Nous pouvons dire « année nouvelle, vie nouvelle » car nous l'avons vue « de nos yeux », nos mains l'ont touchée... et ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons » (cf. 1 Jn 1, 1-3). La Vie Nouvelle qu'année après année et instant après instant nous pouvons célébrer, s'appelle Jésus Christ.
Cela signifie que ni le mensonge, ni le chaos, ni la mort, ont le dernier mot, depuis que Quelqu'un a eu la folie ou l'audace de proclamer « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Et nous croyons à cette Vie Nouvelle qui s'est fait l'un de nous, qui a dressé sa tente de la rencontre au milieu des affrontements de nos embûches. Ou il était fou pour dire ces choses, ou il était tout simplement Dieu... et vrai Homme. L'Evangile de ce dimanche est une invitation à la vigilance. Une série d'impératifs tenteront de nous faire entrer dans l'émerveillement de cette attente : « redressez-vous et relevez la tête... Tenez-vous sur vos gardes... Restez éveillés et priez en tout temps » (Lc 21, 34-36). Cela vaut la peine d'écouter ce cri de notre coeur qui nous réclame continuellement le miracle d'une nouveauté qui ne périme pas, et de reconnaître que Quelqu'un, comme personne d'autre et pour toujours, a pris ce cri au sérieux, a embrassé le cri du coeur humain, de mon coeur. Et depuis lors, je peux recommencer à espérer et offrir le bonheur.