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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Le cardinal Ladaria annonce qu'il ne participera pas au "synode sur la synodalité". - Le Vatican nie que c'est à cause du cas Rupnik

Publié par dominicanus sur 25 Septembre 2023, 00:07am

Catégories : #Benoit XVI, #Pape François, #actualités, #VATICAN, #SYNODE, #SYNODALITÉ

 

UN'ASSENZA INGOMBRANTE Il puzzle del Sinodo: esce Ladaria, ma arrivano i cinesi

Deux nominations en hommage à l’Accord provisoire avec Pékin et un déni retentissant, celui de l’ancien Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, dans lequel beaucoup saisissent une réaction à la Note du Vicariat en défense de Rupnik.

 

 

Ciel, il a disparu ! L'album du Synode s'enrichit de nouvelles figures et en perd d'autres. Ces dernières heures, en effet, la présence à Rome de Monseigneur Joseph Yang Yongqiang et de Monseigneur Anthony Yao Shun a été officialisée.

 

La nomination par le pape des deux évêques chinois dans la liste des participants à l'assemblée d'octobre est un hommage à l'accord provisoire avec Pékin : le premier a en effet été vice-président de l'Association patriotique catholique, l'organisme voulu par le régime communiste avec un objectif que Benoît XVI a considéré comme "incompatible avec la doctrine catholique". Yao Shun, quant à lui, a été le premier évêque ordonné après la signature de l'accord provisoire. Les deux prélats chinois ne passeront pas inaperçus lors de la 16e assemblée générale ordinaire du Synode des évêques.

 

De même, le refus retentissant du cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer n'est pas passé inaperçu. Celui qui dirigeait il y a encore un peu moins d'un mois le Dicastère pour la Doctrine de la Foi a fait savoir qu'il ne serait pas présent. Un démenti qui pèse d'autant plus lourd que le jésuite espagnol figurait sur la liste des participants par nomination pontificale. L'annonce a été faite par Monseigneur Luis Marin de San Martin, sous-secrétaire du Secrétariat général du Synode, lors d'une réunion de formation sur l'assemblée réservée aux journalistes, tout en précisant qu'il ne connaissait pas les raisons du désistement communiquées par Ladaria au Pape. La nouvelle a été lancée comme ça, sans autre explication, comme si la non-participation de l'ancien préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi n'était pas pertinente, qui plus est précisément dans le cadre d'un événement dédié à la communication.

 

Malgré les proclamations, l'affaire Ladaria soulève des doutes sur la transparence de la gestion de la communication du Synode qui, comme l'a annoncé le Pape lui-même dans l'avion qui le ramenait de Mongolie, sera supervisée par une commission ad hoc dirigée par le Préfet du Dicastère pour la Communication, Paolo Ruffini. Le chef du dicastère a déjà précisé comment il entendait appliquer le mandat qui lui a été confié par François, en annonçant qu'il souhaitait "préserver la confidentialité, la confidentialité".

 

Malgré le silence de la communication officielle, la décision du cardinal espagnol a été inévitablement liée à la récente note du Vicariat de Rome qui "absout" Marko Rupnik des accusations d'abus, soulevant même des perplexités sur le travail du Dicastère pour la Doctrine de la Foi avec le passage qui parle de "procédures gravement anormales dont l'examen a généré des doutes fondés même sur la demande d'excommunication elle-même". De toute évidence, c'en est vraiment trop, même pour le professeur de théologie dogmatique aux manières douces que François a appelé en 2017 pour remplacer le cardinal critique Gerhard Ludwig Müller. Aujourd'hui à la retraite et à l'aube de ses quatre-vingts ans, Ladaria semble avoir choisi de donner un signal public de sa déception privée face à la défaite subie par le travail de son dicastère.

 

Entre-temps, la crédibilité de l'Église sur la question des abus risque d'être submergée par le mur érigé pour la défense de Rupnik. Les victimes présumées de l'artiste slovène ont exprimé leur colère dans une lettre où le rapport final de la visite canonique est accusé de ridiculiser leur douleur. "Comment l'Église de notre temps peut-elle mieux remplir sa mission en reconnaissant et en promouvant davantage la dignité baptismale des femmes ?", telle est l'une des questions de l'Instrumentum Laboris du Synode.

 

Dans quel état d'esprit les Pères synodaux tenteront-ils d'apporter leurs réponses s'ils ne dissipent pas d'abord les doutes sur le soupçon qui pèse sur Rupnik d'avoir bénéficié d'un traitement de faveur malgré les accusations très graves portées contre lui par des moniales et d'anciennes moniales ? Des accusations évidemment considérées comme crédibles par l'ancienne Congrégation pour la doctrine de la foi qui l'a excommunié - comme l'a admis lors d'une conférence de presse le supérieur général de la Compagnie de Jésus, le père Arturo Sosa - et par les jésuites eux-mêmes qui l'ont démis de ses fonctions en juin dernier.

 

COMMENTAIRE DE FRÈRE ALEXIS BUGNOLO

Au cours des quatre dernières années, chaque fois qu’une entité contrôlée par le groupe mondialiste s’est précipitée pour dénoncer des "allégations purement imaginaires", il s’est avéré que c’était tout le contraire. Soit dit en passant.

 

Cependant, tous les signes, les faits, les preuves, les documents, les témoignages et l’histoire des 10 dernières années et plus mènent à la même conclusion. Qu’un culte pédophile de trafic d’enfants est maintenant en contrôle total du Vatican et de tous les organes du Siège apostolique. Et le pape François est le chef de la mafia du syndicat. Cela ne signifie pas qu’il n’est pas le pape, mais qu’il est l’homme le plus corrompu et le plus criminel à siéger sur le trône apostolique dans l’histoire de l’Église.

 

Le Christ, à son époque, a fait face à une corruption massive dans le sacerdoce du Temple à Jérusalem. Pourtant, Il n’a jamais nié qu’ils exerçaient validement leurs fonctions. Il n’a pas non plus omis de les réprimander. Mais quand ils ont enfreint la Loi, en retardant la célébration de la Pâque du Jeudi Saint au Vendredi Saint, Il a rompu avec eux et a établi la Nouvelle Alliance Éternelle dans Son propre Sang.

 

Par cette action, nous pouvons voir que c’est une obligation juridique de rester en communion même avec les membres les plus corrompus du clergé, mais seulement jusqu’au point où ils apostasient. Ensuite, si le Collège cardinalice n’agit pas et que les évêques de la province se joignent à l’apostasie, les catholiques de Rome, par la loi de subsidiarité et de légitime défense, auront le devoir, une fois de plus, d’élire le Pontife romain, selon le droit apostolique, pour sauver l’Église.

 

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