Jean rentre ensuite, il voit et parce sa confiance va au-delà de son cœur, il croit.
Il croit, de toute son âme. Son regard ne demande pas la présence de Jésus. Alors que ses contemporains, comme les nôtres, demandent des miracles pour croire, il regarde et voit Jésus, mais il le
voit dans son mystère.
C’est-à-dire non pas dans une dimension secrète que seul, lui, pourrait voir, mais il voit ce mystère comme une lumière aveuglante l’inondant de sa présence, et par la foi, qui seule peut le lui
faire comprendre, il laisse ses yeux s’habituer à cette lumière.
Et ainsi il voit le mystère : même sans la vision directe de Jésus, il y a le Ressuscité ! Même sans les preuves tangibles de la résurrection, il y a le vainqueur définitif de la mort ! Même sans
l’approbation de la raison, il y a la certitude de l’éternité !