et de mettre en place un rempart canonique inattaquable contre l'innovation - ce qui est en vérité l'acte le plus traditionaliste qu'un pape ait jamais fait en 2000 ans - nous devons reconnaître que le Saint-Père a déclaré - comme l'a déclaré Mgr Gänswein à l'Université Grégorienne en mai 2016 - un état d'urgence exceptionnel dans l'Église.

 

Cela signifie que nous avons eu tort de présumer que les cardinaux et les évêques qui se sont alliés à Bergoglio et au putsch de Benoît soient de bonne volonté. Car s'ils étaient de bonne volonté, le Saint-Père n'aurait jamais fait ce qu'il a fait.

 

Et il est évident, après 10 ans de discussion autour de la Declaratio de Benoît XV, que presque aucun de ceux qui reconnaissent Bergoglio n'est de bonne volonté. En effet, plus de 99% d'entre eux, après avoir vu la preuve que Benoît XVI est le Pape, continuent à reconnaître Bergoglio.

 

Et cela, c'est de la mauvaise volonté qui empeste des cœurs corrompus par l'amour du monde, de la chair et du Diable.

 

Et parce que cette mauvaise volonté consiste à refuser de reconnaître le véritable Vicaire de Jésus-Christ sur Terre, il ne peut y avoir de présomption lorsque nous disons qu'ils sont ipso facto excommuniés et perdent toute fonction et juridiction dans l'Église, selon le canon 1364, car il est impossible de détenir une quelconque dignité, fonction ou munus dans l'Église et de nier en même temps le Vicaire du Christ (cf. canon 1331, §2, iv.) Ainsi, ils n'ont aucune autorité sur nous, et tout siège épiscopal dans ces diocèses doit être considéré comme vacant et occupé par un schismatique.

 

 

Et donc, nous devons suivre une autre règle

 

La mauvaise volonté étant manifeste, nous ne pouvons raisonnablement ou moralement présumer de la bonne volonté de telles personnes. Leur persécution quotidienne du bon clergé et leurs attaques quotidiennes contre l'unité de l'Église et l'enseignement du Christ et des Apôtres auraient dû en être une preuve suffisante.

 

Benoît XVI a vu tout cela il y a 10 ans. Et c'est pourquoi il refuse d'avoir quoi que ce soit à faire avec eux. Et eux avec lui. C'est là le véritable Schisme de l'Église, malgré ce qu’en peuvent prétendre les harceleurs à l'esprit démoniaque de l'Église bergoglienne.

 

Le Schisme contre le Pape Benoît XVI a commencé au début de son pontificat. Désespéré parce qu'il ne trouvait aucun allié au sein de la Curie romaine, il est entré dans en Siège Empêché. Il attend que des alliés se lèvent, et s'il tarde à revenir en guerre ouverte, c'est parce que nous ne lui avons pas encore donné la fidélité et le service requis.

 

Et en cela il exerce sa prérogative du canon 333 §2, par lequel il a la pleine liberté d'exercer l'Office Pétrinien de la manière qu'il juge la meilleure.

 

Ainsi, en plaçant l'Église dans un état d'urgence et d'exception, il soumet à notre réflexion le fait que nous devons agir en toutes choses dès maintenant par cette charité qui cherche d'abord le salut des âmes, qui est la règle la plus élevée du droit de l'Église (cf. canon 1752).

 

Pour notre part, la charité exige que nous ne restions pas immobiles, laissant périr des millions d'âmes qui savent que Benoît XVI est le pape. Ces âmes ont un plus grand droit aux sacrements et à être servies par le clergé que tous les autres fidèles ! Car elles sont l'Église, elles sont dans la communion la plus complète avec le Christ, à travers son Vicaire, le Pape Benoît XVI.

 

Le temps est donc venu pour nous de faire le point sur ce que le Pape Benoît XVI a fait et de commencer à agir comme des catholiques devraient agir. Nous devons accueillir à nouveau dans les rangs des vrais catholiques ceux qui sont quotidiennement mis à la porte de l'Église bergoglienne. Et nous devons nous consacrer à fournir au clergé en communion avec le Pape Benoît XVI les fonds et les lieux nécessaires à cet apostolat pour le salut des âmes.

 

Le salut des âmes exige que nous promouvions la création de centres de messe, la formation de séminaristes, l'ordination de prêtres et, oui, même la consécration d'évêques en communion avec le Pape Benoît. En effet, puisque les diocèses manquent d'évêques en communion avec le Siège apostolique, les fidèles de chaque diocèse peuvent élire leur propre évêque, au motif que le Saint-Père est empêché de le faire (cf. Canons 154 & 155), et pour cette raison, puisqu'il n'y a aucune autre autorité dans l'Église romaine pour nommer des évêques que le Pontife Romain, lorsqu'il est empêché de le faire, ce droit revient à son autorité naturelle, qui est l'Église locale elle-même.

 

Tout ce travail, mentionné ci-dessus, est l'étape nécessaire pour vaincre l'Église du Schisme. Le Pape Benoît XVI nous appelle à être ce mouvement anti-schismatique dans l'Eglise. C'est notre devoir. Et nous devons passer d'une église de lamentation et de plainte à une église d'action et de zèle pour l'apostolat.

 

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