« Voici l'Agneau de Dieu. » C'est ainsi que Jean-Baptiste désigne à ses disciples Jésus comme étant le Messie. Cette désignation par Jean-Baptiste est
prolongée par l'appel de Jésus : « Venez et vous verrez. » La réponse à l'appel de Jésus se traduit pour André par l'appel qu'il lance à Simon son frère : « Nous avons
trouvé le Messie. » Simon se trouve alors appelé à son tour par Jésus : « Tu es Simon, fils de Jean, tu t'appellera Képha. » Et l'Évangile de Jean se poursuit avec l'appel
de Philippe et de Nathanaël.
L'appel est contagieux. Cette Bonne Nouvelle de la venue du Messie ne peut être gardée secrète. On l'annonce à ses amis et à sa famille qui eux-mêmes, à leur
tour, font l'expérience de la rencontre avec Jésus. L'appel de Dieu, s'il est particulier et propre à chacun, n'est jamais isolé.
Déjà, dans l'Ancien Testament, on retrouve cette caractéristique de l'appel du Seigneur. Ainsi, l'appel de Samuel, dans le célèbre récit de la première lecture,
ne peut se réaliser sans la présence et le discernement d'Élie.
Esprit et Vie, n° 139, décembre 2005, 1re quinzaine, p. 36-37