Le père Cédric Burgun, juge ecclésiastique pour l'Officialité interdiocésaine de Paris, prêtre et docteur en droit canonique, est l'invité de Vincent Roux dans Points de Vue. Il parle de l'abbé Pierre, de la santé du Pape et du nombre de catéchumènes.
L’effet de rattrapage n’explique pas la dynamique actuelle. En tout cas il n’est pas suffisant. La Conférence des évêques de France vient de publier une étude selon laquelle les catéchumènes issus d’une famille de tradition chrétienne – non nécessairement catholique – c’est-à-dire ceux dont les parents ou les grands-parents étaient baptisés, ne représentent qu’un peu plus de la moitié des 10 000 catéchumènes adultes baptisés dans la nuit de Pâques 2025. Il y a donc une moitié des catéchumènes qui arrivent dans l’Église sans que leurs racines familiales les y prédisposent.
L’explication par l’identitarisme n’est donc pas satisfaisante non plus. D’ailleurs, comment expliquer non seulement le chiffre important de 2025, mais la vitesse d’accélération de la courbe des baptisés adultes depuis 2021 ? Tout cela semble correspondre à une dynamique de fond, qu’il semble difficile de séparer d’une authentique quête de sens chez les catéchumènes : 3 600 baptisés adultes en 2021, 4 278 en 2022, 5 463 en 2023, 7 135 en 2024, 10 384 en 2025…
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Pierre de Vilno reçoit le rédacteur-en-chef à Radio Notre-Dame, Louis Daufresne alors que un hausse importante des baptêmes à Pâques.
La Croix a réalisé une étude inédite auprès de 10 % des adultes qui seront baptisés en 2025 à Pâques, pour mieux cerner leur profil. La moitié d’entre eux évoquent une expérience spirituelle forte comme raison de conversion, et témoignent de l’influence de leurs amis dans leur parcours, ainsi que d’une volonté de partager sans complexe leur foi dans la société.
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