Avortement et mariage gay, mariage gay et avortement : il n'y a pas d'autres priorités dans le monde, à tel point que le directeur de Libero, Vittorio Feltri, a souligné ICI l'absurdité du fait qu'en Ukraine, même sous les bombes, cela soit devenu la plus grande urgence. La guerre, la pandémie, le réchauffement de la planète (qui s'est maintenant transformé en "changement climatique", de sorte qu'ils ont raison qu'il fasse chaud ou froid), et toutes les autres urgences réelles ou supposées chères à "l'émotion unique" (mise à niveau de la pensée unique), passent maintenant au second plan.
Il est temps de tenir un discours difficile mais nécessaire. Ces deux cas, promus de manière obsessionnelle-compulsive par les habituelles élites mondiales-maçonniques-progressistes, N'ONT RIEN À VOIR avec une préoccupation sincère pour les femmes ou les personnes d'orientation homosexuelle.
Ils ne servent pas seulement, de manière utilitaire, à réduire démographiquement la population, mais sont plutôt les outils les plus efficaces d'une manipulation de masse, d'une révolution psycho-anthropologique et morale menée pour désancrer les peuples de la pensée logique et de la réalité objective, en coupant définitivement les ponts avec l'héritage chrétien. Un lavage de cerveau planétaire.
En effet, parmi les très rares et indubitables certitudes du monde, il y a le fait que les enfants, qui naissent de l'UNION ENTRE UN HOMME ET UNE FEMME, doivent être PROTÉGÉS.
L'avortement et le mariage homosexuel, en revanche, RENVERSENT CES ÉVIDENCES. Dès que vous parvenez à convaincre des milliards de personnes que supprimer une vie humaine naissante et légaliser une union qui est constitutionnellement antithétique à la création de nouveaux individus est un acte social, un acte d'amour, vous les avez dans le creux de la main. C'est comme convaincre les masses que les ânes volent et que le soleil est bleu.
Cela signifie qu'à ce moment-là, les citoyens auront atteint un tel niveau de brutalisation rationnelle qu'ils seront de la cire entre les mains de quelques-uns : on peut les convaincre de n'importe quoi, qu'il y a des extraterrestres, que les insectes sont délicieux, qu'ils doivent être géolocalisés même lorsqu'ils vont aux toilettes, que l'eau et l'air doivent être rationnés. L'objectif est le suivant : subvertir dans les masses le lien résiduel avec la logique et l'objectivité afin de les subjuguer et d'annihiler toute possibilité de rébellion.
La RÉALITÉ OBJECTIVE est, en fait, qu'aucun "amas de cellules" humain autorisé à se développer librement ne deviendra PAS un être humain. Aucun de vous, lecteurs, n'a déjà été un amas de cellules ou un fœtus, et si vous lisez ceci, c'est parce que vous êtes né d'une mère qui ne vous a PAS avorté. La vie humaine commence avec la fécondation de l'ovule. Point. En fait, l'avortement est maintenant pratiqué au neuvième mois parce qu'on a bien compris que la distinction entre avant et après le troisième mois n'était qu'une ridicule tache de couleur. Ce qui pourrait, tout au plus, être légitimé, c'est la situation à l'intérieur/à l'extérieur du corps de la femme, mais il faut alors se résoudre à l'une des conquêtes les plus banales de la société laïque et libérale : "Le droit de brandir son poing s'arrête là où commence le nez de l'autre.". La liberté d’agir sur notre corps finit là où commence le corps d’un monsieur Dupont qui vient au monde pour ses affaires.
Lorsque, donc, vous introduisez l'idée que rendre service aux femmes ne consiste pas à les assister et à les protéger, en facilitant, tout au plus, l'adoption d'un enfant non désiré, mais à leur fournir un permis de tuer comme à James Bond, cela signifie que vous avez déjà atterri avec votre fusée sur un sol lunaire mou.
De même, matrimonium (mariage) vient de mater (mère) et a toujours été, dans toutes les sociétés du monde, exclusivement hétérosexuel (bien que pas toujours monogame) et n'a JAMAIS protégé les sentiments labiles, mais seulement le noyau civil-administratif, l'alliance où naissent les nouveaux citoyens avec le meilleur habitat pour grandir. Et à propos de la "cerise" de l'utérus de substitution, comment pourrait-on jamais considérer comme un acte d'amour le fait de commander un enfant à une femme, en le privant de sa mère ?
Donc, si vous parvenez à convaincre les masses du bien-fondé de ces absurdités illogiques, en les présentant comme des "réalisations de l'État laïque", VOUS AVEZ GAGNÉ. Cela signifie que Pathos, l'émotion, la sentimentalité, l'"empathie", le piétisme rustre ont subjugué Logos, la logique, la pensée rationnelle qui établit la vérité. Ce n'est pas un hasard si c'est l'arme principale des élites maçonniques pour manipuler les masses, et elle est appliquée à tout, non seulement à la destruction de la famille naturelle, mais aussi à l'orgie de droits, à l'immigrationnisme, à la privation de liberté, à l'annihilation des différences et des identités, tout cela pour créer un nouvel individu sans sexe, sans force, sans famille, sans ethnie, sans racines, sans culture, sans intelligence, sans patrie, sans traditions, sans langue, qui peut être maîtrisé et exploité comme une poule reproductrice.
Et en effet, Benoît XVI, le seul vrai pape, (in sede impedita, comme nous l'avons montré dans 'Codice Ratzinger', éd. Byoblu), n'a pas parlé par hasard de l'avortement et du mariage gay comme de 'signes de l'Antéchrist'. Évident, du point de vue catholique : si le Christ est le Logos, le Verbe incarné, l'Antéchrist ne peut être que le A-logos, l'Illogique par définition qui domine, précisément, en utilisant le Pathos. Et toutes les pièces s'imbriquent, comme vous le voyez.
Ce n'est pas une coïncidence si nous avons appelé l'anti-Pape Bergoglio, le "seigneur du Pathos", par opposition au "seigneur du Logos", Benoît XVI.
Vous comprendrez donc pourquoi Bergoglio a été placé de force sur le trône de Pierre et encadrerez parfaitement sa conduite schizophrénique précisément sur l'avortement et le mariage gay. Récemment, le rédacteur en chef du quotidien La Nuova Bussola, Riccardo Cascioli, a écrit un article ICI intitulé "Le pape et l'avortement, quelque chose ne colle pas" qui, lui aussi, ressemble un peu au "Je croyais avoir vu un chat" de Titi et Grosminet. Oui, Monsieur le Directeur, quelque chose ne colle pas, cela fait deux ans que nous vous disons que Bergoglio n'est pas le pape, ICI mais vous ne nous entendez pas de cette oreille.
En fait, il est absurde que Bergoglio fasse de grandes envolées comme "l'avortement, c'est comme engager un tueur à gages", pour faire le bonheur des catholiques et s'en moquer, et qu'il appelle ensuite Emma Bonino, qui a six millions d'avortements sur la conscience, "une grande Italienne". Et de son copain Pannella, Bergoglio a dit qu'il appréciait son engagement dans les NOBLES CAUSES.
En outre, "François" donne la communion (bien que consacrée en communion avec un antipape) aux turbo-avorteurs Biden et Nancy Pelosi, qui ne se lassent pas de faire la propagande de l'avortement au neuvième mois. Avant les référendums sur l'avortement en Irlande (2018) et à Saint-Marin (2021), où le oui l'a emporté de manière inattendue, bien que les citoyens soient en grande majorité catholiques, avez-vous entendu Bergoglio mentionner quoi que ce soit à ce sujet ? NON. Il s'est toujours contenté de pleurer sur le fait accompli, et sa "sincérité" peut être comprise par l'indifférence avec laquelle il accueille les quelques succès des pétitions pro-vie. Lorsque la Cour suprême des États-Unis a refusé de reconnaître l'avortement comme un droit, il a déclaré qu'il "respecte la décision" mais qu'il n'est pas en mesure d'entrer dans les questions juridiques techniques.
Sans parler du mariage homosexuel : l'Argentin s'est dit "personnellement favorable aux unions civiles", qui légalisent, d'un point de vue catholique, le deuxième des "quatre péchés qui crient vengeance au ciel", avec l'homicide volontaire, l'oppression des pauvres, la fraude au juste salaire de ceux qui travaillent. Il n'a pas le moins du monde sanctionné la centaine de prêtres qui ont béni des couples homosexuels en Allemagne.
Comme Mattia Spanò l'a bien compris en parcourant le livre des interviews de Bergoglio, publié par LEV, voici comment il a répondu en 2013 à un journaliste brésilien qui lui demandait : "Pourquoi n'avez-vous pas parlé aux jeunes du Brésil de l'avortement et du mariage gay ?"
Bergoglio : "L'Eglise s'est déjà exprimée sur ce sujet, il n'était pas nécessaire d'y revenir".
La technique est claire, n'est-ce pas ? Vous n'avez pas besoin de sortit de Polytechnique pour le comprendre.
Cela explique parfaitement pourquoi Benoît XVI a subi d'atroces pressions pour se retirer et pourquoi un antipape qui parle de fraternité universelle, félicité par 70 loges maçonniques internationales, et qui mène un milliard 285 millions de catholiques par le bout du nez en faisant le jeu de l'Ennemi, a été mis à sa place.
Il n'est donc pas nécessaire d'être croyant pour être contre la manipulation des masses, la bêtise induite et donc contre les instances dirigeantes de ce dessein qui pour les croyants est diabolique et pour les laïcs est terriblement destructeur et anti-humain.
Un "État laïc" ne signifie pas un État qui renonce à la pensée logique.