Ingérences étrangères, la France attaquée dans les outre-mer
La France subit depuis plusieurs années en Afrique une offensive informationnelle en règle dans un contexte de compétition d’influence féroce sur le continent. Lancée par ses compétiteurs, notamment Russes et Turcs, cette guerre de l’information visait, et vise encore, à dénigrer le pays, son armée et son action en général. En exploitant par exemple la fibre, par ailleurs fallacieuse, de l’anticolonialisme.
Aujourd’hui, c’est le territoire français qui est ciblé et spécifiquement ses territoires ultra-marins – Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Antilles – et plus proche encore, la Corse.
En première ligne de cette offensive menée tous azimuts, on trouve l’Azerbaïdjan qui exploite la fibre indépendantiste d’une partie des populations locales.
Comme Moscou et Ankara, Bakou promeut et diffuse l’image d’une France pillarde, parasite et brutale, en bref d’une puissance coloniale criminelle. L’effet final recherché est clair : affaiblir la cohésion nationale et salir l’image internationale du pays.
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En 2023, l’Azerbaïdjan préside le mouvement des non-alignés (MNA), l’occasion rêvée pour pousser ses narratifs décoloniaux. Le processus est réellement lancé lors du sommet du MNA à Bakou au début du mois de juillet 2023. Le 6 juillet, en marge de l’événement, est créé le Baku Initiative Group (BIG), une ONG exclusivement dédiée au combat contre le colonialisme. Elle est dirigée par un ancien cadre du SOFAZ, le fonds souverain (hydrocarbure) de la République d’Azerbaïdjan.
Le même jour, les indépendantistes de Martinique, de Guyane, de Nouvelle-Calédonie (notamment le FLNKS) et de Polynésie française étaient invités à assister à un colloque organisé par le Centre d’analyse des relations internationales d’Azerbaïdjan dont le thème était sans équivoque : “Dans la direction de l’élimination totale du colonialisme”. Le communiqué final invitait les indépendantistes à « poursuivre et amplifier leurs luttes jusqu’à l’émancipation totale de leurs peuples ».
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De son côté, le groupe GDR (Communistes) compte en son sein plusieurs députés issus des milieux indépendantistes tels que Reina Arbelot, Tematai Le Gayic et Steve Chailloux, les trois députés Polynésiens tous issus du Tavini. On peut également citer Jean-Victor Castor et Marcellin Nadeau, issus respectivement des partis indépendantistes guyanais et martiniquais, qui entretiennent tous deux des liens avec l’Azerbaïdjan. Le député Marcellin Nadeau, est signalé à l’Assemblée nationale comme ayant été sollicité par le BIG, s’est déplacé à Bakou le 21 novembre 2023 à l’occasion d’une conférence sur les formes de colonisation outre-mer. Il y déclarait alors que la France était responsable d’avoir « empoisonné le peuple de Martinique ». De son côté, Jean-Victor Castor était présent le 6 juillet 2023, en tant que parlementaire, à la fameuse conférence anticolonialiste et explicitement anti-française tenue en marge du sommet des non-alignés (cf. plus haut).
🔴La honte de Bakou = Groupe d'initiative de Bakou
Dans le rapport de la police de la Martinique, il est écrit qu'ils ont agi sans armes, de nombreux policiers ont été blessés. Nous ne serions pas surpris s'il s'avérait que les autorités azerbaïdjanaises sont derrière tout cela, menant des activités subversives parmi un groupe restreint de la population.
🔴La honte de Bakou = Groupe d'initiative de Bakou
— Ararat Petrosyan (@araratpetrosian) October 11, 2024
Dans le rapport de la police de la Martinique, il est écrit qu'ils ont agi sans armes, de nombreux policiers ont été blessés (@CommunityNotes). Nous ne serions pas surpris s'il s'avérait que les autorités azerbaïdjanaises sont… https://t.co/UNfxQ2U32P
L'Azerbaïdjan provoque des actes de vandalisme sur l'île de la Martinique, comme en témoignent des vidéos provenant de WhatsApp et publiées par les médias azerbaïdjanais. Les exécutants rendent compte à leurs commanditaires.
L'#Azerbaïdjan provoque des actes de vandalisme sur l'île de la #Martinique, comme en témoignent des vidéos provenant de WhatsApp et publiées par les médias azerbaïdjanais. Les exécutants rendent compte à leurs commanditaires. pic.twitter.com/VHYHtII6UN
— Ararat Petrosyan (@araratpetrosian) September 26, 2024
Bakou souhaite briser la cohésion des Français, 🇫🇷 premier (et seul) soutien à l’Arménie 🇦🇲 qui vient de subir des exactions post-génocidaires dans le Haut-Karabakh par l’Etat Azéri 🇦🇿. La situation sociale des DomTom est un leurre pour provoquer le chaos en Martinique.
#Bakou souhaite briser la cohésion des Français, 🇫🇷 premier (et seul) soutien à l’Arménie 🇦🇲 qui vient de subir des exactions post-génocidaires en #Artsakh par l’Etat Azéri 🇦🇿. La situation sociale des DomTom est un leurre pour provoquer le chaos! #Martinique https://t.co/WN7MQXEThK
— ☨Adrien 🇫🇷 Վահէ♰ #Artsakh is🇦🇲 (@Chenkouch) October 12, 2024
DÉCLARATION DES ORGANISATIONS POPULAIRES SORTONS DE L'IMPASSE !
DÉCLARATION DES ORGANISATIONS POPULAIRES SORTONS DE L'IMPASSE ! pic.twitter.com/hMYWi6R1fz
— Baku Initiative Group (@bakuinitiative) October 12, 2024
PRESS RELEASE February 29, 2024
NOUVEAU RAPPORT: Les manipulations électorales et les conflits armés à l’origine d’un recul de la liberté pour la 18ème année consécutive
La 51ème édition du rapport Freedom in the World sur la liberté dans le monde révèle que seuls 21 pays ont enregistré des améliorations en 2023, tandis que 52 ont connu une régression.
Le Haut-Karabakh enregistre la plus forte baisse de score. Le territoire a perdu au total 40 points (sur l’échelle de 100 points utilisée par le rapport) après l’exode forcé de la quasi-totalité des 120 000 Arméniens qui y résidaient, sous la pression intense de l’armée de l’Azerbaïdjan.
À titre de comparaison, voyez les notes selon Freedom House de l'Azerbaïdjan qui fait la leçon à la France...
Note
Les scores numériques et le statut indiqués ci-dessus ne reflètent pas la situation au Haut-Karabakh, qui fait l’objet d’un rapport distinct. Les rapports Freedom in the World évaluent le niveau des droits politiques et des libertés civiles dans une zone géographique donnée, qu’ils soient affectés par l’État, des acteurs non étatiques ou des puissances étrangères. Les territoires contestés sont parfois évalués séparément s’ils répondent à certains critères, notamment des frontières suffisamment stables pour permettre des comparaisons d’une année sur l’autre.
N.B.: En-dess-us de "Azerbaïdjan"" il faut lire non pas "PAS GRATUIT" mais "PAS LIBRE"
Changement de statut
Le statut du Haut-Karabakh est passé de partiellement libre à non libre en raison du blocus et de l'offensive militaire azerbaïdjanaise qui ont abouti à la dissolution des institutions politiques, juridiques et civiques locales et au départ de la quasi-totalité de la population civile.
Note
Les rapports sur la liberté dans le monde évaluent le niveau des droits politiques et des libertés civiles dans une zone géographique donnée, que ces droits soient affectés par l'État, des acteurs non étatiques ou des puissances étrangères. Les territoires disputés ou occupés sont parfois évalués séparément s'ils répondent à certains critères, notamment des frontières suffisamment stables pour permettre des comparaisons d'une année sur l'autre.
N.B.: En-dess-us de "Haut-Karabakh" il faut lire non pas "PAS GRATUIT" mais "PAS LIBRE"
Aperçu
Le système politique français se caractérise par des processus démocratiques dynamiques et une protection généralement solide des libertés civiles et des droits politiques. Cependant, les gouvernements successifs ont réagi aux attaques terroristes et à la pandémie de COVID-19 en réduisant les protections constitutionnelles et en donnant aux forces de l’ordre le pouvoir de porter atteinte aux libertés individuelles. Le gouvernement a également imposé l’état d’urgence, ce qui lui permet de porter atteinte aux droits à la vie privée, à la liberté de réunion et à la liberté de mouvement.
N.B.: En-dess-us de "France" il faut lire non pas "GRATUIT" mais "LIBRE"