Jean s’approche du tombeau, voit le linceul et n’entre pas.
Il laisse à Pierre, le premier des apôtres, le soin de découvrir par lui-même l’événement. Celui-ci entre et constate plus de détails, le linge recouvrant la tête, roulé à part à coté du
linceul.
Pierre voit avec son cœur, il a déjà franchit une étape de plus. « Est-ce possible ? Tout ce qu’il nous aurait dit serait vrai ? Un voleur n’aurait pas pris soin de rouler le linge. » Déjà
s’amorce en lui la réflexion du cœur qui va au-delà des apparences. Mais il lui faudra la première apparition de Jésus pour que son être soit tout entier pris dans la certitude de la
résurrection. Alors s’imposera à son âme l’évidence du salut opérée par la résurrection. Alors il n’aura plus peur et pourra dire trois fois, de tout son cœur et de toute son âme : « Oui,
Seigneur tu sais que je t’aime »