"L'homélie doit aider à faire passer la Parole de Dieu du Livre à la vie - a déclaré Bergoglio - Elle doit être brève : une image, une pensée, un sentiment".
Sauf erreur, ce n'est pas la première fois que le pape François s'exprime à ce sujet (sans pour autant le mettre toujours en pratique !).
À mon humble avis, ce n'est pas la longueur de l'homélie qui importe. C'est sa profondeur.
Que l'on se souvienne de celles de Benoît XVI... et de celles de Jésus !
C'est en voyant Jésus en prière que les apôtres lui demandent : "Seigneur, apprends-nous à prier" ! C'est en écoutant Jésus prêcher (dans les 4 évangiles) que les évêques et les prêtres d'aujourd'hui doivent lui demander :
"SEIGNEUR, APPRENDS-NOUS À PRÊCHER"
Que l'on se souvienne aussi du précieux conseil que donnait saint François de Sales à Mgr Frémyot :
"Que faut-il faire ? En un mot, parler affectionnément et dévotement, simplement et candidement et avec confiance. Être bien épris de la doctrine qu’on enseigne et de ce qu’on persuade. Le souverain artifice, c’est de n’avoir point d’artifice. Il faut que nos paroles soient enflammées, non pas par des cris et des actions démesurés, mais par l’affection intérieure. Il faut qu’elles sortent du cœur plus que de la bouche. On a beau dire : mais le cœur parle au cœur, la langue ne parle qu’aux oreilles." (lettre à Mgr Frémyot, 1604).
Le cardinal Du Perron avait ce mot :
"S’agit-il de convaincre les hérétiques, amenez-les-moi. Si c’est pour les convertir, présentez-les à M. de Genève (François de Sales)."
Par contre, ce qui devrait interdit pendant la messe, c'est de regarder sa montre ! Pour les amoureux, cela va de soi. Cessons d'aller à la messe en experts comptables ! "Heureux les invités aux noces de l'Agneau !" Sous peine d'être jetés dehors, n'oublions pas de revêtir le vêtement de noces. Et quand on aime, on ne compte pas.