LE PÈRE GOMMAR A. DE PAUW, LE VRAI FONDATEUR DU MOUVEMENT CATHOLIQUE TRADITIONALISTE

Publié par dominicanus sur 12 Février 2024, 15:39pm

Catégories : #Il est vivant !, #Porta fidei, #Histoire, #VATICAN

Qui est le vrai fondateur du mouvement de résistance catholique contre l'opération de la CIA connue sous le nom de Vatican II ? C’était vraiment une opposition incontrôlée. La fausse opposition l’a enfoui dans l’obscurité. Il était un prêtre catholique de Belgique et titulaire d’un doctorat en droit canonique!

Pour mémoire, voici le site web et la biographie officielle du vrai fondateur du mouvement de résistance catholique contre l'opération de la CIA connue sous le nom de Vatican II. C’était vraiment une opposition incontrôlée. La fausse opposition l’a enfoui dans l’obscurité. Il était un prêtre catholique de Belgique et titulaire d’un doctorat en droit canonique!

Le Père GOMMAR A. DE PAUW, le leader du MOUVEMENT CATHOLIQUE TRADITIONALISTE, est un citoyen des États-Unis né en Belgique (1918), appartenant à une famille des premiers colons américains, parmi lesquels Michael De Pauw, le premier propriétaire de ce qui est aujourd'hui Ellis Island et Staten Island, New York ; Charles De Pauw, assistant personnel de Lafayette pendant la Révolution américaine ; et Washington Charles De Pauw, qui a donné son nom à l'Université DePauw à Greencastle, Indiana. Ses grands-parents maternels ont immigré aux États-Unis en 1911 et se sont installés à Paterson, N.J.

Après avoir obtenu son diplôme en tant que diplomate en sciences humaines classiques, magna cum laude, du College St. Nicolas, Belgique, il est entré au séminaire diocésain de Gand, en Belgique, pour ses études philosophiques et théologiques. Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il a combattu en tant que médecin de combat avec le 9^ème régiment belge de chasseurs d'infanterie dans les campagnes de la Belgique, de la Hollande et de la France, où, lors de la bataille de Dunkerque, il a été fait prisonnier. Après s'être échappé du camp de prisonniers, il est retourné au séminaire. À la fin de ses études théologiques, il a été, par indult spécial du Saint-Siège, ordonné à la prêtrise en 1942, à l'âge de 23 ans ; trois ans d'études supérieures ont suivi à l'Université catholique de Louvain. En plus des cours de 3 ans en droit canonique, en théologie morale et en histoire de l'Église, il a également suivi les cours d'un an en droit civil, en économie sociale, en droit international et en archéologie. Ses diplômes obtenus à Louvain sont le baccalauréat en droit canonique et le triple licence majeure (Ph.D. aux États-Unis) en droit canonique, en théologie morale et en histoire de l'Église.

En tant qu'aumônier commandé sur le champ de bataille, le père De Pauw a participé à la libération du nord de la Belgique et du sud de la Hollande avec l'armée clandestine belge et la 1^ère division blindée polonaise libre, qui lui a décerné la croix d'honneur des forces polonaises libres. Quinze ans plus tard, le père De Pauw devait recevoir le "certificat de réussite" de la 2^ème armée américaine, pour ce que la citation a appelé "contribution exceptionnelle au bien-être religieux du personnel militaire et civil des États-Unis. Garnison de l'armée et les États-Unis Army War College à Carlisle, Pennsylvanie", où le père De Pauw a servi comme aumônier suppléant en 1960.

En 1949, le père De Pauw a rejoint sa famille aux États-Unis et a servi pendant deux ans comme curé à New York, St. Stephen à Manhattan et St. Clare dans le Bronx, tout en préparant sa thèse de doctorat sur "Les droits éducatifs de l'Église" pour l'Université catholique d'Amérique à Washington, D.C., où il a été promu docteur en droit canonique en 1953.

Pendant ce temps, en 1952, il avait accepté la chaire de théologie morale et de droit canonique à Mount St. Mary's Seminary à Emmitsburg, Maryland, un poste qu'il a occupé pendant treize ans. Il a également été simultanément professeur de théologie dogmatique fondamentale et doyen d'études dans la même institution, ainsi que professeur agrégé de philosophie et membre-secrétaire général du Conseil d'administration du Collège du même nom. Pendant ce temps, ses week-ends et ses vacances étaient consacrés au travail paroissial à St. Ignatius Church, Buchanan Valley, Pennsylvanie. Après trois ans en tant que professeur à Mount St. Mary's a été transféré du diocèse de Gand à l'archidiocèse de Baltimore, jusqu'au 16 novembre 1965, lorsque le Saint-Siège l'a placé sous la juridiction de l'évêque de Tivoli-Rome, afin de lui permettre de reprendre la direction du MOUVEMENT TRADITIONALISTE CATHOLIQUE, lancé publiquement par lui le 15 mars précédent, et d'établir éventuellement l'AVE MARIA CHAPEL, à Westbury, Long Island, New York, qui, à son ouverture le 23 juin 1968, est devenue la première et la seule paroisse catholique romaine traditionaliste fonctionnant publiquement au monde.

Le père De Pauw a contribué à plusieurs publications conjointes telles que la NOUVELLE ENCYCLOPÉDIE CATHOLIQUE, le DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DE LA BIBLE, la REVUE HOMILÉTIQUE ET PASTORALE et EPHEMERIDES THEOLOGICAE LOVANIENSES.

La plus connue de ses nombreuses publications sont sa MESSE CATHOLIQUE TRADITIONNELLE ROMANE, publiée sous forme de livre, ainsi que sur des disques phonographiques, des cassettes audio et vidéo, et son œuvre la plus controversée, THE CHALLENGE OF PEACE THROUGH STRENGTH, (1989).

Il est également rédacteur en chef des publications CTM SOUNDS OF TRUTH AND TRADITION et QUOTE...UNQUOTE, et producteur de la SUNDAY RADIO MASS dans le monde entier.

Entre 1962 et 1965, le père De Pauw a participé au Concile œcuménique Vatican II en tant qu'"expert personnel" et "procurateur" officiellement reconnu. Au cours de ce concile, le secrétaire d'État du Vatican de l'époque, Amleto, le cardinal Cicognani, a personnellement promu le père De Pauw au poste de prélat domestique, avec le titre de droit révérend Monseigneur, un honneur remplacé par la suite par l'octroi de la médaille d'argent du pontificat du pape Paul VI, comme "une marque de la gratitude appréciative du Saint-Père pour le travail du père De Pauw".

À un moment ou à un autre, le père De Pauw était membre d'organisations telles que - il a démissionné, en signe de protestation, de certains d'entre eux - la SOCIÉTÉ THÉOLOGIQUE CATHOLIQUE D'AMÉRIQUE, la CANON LAW SOCIETY OF AMERICA, l'AMERICAN CATHOLIC PHILOSOPHICAL ASSOCIATION, l'ASSOCIATION NATIONALE CATHOLIQUE ÉDUCATIVE, l'INTERNATIONAL PLATFORM ASSOCIATION, la SOCIÉTÉ INTERNATIONALE DE SANTÉ, L'ASSOCIATION AMÉRICAINE DES PROFESSEURS UNIVERSITAIRES, LES PROFESSEURS UNIVERSITAIRES D'ORDRE ACADÉMIQUE, l'ORDRE DE LAFAYETTE, le CONSEIL DE SÉCURITÉ AMÉRICAIN et ses États-UNIS. CONSEIL CONSULTATIF DU CONGRÈS.

Il est répertorié dans, entre autres ouvrages de référence, QUI EST QUI DANS L'ÉDUCATION AMÉRICAINE, QUI EST QUI À L'EST, LE RÉPERTOIRE DES ÉTUDIANTS AMÉRICAINS, LE RÉPERTOIRE SOCIAL NATIONAL, LE LIVRE BLEU ROYAL (Londres), LE DICTIONNAIRE DE LA BIOGRAPHIE INTERNATIONALE, LES CHEFS DE LA COMMUNAUTÉ D'AMÉRIQUE, DEUX MILLE HOMMES DE RÉALISATION, QUI EST QUI EN AMÉRIQUE, QUI EST QUI EN RELIGION, CATHOLIQUE QUI EST QUI, INTERNATIONAL QUI EST QUI EN SERVICE COMMUNAUTAIRE, et QUI EST QUI DANS LE MONDE.

La dernière messe publique du père De Pauw a eu lieu le dimanche de Pâques, le 27 mars 2005. Après un programme épuisant de la Semaine Sainte, une semaine même, on a demandé au père De Pauw s'il voulait renoncer à offrir la messe à Pâques. Avec un regard sévère, il a répondu : "Je dois le faire, je suis prêt à partir".

Tôt le matin, le 6 mai 2005, le père est allé à sa récompense éternelle qu'il méritait tant.

En réponse à la notification du décès du Père, un ecclésiastique a déclaré : "J'espère qu'il est mort dans la paix du Seigneur".

Soyons tous assurés que le père De Pauw a quitté ce monde spirituellement, mentalement et physiquement de la manière la plus pacifique. Confiant, il a paru devant son Créateur qu'il a servi fidèlement en tant que véritable prêtre pour toujours tout en s'en tenant aux traditions.

Informations fournies par l'International Biographical Centre (Cambridge, Angleterre) ; New Catholic Encyclopedia (Washington) ; Current Biography (New York) ; et Who's Who in the World (Chicago).