San Giovanni Rotondo, début 1925 ; Paolina Preziosi, membre du Tiers Ordre franciscain, est une bonne épouse et la bonne mère de 5 garçons, elle est appréciée des habitants qui la connaissent. Elle prend une mauvaise bronchite qui s’aggrave à l’approche de la Semaine Sainte et se transforme dans une pneumonie que les médecins n’arrivent pas à juguler. Au fur et à mesure que la pneumonie s’aggrave, la tristesse tombe sur son mari et ses enfants.
Des amis vont demander ses prières au Padre Pio qui répond d’une façon inhabituelle :
« Que puis-je faire, je ne suis qu’un pauvre pécheur. »
Il leur recommande de prier beaucoup afin que le Seigneur ne vienne pas reprendre Paolina auprès de Lui. Tout son entourage entreprend une chaîne de prières mais il n'y a aucun signe d’amélioration ; au contraire sa santé va de mal en pis.
Dans une visite que des amis de la malade lui font, le Padre Pio extériorise une inquiétude, comme s’il a conscience que la Divine Providence ne va pas intervenir. Les amis de Paolina insistent :
« Padre, son médecin a dit qu’il n’a plus d’espoir sur le plan médical, elle va laisser 5 orphelins... »
Et le Padre Pio, comme absent dans ses pensées, semble croire lui aussi que le destin de la mère de famille est fixé et ne peut être changé…