Seigneur, tu m'as dit par la bouche de ton prophète : "Tu as du prix à mes yeux et moi je t'aime" (Is 43, 4). Et moi, que vais-je te répondre, Seigneur ? Es-tu bien, déjà le trésor de mon coeur ?
Pierre-Marie Delfieux, Argent-serviteur ou Mammon-dictateur (6)
La conclusion de tout cela est donc bien celle de l'Évangile de ce jour : "Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l'argent" (Lc 16, 13).
L'argent est un bien et reste un dû pour chacun. Mais il n'est un bien que s'il demeure un moyen. S'il devient un but en soi, une fin première, il représente un danger et même un mal (Mt 19,
23-26). C'est l'argent est fait pour l'homme et non pas l'homme pour l'argent. Il n'a donc pas à devenir notre idole ni nous son esclave. Car il n'y a qu'un seul Dieu et nous sommes ses enfants.
"Il n'y qu'un seul Seigneur, est-il écrit, un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, homme lui-même, le Christ Jésus qui s'est donné personnellement en paiement de tous les hommes" (1 Tm 3,
5-6).
Seigneur, tu m'as dit par la bouche de ton prophète : "Tu as du prix à mes yeux et moi je t'aime" (Is 43, 4). Et moi, que vais-je te répondre, Seigneur ? Es-tu bien, déjà le trésor de mon coeur ?
Seigneur, tu m'as dit par la bouche de ton prophète : "Tu as du prix à mes yeux et moi je t'aime" (Is 43, 4). Et moi, que vais-je te répondre, Seigneur ? Es-tu bien, déjà le trésor de mon coeur ?
Communio XXI, 4 - n° 126 juillet-août 1996, p. 29-34
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