À l'heure où je publie cet article, rien qu'en France :
- 10 231 747 avortements ont été pratiqués depuis 1976 (soit une moyenne de 221 590 par an) ;
- 38 598 avortements depuis le début de l'année 2024 (soit environ 605 par jour) ;
- 456 avortements ont été pratiqués aujourd'hui, dimanche (soit 1 toutes les 143 secondes) ;
dont :
- 8,7% d'avortements pratiqués sur des mineurs ;
- 35% des femmes qui avortent ont déjà avorté ;
- +65% d'avortements, depuis 1990, pour des femmes qui ont déjà avorté ;
- +20,9% d'avortements chez les 20-29 ans, depuis 1990 ;
soit :
- 27 avortements pour 100 naissances, en moyenne, depuis 1990 ;
- 21% des embryons avortés1
Vous souvenez-vous de ce que disait Simone Veil ?
« L'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue. »
(Discours de Simone Veil, ministre de la Santé, devant l'Assemblée Nationale, le 26 novembre 1974)
Et comme si ça ne suffisait pas, voilà que, sous la présidence d'Emmanuel Macron, l'Assemblée Nationale et le Sénat s'apprêtent demain à Versailles à voter la constitutionnalisation de l'avortement, tout cela :
- moyennant la manipulation des médias et la lâcheté des élus2 ;
- dans la jubilation des féministes acharnées3 ;
- dans l'apathie des catholiques (aujourd’hui les catholiques doivent savoir que l’avortement entraîne l’excommunication automatique, et cela inclut les complices) ;
- ... et la molle réaction des évêques4.
Avons-nous atteint le fond ? NON !
Trois menaces se profilent déjà à l'horizon.
Avons-nous tiré les leçons du passé ? NON !
Lisez ICI pour connaître la réponse.
🔔🔔 ÉMISSION À NE RATER SOUS AUCUN PRÉTEXTE🔔🔔
Demain matin sur Tocsin, à l'occasion du vote sur la constitutionnalisation de l'#IVG au Congrès
- Avec Alexandra Henrion-Caude, scientifique, chercheur, spécialiste de l’ARN, fondatrice de l'Institut de Recherche SimplissimA ;
- Mgr Michel Aupetit, archevêque émérite de Paris ;
- Docteur Pascale Pissoche, médecin addictologue en secteur hospitalier et centre d’accompagnement d’addictologie, membre d’associations autour de la maternité ;
- Rose Delattre, jeune femme ayant subi un avortement, et le syndrome post abortif
afin de revenir sur ce sujet fondamental pour notre société.
Rendez-vous ICI demain matin 4 mars dès 7h30 !
La censure mondialiste augmentant chaque jour, personne ne sera jamais au courant de l'article ci-dessus si vous ne le partagez pas.
1. Source et chiffres actualisés ICI.
2. La France, nous dit-on triomphalement, est le "premier pays à insérer le droit à l'IVG dans la constitution. C'est faux. Il y a un pays qui nous a précédés, mais on se gardera bien de le rappeler, car il n'y a pas de quoi être fier : c'est l'ancienne Yougoslavie de Tito ... mais seulement jusqu'à dix semaines de grossesse, comme nous le rappelle Nicolas Bauer ICI :
«C'est un droit de l'homme de décider librement de la naissance de ses enfants»: cet article est la seule expérience au monde d'insertion d'un droit à l'avortement dans une Constitution. C'était en 1974, dans l'ex-Yougoslavie socialiste de Tito. Ce «droit à l'avortement» pouvait alors s'exercer jusqu'à dix semaines de grossesse. Après la dislocation de la Yougoslavie, les pays qui la composaient ont supprimé ou modifié ce droit constitutionnel. En Serbie, en Slovénie et en Macédoine du Nord, il existe aujourd'hui une liberté de «procréer», mais pas une liberté d'avorter.
3. Voir et ICI le bref rappel historique de Nicolas Bauer, qui conclut :
Ces nouvelles tentatives pour créer un « droit à l'avortement » au niveau supra-législatif n'ont pas plus de chance d'aboutir que dans le passé. Mais leur principal impact n'est pas juridique, il est politique. Ces démarches diffusent l'idée qu'un « droit à l'avortement » existe, c'est-à-dire que l'accès à l'avortement ferait partie des droits fondamentaux des femmes. Sur le plan juridique, c'est faux dans presque tous les pays du monde, de même qu'en droit international. Sur le plan moral, en revanche, c'est presque devenu une évidence dans les sociétés occidentales. C'est probablement ce changement culturel qui a aujourd'hui le plus d'influence sur le législateur français.
4. Vote par le Sénat de l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution : déclaration de la CEF