Juin 1926. L’épiscopat mexicain décrète une mesure absolument inédite, qui devait entrer en vigueur le 31 juillet : la suspension du culte public. Pour la première fois, dans l’Église universelle, le clergé cesse partout de célébrer la messe, il cesse d’administrer les sacrements dans l’ensemble des lieux de culte ouverts aux quinze millions de catholiques mexicains.
Juillet 1926. Le destin du catholicisme mexicain bascule dans l’extraordinaire. Car voici que ce peuple qui avait tout supporté du despotisme maçon, comme des bandits qui ravageaient le Mexique avant lui, voici qu’il ne supporte pas qu’on le prive des sacrements de sa religion.
A partir du mois d’août 1926, les catholiques mexicains éprouvent le sentiment tragique d’avoir dressé tous les pouvoirs contre eux. Rome se tait. La troupe viole et fusille sans jugement. Le gouverneur fait pendre les leaders catholiques. L’évêque les prive des sacrements – C’est une apocalypse, indifférente au monde entier, dans le cœur du Mexique chrétien.
(à suivre, avec l'aimable autorisation de l'auteur)