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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Qu'est-ce qu'on mange? - Homélie 16ème dimanche du Temps Ordinaire B

Publié par Walter Covens sur 19 Juillet 2024, 22:29pm

Catégories : #homélies (patmos) Année B - C (2006 - 2007)

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Fidèle à notre principe "ananas nature", souvenons-nous que nous sommes dans la "section des pains". Il ne nous échappera pas non plus qu'entre l'évangile de dimanche dernier et celui d'aujourd'hui, un passage a été "sauté".



       Entre les deux, S. Marc relate la mort de Jean-Baptiste dans le cadre d'un repas de fête, organisé avec grand apparat par Hérode qui "aimait l'entendre" mais qui "quand il l'avait entendu était très embarrassé" (Mc 6, 20). C'est l'exemple type du "mauvais repas". La nourriture de ce festin est le fruit véreux de celui qui veut bien manger la Parole de Dieu, mais largement assaisonné des compromis avec le monde, en l'occurrence l'adultère. C'est la "mal bouffe" dans toute sa splendeur. Et, détail macabre, comme nul ne peut servir deux maîtres, Hérode finit par servir à sa concubine la tête de Jean "sur un plat". Bon appétit !



       Une des clés de lecture de l'envoi en mission des Douze, comme nous l'avons vu, est la référence au repas pascal de l'exode avec Moïse comme berger, et au fait que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.



       Par contraste avec le repas d'Hérode, le retour des Douze (dans l'évangile d'aujourd'hui) est marqué par le fait qu'ils n'avaient "même pas le temps de manger". De manger quoi ? Jésus ne leur avait-il pas dit de ne pas emporter de pain pour la route (Mc 6, 8) ? "Les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu'ils avaient fait et enseigné". Si nous avions à choisir entre une invitation chez Hérode ou une invitation chez Jésus et les Douze, sachant ce qui est au menu dans les deux cas, quel serait notre choix? Ce n'est pas une question hypothétique. C'est un choix que nous avons à faire continuellement. Faisons-nous le bon choix?



       En ce qui concerne le repas de Jésus et des Douze, on en est resté à l'apéritif. Il leur dit : "Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu." Jésus a pitié d'abord de ses envoyés. La mission n'a pas été de tout repos. Cette pitié de Jésus envers les Douze est-elle ensuite effacée par la pitié de Jésus envers les foules qui débarquent, comme la sympathie d'Hérode pour Jean le sera par la séduction de la fille d'Hérodiade? Les foules vont-elles jouer le rôle de "trouble-fête", et les Apôtres en feront-ils les frais?



       Réponse : "Alors, il se mit à les instruire". Après l'apéritif, voilà le plat de résistance. S. Marc ne nous donne pas le détail du menu, mais nous en avons une idée plus qu'approximative, grâce à S. Jean (ch. 6). Mais il y a une précision que S. Marc n'omet pas de nous donner: "Alors, il se mit à les instruire longuement". Même S. François d'Assise semble l'avoir oublié, lui qui disait à ses disciples de tenir "de brefs discours, car le Seigneur a parlé brièvement sur la terre" (deuxième règle). Or Jésus se mit à les instruire, non pas brièvement, mais longuement! 



       Les Douze, qui ont faim et qui sont fatigués, n'ont rien perdu pour attendre. Au contraire, quelle aubaine! Grâce aux foules qui débarquent sans invitation, ils vont se régaler plus que prévu. La sagesse du monde dit: "Ventre affamé n'a pas d'oreille". Hérode nous montre que c'est le contraire qui est vrai et que c'est ventre repu qui n'a plus d'oreille. Pour bien entendre et goûter la Parole de Dieu, rien de tel qu'un bon jeûne! Jeûnons-nous tous les vendredis (sauf jours de fête et vendredis du Temps de Noël et du Temps Pascale) pour avoir plus d'appétit pour la Parole du dimanche? Dans ce cas, "(le Seigneur ton Dieu) t'a rendu humble, il t'a fait sentir la faim, il t'a donné la manne que ni toi ni tes pères n'aviez connue, pour te montrer que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche du Seigneur" (Dt 8, 3). Bref, l'appétit est la meilleure sauce.



       "Alors, il se mit à les instruire longuement".  Il me semble que cette parole de l'évangile nous donne pas mal à réfléchir. Nous vivons dans un société d'abondance, "de consommation", et nous avons si peu d'oreille pour la Parole. Comme me le disait quelqu'un: "Quand on écoute une homélie, au bout de quelques minutes, on commence à tousser". Nous avons des vacances, et nous en profitons pour écouter la Parole de Dieu ... encore moins que d'habitude. Les pauvres, qui n'ont jamais de vacances et qui ne savent même pas s'ils vont avoir à manger une bouchée de pain ou un bol de riz avant la fin de la journée, eux écoutent longuement celui qui les instruit longuement. Et quand, dans un élan de générosité exceptionnel, nous, les riches, nous organisons des convois humanitaires pour faire parvenir aux sinistrés des guerres et des catastrophes, des vivres dits "de première nécessité", les pauvres, comme cela a été le cas lors de la guerre aux Balkans, nous répondent: "Merci, mais envoyez nous des bibles!". C'est authentique. On avait oublié ça!



       Et aujourd'hui, comme au temps de Jésus, la plus grande pauvreté, celle-là même qui a provoqué la pitié de Jésus, c'est "parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger". Ce n'était pas le manque de pain, ni même le manque de bibles. C'était le manque de bergers. C'était la pauvreté pitoyable de l'eunuque éthiopien avec sa bible dans son char de luxe sur la route qui descend de Jérusalem à Gaza. Le Seigneur a eu pitié de lui et lui a envoyé le diacre Philippe, l'un des Sept, institué pourtant par les Douze "pour le service des repas" (Ac 6, 2). "Comprends-tu vraiment ce que tu lis? Comment pourrais-je comprendre s'il n'y a personne pour me guider?" (Ac 8, 30-31). Il n'était pas normal pour les Douze de délaisser "la parole de Dieu pour le service des repas". Mais l'un des Sept à qui les Douze avaient confié cette tâche est envoyé par "l'Ange du Seigneur" pour annoncer la Parole à un païen, en délaissant le service des repas.



       Cette pauvreté-là, que faisons-nous pour y remédier ? "J'entendis alors la voix du Seigneur qui disait: Qui enverrai-je? qui sera notre messager?" Et j'ai répondu: "Moi, je serai ton messager: envoie-moi." (Is 6, 8). Chaque année, le dimanche du Bon Pasteur (4ème dimanche de Pâques), nous prions pour les vocations. Aujourd'hui, avons-nous déjà arrêté? Pourtant le Seigneur n'est dur ni d'oreille ni de coeur: "Je leur donnerai des pasteurs qui les conduiront; elles ne seront plus apeurées et accablées, et aucune ne sera perdue" (1e lecture). Alors qu'attendons-nous? Le Seigneur attend, lui, que nous lui demandions pour nous donner. Si nous ne demandons pas, c'est que nous n'en voulons pas, comme les Samaritains ne voulaient pas d'Amos: "Va-t-en d'ici", lui disaient-ils (cf. Am 7, 12-15)...

 



       Le Seigneur nous invite aussi à prier avec insistance pour les "misérables bergers, qui laissent périr et se disperser les brebis" (1e lecture), au lieu de passer notre temps à les juger et à les critiquer.

 

 

"Il est vrai, écrit Chiara Lubich, la fondatrice des Foccolare (à l'origine des groupes de partage de la Parole de Dieu pendant la guerre), que certains hommes dans l'histoire n'ont pas dignement rempli leur mission et ont même trahi l'Évangile, plus épris qu'ils furent de l'honneur dont ils se sentaient revêtus que du poids de leur responsabilité, envisageant leur fonction plus comme un pouvoir que comme un service. Mais ne sommes-nous pas tous pécheurs? Ne devons-nous pas avant tout nous juger nous-mêmes? Si nous réfléchissons à cela nous verrons les apôtres et à leur suite les évêques avec davantage de sérénité en comprenant que leur seule vocation est d'être le Christ. La plus grande partie des ministres que Dieu s'est choisi en vingt siècles a certainement tendu vers ce modèle. Si certains d'entre eux ont dévié de ce chemin, rappelons-nous que le Christ, sur cette terre, n'a pu éviter la trahison de Judas. Chaque homme a été créé libre."

 

 


       Quant à ceux qui pensent pouvoir écouter la voix du Seigneur dans leur coeur sans avoir besoin du ministère de l'Église (les partisans de la Scriptura sola), ils sont dignes de pitié eux aussi, car ils sont victimes du complexe anti-bergers. Ils se croient déjà au ciel, déjà arrivés à la sainteté parfaite. Rien de plus périlleux! Certes ce qui distingue l'économie chrétienne de l'économie juive, c'est que Dieu ne parle plus seulement de l'extérieur :

 

 

"Dieu parle aussi de l'intérieur ; (mais) cette parole intérieure doit avoir sa garantie et sa norme dans la parole extérieure, dans le magistère ecclésiastique" (D. Barsotti).

 

 

Ne serait-ce pas la condition pour une véritable paix, non pas celle du monde, mais celle de Jésus?

Il fut saisi de compassion envers eux,  parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.  Alors, il se mit à les enseigner longuement.
Il fut saisi de compassion envers eux,  parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.  Alors, il se mit à les enseigner longuement.
Il fut saisi de compassion envers eux,  parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.  Alors, il se mit à les enseigner longuement.

Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

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R
                 Père, Vous avez compris que mes tensions intèrieures me font oublier la Lumière du Seigneur et l'Appel irrésistible qu'Il nous adresse quand nos coeurs et nos regards sont tournés vers Lui. Vraiment,ll nous attire vers Lui sur les eaux calmes ou tourbillonnantes, et il faut marcher en aveugle guidés par la Lumière intèrieure de l'Amour qui est l'Esprit-Saint.
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W
La Paix soit avec vous !
R
Que le Seigneur me donne Sa Paix qui me fait suivre Ses chemins, non les miens. merci Père, vous nous regardez aussi d'en haut ! F.
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R
On se sent bien chez vous! on a même pour certains envi d'y planter nos tentes et d'aller brouter pas trés loin pour revenir prés de vous, de cette façon, vous ne nous perdez pas de vue.Florence
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W
Il faut toujours monter et descendre.
I
Vos explications m'ont éclairé sur le sujet.<br /> Et fort heureusement, le bien être que je ressens de plus en plus, malgré les difficultés que je peux rencontrer, dans mon coeur et dans ma tête "parole intérieure" trouve son fondement même dans l'enseignement de l'Eglise "le Magistère".
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W
"Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ; sur des prés d'herbe fraiche il me fait reposer."
I
 "Dieu parle aussi de l’intérieur ; (mais) cette parole intérieure doit avoir sa garantie et sa norme dans la parole extérieure, dans le magistère ecclésiastique " (D. Barsotti).<br /> Tout au fond de mon coeur j'entends de plus en plus la parole de Dieu, qui "parle à l'intérieur", et j'essayes chaque jour avec le Christ dans ma vie d'améliorer mes attitudes, mes gestes, mes paroles; "la parole extérieure"<br /> Toutefois, il me faudrait des précisions sur "le magistère ecclésiastique". Merci d'y répondre
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W
La parole "exrérieure" dont parle Divo Barsotti EST le magistère ecclésiastique. Quand S. Pierre ou S. Paul, Benoît XVI ou votre évêque, enseignent les choses de la foi, de la morale, ou de la discipline juridique, c'est une parole qui vous est extérieure et qui garantit la vérité de ce que Dieu vous dit au fond de votre coeur. S'il vous semble que Dieu vous dit "de l'intérieur" quelque chose qui est contraire à l'enseignement de l'Église (le Magistère) en matière de foi ou de morale, vous risquez fort de vous égarer dans l'illusion si vous prêtez foi à la parole "intérieure", plutôt qu'à la parole "extérieure". Je dis "vous", mais cela vaut pour n'importe qui, même le plus intelligent, le plus sage, le plus saint des hommes (ou des femmes).
R
                 Cher père Covens,Pardonnez-moi cet échange, il m'apparaît que pour rester en paix je doive choisir l'effacement et la soumission. Puis-je toujours compter sur vos prières? . Fraternellement .florence
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W
Le contraire ne m'effleure même pas l'esprit. Une cure de silence c'est un jeûne de paroles. Et comme je le disais dans l'homélie "QU'EST-CE QU'ON MANGE ?" rien de tel qu'un jeûne pour mieux goûter la Parole de Dieu. Que le Seigneur vous bénisse ! Priez aussi pour moi.
J
Florence ne manque pas de culot et d'orgueil pour vous dire Père que vous n'êtes pas ouvert à l'Esprit-Saint... Je vous connaît un peu, il n\\\'y a pas plus spiritain et humble que vous (vue vos références: 2 saints prêtres qui sont bien connus de la région où vous êtes -1 prêtre bénédictin et un autre qui est déjà parti vers le Père Céleste, le Père C.A.-<br /> Enfin, q'est-ce que la "scriptura sola" et "dozulé"? Que dit l'Eglise à leur sujet?
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W
"Scriptura sola" (= seulement les Écritures) est une thèse des réformateurs protestants selon laquelle les Saintes Écritures seraient une instance à laquelle un particulier puisse avoir recours pour s'opposer au Magistère de l'Église. L'Église catholique enseigne au contraire que le Magistère tient son autorité du Christ et est l'interprête autorisée de l'Écriture. Elle ne se place pas "plus haut" que l'Écriture, mais plus haut que l'interpétation individuelle de l'Écriture. L'Esprit Saint garantit la fidélité durable de l'Église à ses origines et donc aussi sa fidélité à l'Écriture. En ce qui concerne Dozulé, je te renvoie à la réponse aux commentaires de l'homélie : JÉSUS FAIT SCANDALE ENCORE AUJOURD'HUI.
R
                        Je me suis trompée quand j'ai commencé à vous répondre, car je croyais que vous étiez ouvert à l'Esprit-Saint, au contraire dans ce cas précis vous partez d'une affirmation qui n'évoluera en aucune manière; c'est la raison pour laquelle vous interprétez mal ce que j'écris, quand , par exemple je vous ai cité Sainte Jeanne d'Arc.Et si j'ai répondu si peu, c'est que je ne veux pas faillir au discernement et à la charité. J'y faillis peut'être ici, pardonnez-moi. Cela ne m'intéresse pas de jouer au ping-pong,pardonnez-moi l'expression, mais je choisis l'amour ... vous aussi ,n'est-ce pas? Florence
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R
                          Cher père Covens,<br />           Je me sens visée par vos reproches, notammant au sujet de l'orgueil,pour lequel je vous demande pardon ainsi qu'à Dieu. C'est parce que  je ne suis pas à l'aise dans ces commentaires qui touchent un sujet tabou : celui des prophètes actuels; mais je ne veux pas craindre non plus de me prononcer pour Dieu ...<br /> Mon témoignage personnel vous montrerez que je vis dans l'Eglise que je considère comme ma mère et que je reconnais que toute Parole de Dieu est nourriture et vie pour chacun à l'endroit où il est , dans la situation où il se trouve, avec ses blessures...<br />             Je ne quitte donc pas ce dialogue que j'ai initié , et je reste pleinement à votre écoute. Florence
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W
Je vous avais dit que nous aurions l'occasion de revenir sur le sujet du dialogue que vous avez initié et qui vous pose problème (qui vous scandalise). Ce n'est pas parce que vous avez initié ce dialogue, que j'en parle, mais parce que, dans le droit fil de l'évangile de S. Marc, j'avais l'intention de le faire. Mais si vous vous sentez visée, ce n'est sans doute pas par hasard. Se prononcer pour Dieu, c'est bien, à condtion de ne pas séparer ce que Dieu a uni (Dieu et l'homme, Jésus et l'Église, la hiérarchie et les charismes, l'homme et la femme). Sinon, ce n'est pas pour le vrai Dieu que vous vous prononcez, mais pour un dieu imaginaire. Et si vous vous fiez à votre jugement plutôt qu'au jugement de l'Église, vous risquez de vous laisser égarer par celui qui a égaré Ève et tant d'autres à sa suite.
R
                Père,<br />       Acceterez-vous de comprendre que l'on puisse être à la fois guider par une Parole reçue intèrieurement tout en étant en conformité avec le Magistère et soumis à l'Eglise, car c'est un même Esprit qui nous guide ( et qui guide surtout les "tout-petits") ?  Florence<br />  
Répondre
W
Aucun problème pour "accepter de comprendre" cela. Le problème, c'est que le "message" de Dozulé, dont vous vous prévalez, n'est pas "en conformité avec le Magistère et soumis à l'Église", ma chère Florence.

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