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Dans sa récente interview en italien, Fr Alexis Bugnolo a fait remarquer qu'il y avait trois violations de la loi pontificale du pape Jean-Paul II dans le récent conclave. Il a ajouté qu'aucune de ces violations n'annulerait la validité de l'élection.
Cependant, après un examen plus approfondi de la loi papale, il retire ce qu'il a dit, et parler plus précisément, disant que l'une de ces violations invalide en fait la récente élection.
Et de citer la clause de promulgation officielle du pape polonais dans sa loi papale sur les conclaves, Universi Dominici Gregis, tirée de la traduction française du Vatican :
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Comme on peut le voir, dans le deuxième paragraphe, il est écrit :
Je déclare en même temps abrogées, comme il a été établi plus haut, toutes les Constitutions et les dispositions prises à ce sujet par les Pontifes romains, et, en même temps, je déclare nul et non avenu ce qui, par quiconque, quelle que soit son autorité, consciemment ou inconsciemment, sera tenté en opposition à cette Constitution.
Pourtant, lors du récent conclave de mai 2025, les cardinaux ont permis à 133 électeurs de 133 cardinaux de voter en même temps, ce qui est expressément interdit par la loi papale, en n. 33 :
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33. Le droit d'élire le Pontife Romain appartient uniquement aux Cardinaux de la Sainte Église Romaine, à l'exception de ceux qui, avant le jour de la mort du Souverain Pontife ou avant le jour où le Siège apostolique est devenu vacant, ont déjà quatre-vingts ans accomplis. Le nombre maximum de Cardinaux électeurs ne doit pas dépasser cent vingt. Il est absolument exclu que tout autre dignitaire ecclésiastique ait le droit d'élection active ou bien qu'intervienne une autorité laïque quels que soient son rang ou son ordre.
La langue est strictement contraignante :
Le nombre maximum d'électeurs cardinaux ne doit pas dépasser cent vingt.
Pourtant, les cardinaux ont violé cette loi directement, affirmant utiliser leur autorité pour interpréter des sections ambiguës. Mais il n'y a absolument rien d'ambigu dans cette règle. Et comme Fr Bugnolo le dit dans son interview italienne avec EmmoNews sur YouTube, au lieu de violer la loi, ils auraient pu faire un tirage au sort pour avoir 13 électeurs cardinaux qui s'abstiennent de voter lors de chaque tour de scrutin.
Ainsi, leur interprétation d'une règle non éphémère est elle-même NULLE et NON AVENUE par la censure promulgatoire citée ci-dessus.
Le fait qu'ils n'aient pas eu seulement 120 voix à un moment donné rend l'élection douteuse, en raison de la clause de promulgation du pape Jean-Paul II qui rend toute action contraire aux règles de la loi NULLE ET NON AVENUE.
Cela signifie que 13 votes MINIMUM à chaque tour de scrutin étaient NULS et NON AVENUS et ne pouvaient PAS être pris en compte.
Mais selon la loi papale, au n. 68 :
Là où il se lit :
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Si le nombre des bulletins ne correspond pas au nombre des électeurs, il faut les brûler tous et procéder aussitôt à un deuxième vote ...
Maintenant, le contexte simple de cette règle a à voir avec le nombre maximum de 120 cardinaux. Ainsi, lorsque 133 cardinaux ont voté, il était juridiquement impossible que le nombre de votes comptés ne dépasse pas le nombre de 120 électeurs cardinaux autorisés à voter dans un conclave. En fait, 133 votes ont été comptés dans chaque tour de scrutin, dont 13 ne pouvaient pas être légalement comptés.
En outre, si les 13 votes qui étaient nuls ont été mélangés aux autres, il est alors impossible de compter validement les bulletins de vote.
Cela signifie que, à chaque tour de scrutin, pour suivre la loi papale, les électeurs devaient brûler les votes avant de les compter, et donc aucun vote au cours de cette session n'était valide. Mais cela n'a été fait dans chacun des 4 tours de scrutin, à la fin desquels il a été déclaré que le cardinal Prevost était élu.
Cela signifie que tous les votes étaient juridiquement nuls et non avenus !
Et cela signifie que le cardinal Prevost N'A PAS été élu validement, même s'il n'était pas un hérétique manifeste, dont l'élection serait alors invalidée par la bulle de Paul IV, « Cum ex apostolatus officio » !
Encore une fois, comme dans le cas de la renonciation du pape Benoît XVI, c'est au pape Jean-Paul II et à sa sagesse en tant que législateur, que nous pouvons dire avec une certitude à 100% que les conclaves de 2013 et 2025 sont nuls et non avenus, et dans chacun d'eux, personne n'a été élu Pontife romain.