Malgré des dizaines de milliers de signataires contre la théorie du Genre dans les programmes de Première
Luc Chatel fait obstinément l'autruche !
Avant vos vacances
faîtes deux bonnes actions!
Interpellez directement le Premier ministre contre le Gender
en collant le texte ci dessous sur le site de Matignon ou en redigeant le vôtre
http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire
Depuis la plage ou la montagne, envoyez lui cette carte postale pour lui dire votre détermination sans faille.
http://ecole-deboussolee.org/wp-content/uploads/2011/07/gender1_recto-verso_planche.pdf
Faites circuler ces propositions autour de vous !
Idée de texte à coller dans le formulaire de Matignon
Monsieur le Premier ministre,
La réforme de la classe de Première conduite par Monsieur Chatel voit l'arrivée de la théorie du genre ou théorie du « gender » dans les programmes et les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre. La théorie du genre est une théorie philosophique et sociologique mais elle nest pas scientifique. Elle affirme que lidentité sexuelle (qui serait un concept psychologique et non biologique) est une construction culturelle relative au contexte du sujet.
Ainsi peut-on lire dans le manuel Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce nest pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à lautre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. »
Ce programme et ces manuels reflètent au moins 3 entorses gravissimes aux valeurs de notre Ecole :
Entorse à sa mission :
Lécole doit former lesprit critique selon les exigences propres de la raison. Le lycée ne saurait dicter des comportements, mais bien former des
intelligences. Il ne doit pas devenir une caisse de résonance des opinions ambiantes et versatiles de la société, sous peine de fragiliser les esprits.
Entorse à sa neutralité :
En feuilletant ces manuels, je nai pu mempêcher de songer à la fameuse lettre de Jules Ferry aux instituteurs : « Avant de proposer à vos
élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous sil se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Si oui, abstenez-vous de le
dire. » Notre code de léducation exige dailleurs le « respect de la personnalité de lenfant et de laction éducative des familles » (art. L. 111-2). Dans ce
domaine extraordinairement intime quest la sexualité, à un âge où les jeunes sortent tout juste de ladolescence et se construisent, ces manuels constituent une grave intrusion dans leur vie. En
tout état de cause, les élèves nont pas à être examinés par lEtat en ces domaines.
Entorse à sa liberté :
On ne peut pas obliger les professeurs de SVT à relayer un discours qui sorte du cadre scientifique. Comment pourront-ils évaluer les élèves et les
préparer aux épreuves du bac sur de telles options partisanes ? Il est clair, au moins, que la théorie du « gender » ne peut être présentée aux élèves que comme un choix philosophique
(dont on voit mal ce quil vient faire dans un cours de SVT !) et non comme une réalité indiscutable.
Il est indispensable que soient réaffirmées les véritables missions de lécole en dissipant les équivoques de ou liées à linterprétation du programme, en garantissant la liberté intellectuelle des enseignants et la liberté de conscience des élèves.
Je demande avec les 32 000 premiers signataires de l'appel de "l'école déboussolée" et selon le principe de la neutralité de l'école publique et de l'égalité républicaine que soit :
- Précisée la portée de la circulaire du 30 septembre 2010 et les programmes que les services de la DGESCO ont voulu
définir.
- Interdit lusage des manuels mis en
cause.
- Garanti que le thème du « gender » ne sera pas à la session 2012 des épreuves anticipées du bac ni aux sessions suivantes.
- Transférée le cas échéant létude du « gender » dans le domaine du débat critique de léducation civique ou de la philosophie.
Assuré que vous saurez vous faire l'écho de cette préoccupation persistante, je vous prie de croire, Monsieur Le Premier ministre, en l'expression de ma haute considération.