Chapitre VII
dans la formation du Peuple de Dieu
Contact permanent avec les Écritures (cf. DV 25)
Un engagement pastoral essentiel est celui concernant la formation des fidèles à recevoir et à diffuser la Parole de Dieu. C'est ce que Dei Verbum présente avec clarté, en rappelant la valeur multiple de la Parole de Dieu et en indiquant nettement les devoirs, les responsables et le chemin de formation.
Faim et soif de la Parole de Dieu (cf. Am 8,11) : attention aux besoins du Peuple de Dieu
46. Ces besoins peuvent être identifiés comme la connaissance, la compréhension et la pratique de la Parole. Pour ce qui est de la connaissance, elle touche la véritable nature de la Parole et de ses canaux - Écritures et Tradition - et le service que le Magistère est appelé à assumer. Beaucoup a été fait après le Concile Vatican II, mais le besoin de clarté et de certitude est toujours grand, à propos de ce qu'offre la Révélation. Quant à la compréhension, le problème de l'interprétation et de l'inculturation de la Parole de Dieu reste central, comme cela a déjà été vu précédemment. Il existe des difficultés pour la pratique de la Bible. Nombreux encore sont les fidèles qui n'ont encore pas entre les mains une traduction du texte biblique.
Aujourd'hui, on entrevoit d'autres problèmes, dont il faut tenir compte : la difficulté de lire, du fait que l'analphabétisme existe encore dans beaucoup de régions ; le plus souvent, les personnes apprennent à partir de la télévision et de la radio, qui fournissent des informations brèves et fragmentées ; enfin, dans maintes parties du monde, la culture religieuse dominante ne se réfère pas immédiatement au Livre sacré.
« Dans les Saintes Écritures, se manifeste [...] l'admirable condescendance de la Sagesse éternelle » (DV 13)
47. À ce sujet, il semble que l'on puisse dire que l'Esprit suggère aux Églises particulières de reprendre les documents du Concile Vatican II, spécialement les quatre Constitutions, avec comme centre Dei Verbum, et d'en faire le sujet de catéchèse pour l'ensemble du Peuple de Dieu, suivant les modalités les plus appropriées aux personnes. La théologie de la Révélation, la théologie des Écritures, le rapport entre l'Ancien et le Nouveau Testament, la pédagogie de Dieu, sont des thèmes substantiels qui ne peuvent être illustrés que par une catéchèse organique et des cours bibliques structurés.
Il faudra aussi avoir présent à l'esprit la nécessité de disposer d'une méthodologie et de matériels. La Parole de Dieu peut être entendue de nombreuses façons. La difficulté essentielle consiste à ce qu'elle puisse toucher véritablement les cœurs et devenir une Parole vivante, et non seulement une Parole écoutée ou connue. Et pour cela, rien ne peut remplacer le travail personnel régulier et patient dans la prière. Il faut encourager, utiliser des matériels simples et accessibles à tous. Divers mouvements, parmi lesquels l'Action catholique, proposent des moyens pour mettre la vie en rapport avec la Parole de Dieu. Aujourd'hui, nombreux sont les techniques et les instruments de contact avec la Bible, et ils sont souvent bien faits : commentaires, introductions à la Bible, la Bible pour les enfants et les jeunes, les livres de spiritualité, les revues scientifiques et divulgatrices, sans parler du très vaste domaine des médias, simples et complexes, au service de la communication de la Bible. Il faut pouvoir se faire comprendre et offrir le pain de la Parole, aux frères et aux sœurs dans la foi. Dans ce but, le besoin se fait sentir d'une solidarité entre les Églises, sur le plan matériel également.
Ici, on se trouve face au besoin de penser de façon nouvelle et plus juste tout ce qui concerne la nouvelle forme de la communication. La familiarité avec les Saintes Écritures n'est guère facile. Comme le ministre de la reine d'Ethiopie, si l'on veut comprendre ce que dit le texte, une pédagogie est nécessaire qui, à partir des Écritures, ouvre à la compréhension et à l'acceptation de la bonne nouvelle de Jésus (cf. Ac 8,26-40). Il faut ouvrir la voie, et surtout inspirer des formes créatives et évangéliques pour mettre en œuvre l'enseignement de Dei Verbum qui, à son tour, permettra un accès croyant en quantité et en qualité à la Parole de Dieu inscrite dans les Écritures.
Les évêques dans le ministère de la Parole
48. Le Concile Vatican II enseigne qu' « il appartient aux saints évêques [...] de former opportunément les fidèles qui leur sont confiés à un usage judicieux des Livres divins » (DV 25). Aussi, cette tâche revient-elle directement aux évêques eux-mêmes, en tant qu'auditeurs de la Parole mais aussi en tant que serviteurs de celle-ci, conformément à leur munus docendi.[79]Dans un monde de communications, l'évêque doit lui-même être un communicateur qualifié de la sagesse biblique, non pas tant du fait de son savoir qu'en vertu de sa fréquentation habituelle des livres sacrés, devenant ainsi un guide pour tous ceux qui, chaque jour, ouvrent la Bible. Faisant de la Parole de Dieu et des Saintes Écritures l'âme de la pastorale, il est capable de conduire les fidèles à rencontrer le Christ, source vivante. Le Saint-Père Benoît XVI a relevé le besoin d'éduquer le peuple à lire et à méditer la Parole de Dieu comme aliment spirituel, « afin qu'à travers leur propre expérience, les fidèles voient que les paroles de Jésus sont esprit et vie (cf. JnLectio Divina. S'il sait le faire de façon adéquate et d'une manière simple, les fidèles apprendront. Un objectif certain du ministère des Pasteurs est que la pratique de la Bible et toutes les initiatives qui la promeuvent doivent être considérées comme un cheminement ecclésial et la base de toute dévotion. 6,63). [...] Nous devons fonder notre engagement missionnaire et toute notre vie sur le roc de la Parole de Dieu Dans ce but, j'encourage les Pasteurs à s'efforcer de la faire connaître ».[80] Ainsi, la meilleure façon de favoriser le goût pour les Saintes Écritures est la personne même de l'évêque, modelé par la Parole de Dieu. Il a constamment la possibilité d'aider les fidèles à goûter les Écritures. Chaque fois qu'il parle aux fidèles, et en particulier aux prêtres, il peut donner quelques exemples et quelques aperçus de Lectio Divina. S'il sait le faire de façon adéquate et d'une manière simple, les fidèles apprendront. Un objectif certain du ministère des Pasteurs est que la pratique de la Bible et toutes les initiatives qui la promeuvent doivent être considérées comme un cheminement ecclésial et la base de toute dévotion.
Devoir des prêtres et des diacres
49. Pour les prêtres et les diacres aussi, la connaissance et la familiarité avec la Parole de Dieu assume un aspect de première importance en vue de l'évangélisation, à laquelle ils sont appelés dans leur ministère. Le Concile Vatican II affirme qu'il est obligatoire, pour les prêtres et les diacres en premier lieu, d'être en contact permanent avec les Écritures, à travers la lecture sainte assidue et l'étude minutieuse, pour éviter que celui qui ne l'écoute pas de l'intérieur ne devienne un vain prédicateur de la Parole de Dieu (cf. DV 25; PO 4). À cette doctrine conciliaire correspond la disposition canonique sur le ministère de la Parole de Dieu confiée aux prêtres et aux diacres en tant que collaborateurs de l'évêque.[81]
Dans la fréquentation quotidienne de la Parole, ils puisent la lumière nécessaire pour ne pas se conformer à la mentalité du monde, et jouir d'un juste discernement personnel et communautaire, afin de pouvoir, en étant zélés dans l'action pastorale, guider le Peuple de Dieu sur les voies du Seigneur. Tout cela entraîne la nécessité d'une éducation et d'une formation pastorale éclairée par la Parole. Le développement des sciences bibliques, la variété des besoins et l'évolution des situations pastorales exigent qu'ils se recyclent en permanence.
Le devoir de l'annonce détermine le recours à des initiatives spécifiques, comme par exemple la pleine mise en valeur de la Bible dans les projets pastoraux. Dans chaque diocèse, et sous la conduite de l'évêque, un projet de pastorale biblique est utile pour apporter la Bible dans les grandes initiatives de l'Église, dans l'évangélisation et dans la catéchèse. Ce faisant, on aura soin qu'à partir de la Parole de Dieu se base et se manifeste la communion entre le clergé et les laïcs, et donc entre les paroisses, les communautés de vie consacrée et les mouvements ecclésiaux.
Dans la perspective du service sacerdotal, la formation dans les séminaires exige toujours plus une connaissance vaste et actualisée en exégèse et en théologie, une formation approfondie à l'usage pastoral de la Bible, une véritable initiation à la spiritualité biblique, sans jamais négliger l'éducation à une grande passion pour la Parole au service du Peuple de Dieu. C'est pourquoi il est souhaitable que soient nombreux les prêtres qui se consacrent aux études, académiques également, des Saintes Écritures.
Différents ministres de la Parole de Dieu
50. Le renouvellement biblique et liturgique a révélé le besoin de serviteurs de la Parole de Dieu, en premier lieu dans l'action liturgique, et ensuite dans toutes les autres formes de communication de la Bible. En ce qui concerne le service liturgique, le ministère de la Parole de Dieu s'exerce tant dans la proclamation des lectures que notamment dans l'homélie. Celle-ci est uniquement du ressort du ministre ordonné, la proclamation dans la liturgie est réservée au lecteur - ministère institué - et, en son absence, elle peut être assurée par les laïcs, hommes et femmes.[82] Dans certains cas prévus par les canons, les laïcs peuvent être admis à prêcher dans une église ou une chapelle.[83]
Font aussi partie des serviteurs de la Parole les catéchistes, les animateurs de groupes bibliques et tous ceux qui assurent un rôle de formation des fidèles dans la liturgie, dans la charité et dans l'enseignement religieux à l'école. Le Directoire général pour la catéchèse précise les compétences nécessaires pour ce faire. Mais cette attention aux coopérateurs pastoraux se manifeste vivement dans toutes les Églises particulières du fait que sont perçus d'une part l'attachement pour les Écritures et, de l'autre, la difficulté d'assurer un tel service.
Devoir des laïcs
51. Devenus membres de l'Église par le baptême et ayant reçu la fonction sacerdotale prophétique et royale du Christ, les fidèles laïcs partagent la mission salvifique que le Père a confiée à son Fils pour le salut de tous les hommes (LG 34-36).[84] Pour exercer leur mission, ils « sont rendus participants autant au sens de la foi surnaturelle de l'Église qui ‘ne peut se tromper dans la foi' (LG 12) qu'à la grâce de la parole (cf. Ac 2, 17-18; Ap 19, 10); ils sont au surplus appelés à faire briller la nouveauté et la force de l'Évangile dans leur vie quotidienne, familiale et sociale ».[85] De cette façon, ils apportent leur contribution à la construction du Royaume de Dieu, en étant fidèles à sa Parole.
Il revient aux laïcs, pour exercer leur mission dans le monde, de proclamer la Bonne Nouvelle aux hommes dans les situations de vie qui sont les leurs. Dans le style prophétique de Jésus de Nazareth, il faut que l'annonce de la Parole « apparaisse à chacun comme une ouverture à ses problèmes personnels, une réponse à ses questions, un élargissement à ses valeurs, en même temps que la satisfaction apportée à ses aspirations les plus profondes ».[86]
Sur le chemin de la Parole de Dieu, le laïc ne doit pas être seulement un auditeur passif ; il doit participer activement, dans tous les domaines où la Bible se trouve concernée ; dans les études scientifiques, dans le service de la Parole en milieu liturgique ou catéchétique, et dans l'animation biblique des différents groupes. Le service des laïcs requiert diverses compétences pour lesquelles une formation biblique spécifique est nécessaire. On rappellera ici parmi les devoirs préférentiels : la Bible dans l'initiation chrétienne des jeunes enfants ; la Bible pour les jeunes, par exemple lors des Journées mondiales de la Jeunesse ; la Bible pour les malades, pour les soldats, pour les prisonniers.
Un moyen privilégié de rencontrer Dieu qui nous parle est la catéchèse au sein des familles, avec l'approfondissement de quelques pages de la Bible et la préparation de la liturgie du dimanche. Une tâche de la famille est justement d'initier les enfants aux Saintes Écritures, à travers la narration des grandes histoires de la Bible, en particulier celles de la vie de Jésus, et à travers la prière s'inspirant des Psaumes ou d'autres livres de la Révélation.
Une grande attention doit aussi être accordée aux mouvements ou aux groupes, comme les associations, les groupements, les nouvelles communautés. En effet, même s'ils sont très différents les uns des autres par leurs méthodes et leurs sphères d'engagement, un caractère qui leur est commun est la redécouverte de la Parole de Dieu, de sa situation privilégiée dans le projet spirituel et pédagogique, pour susciter et alimenter leur vie spirituelle. Ils disposent de parcours efficaces de formation centrés sur l'assimilation existentielle de la Parole de Dieu. Ils enseignent à vivre la liturgie et la prière personnelle avec une grande attention à la Parole, en privilégiant la liturgie de l'Église. La prière de l'Office et la Lectio Divina aussi sont vécus comme des moments de nourriture spirituelle.
C'est un devoir incontournable de vérifier que, dans cette rencontre fervente avec la Parole de Dieu, soient constamment témoignées la communion ecclésiale et la charité envers les fidèles n'appartenant à aucun groupement.
Service des personnes consacrées
52. Dans ce cheminement de la Parole de Dieu parmi le peuple chrétien, les personnes de vie consacrée jouent un rôle spécifique. Comme le souligne le Concile Vatican II, « que chaque jour la Sainte Écriture soit en leurs mains pour retirer de sa lecture et de sa méditation ‘l'éminente science de Jésus-Christ' (Ph 3,8) » (PC 6) et qu'elles puissent trouver un élan renouvelé dans leur tâche d'éducation et d'évangélisation, en particulier des pauvres, des simples et des derniers, grâce aux textes du Nouveau Testament « surtout les Évangiles, qui sont ‘le cœur de toutes les Écritures' [...] en promouvant d'une manière adaptée à leurs charismes des écoles de prière, de spiritualité et de lecture priante de l'Écriture ».[87]
Pour les personnes consacrées, le Texte biblique doit faire l'objet d'une ruminatio quotidienne et d'une confrontation pour un discernement personnel et communautaire en vue de l'évangélisation. Selon saint Ambroise, lorsque l'homme commence à lire les Saintes Écritures, Dieu se promène à nouveau avec lui dans le paradis terrestre.[88] La lecture orante de la Parole en compagnie des jeunes est la voie pour une croissance vocationnelle renouvelée et pour un retour fécond à l'Évangile et à l'esprit des fondateurs, si fortement souhaité par le Concile Vatican II et récemment proposé une nouvelle fois par le Saint-Père Benoît XVI aux personnes de vie consacrée.[89] En particulier, il faut que les personnes consacrées donnent toute sa valeur à la confrontation communautaire avec la Parole de Dieu, qui apportera la communion fraternelle et le partage joyeux des expériences de Dieu dans leur vie, et les aidera à croître dans la vie spirituelle.[90] Le Pape Jean-Paul II affirmait : « La Parole de Dieu est la première source de toute spiritualité chrétienne. Elle nourrit une relation personnelle avec le Dieu vivant et avec sa volonté salvifique et sanctifiante. C'est pourquoi la Lectio Divina, dès la naissance des Instituts de vie consacrée, et spécialement dans le monachisme, a été l'objet de la plus haute estime. Grâce à elle, la Parole de Dieu entre dans la vie, sur laquelle elle projette la lumière de la sagesse qui est le don de l'Esprit ».[91]
La Parole de Dieu doit être en tout temps à la disposition de tous
53. L'Église considère que « l'accès à la Sainte Écriture [doit être] largement ouvert aux chrétiens » (DVpromotion pastorale robuste et crédible des Saintes ÉcrituresDV 21). 22),[92] car les personnes ont droit de rencontrer la vérité.[93] C'est aujourd'hui une condition indispensable pour la mission. Et comme il n'est pas rare que la rencontre avec les Écritures risque de ne pas être un fait ecclésial mais d'être exposé au subjectivisme et à l'arbitraire, une devient indispensable pour annoncer, célébrer et vivre la Parole dans la communauté chrétienne, en dialoguant avec les cultures de notre époque, en se mettant au service de la vérité et non des idéologies courantes, et en développant le dialogue que Dieu désire avec tous les hommes (cf.
Pour ce faire, il est nécessaire de diffuser la pratique biblique avec des matériels appropriés, de susciter le mouvement biblique parmi les laïcs, et de soigner la formation des animateurs des groupes, avec une attention particulière pour les jeunes,[94] en proposant aussi aux immigrés et aux personnes qui sont à la recherche du sens de la vie, la connaissance de la foi à travers la Parole de Dieu.
Puisque « le premier aréopage des temps modernes est le monde de la communication, qui donne une unité à l'humanité, [...] l'usage des médias est devenu essentiel pour l'évangélisation et la catéchèse. [...] l'Église se sentirait coupable devant son Seigneur si elle ne mettait pas en œuvre ces puissants moyens. [...] En eux, l'Église trouve une version moderne et efficace de la chaire. Grâce à eux, elle réussit à parler aux masses »[95] (cf. IM 11). Aussi, faut-il, avec un équilibre savant, laisser dans la transmission de la Parole de Dieu une large place aux méthodes et aux nouvelles formes de langage et de communication telles que : radio, télévision, théâtre, cinéma, musique et chansons, et jusqu'aux nouveaux médias comme les CD, les DVD, Internet, etc. Mais il ne faut toutefois pas oublier qu'un bon usage des médias exige, de la part des agents pastoraux, engagement et compétence. Il est nécessaire d'intégrer le message lui-même dans la « nouvelle culture » créée par la communication moderne, avec des langages nouveaux, des techniques nouvelles et des attitudes psychologiques nouvelles.[96]
Enfin, c'est notre devoir de rappeler qu'existe et œuvre, depuis 1968, la Fédération Biblique Catholique mondiale (CBF), instituée par le Pape Paul VI au service de la diffusion des orientations du Concile Vatican II sur la Parole de Dieu.
[79] Cf. Ioannes Paulus II, Adhort. Apost. Post-syn. Pastores gregis (16.10.2003), III : AAS 96 (2004) 859-867.
[80] Benedictus XVI, Allocutio In inauguratione operum V Cœtus Generalis Episcoporum Americæ Latinæ et Regionis Caraibicæ (13.05.2007), 3 : AAS 99 (2007) 450.
[81] Cf. CIC can. 757 ; CCEO can. 608 ; 614.
[82] Cf. Missale Romanum, Institutio generalis, 66, editio typica III, Typis Vaticanis 2002, p. 34.
[83] Cf. CIC can. 766, CCEO can. 614, § 3 ; 4.
[84] Cf. Ioannes Paulus II, Adhort. Apost. Post-syn. Christifideles laici (30.12.1988), 8.14 : AAS 81 (1989) 404-405 ; 409-411 ; CIC can. 204 ; CCEO can. 7,1.
[85] Ioannes Paulus II, Adhort. Apost. Post-syn. Christifideles laici (30.12.1988), 14 : AAS 81 (1989) 411.
[86] Paulus VI, IVème Congrès national français de l'enseignement religieux (01-03.04.1964) : La Documentation Catholique 1422 (19.04.1964) p. 503.
[87] Ioannes Paulus II, Adhort. Apost. Post-syn. Vita consecrata (25.03.1996), 94 : AAS 88 (1996) 469.
[88] Cf. S. Ambrosius, Epist. 49, 3 : PL 16, 1154 B.
[89] Cf. Benedictus XVI, Allocution à l'occasion de la Journée mondiale de la Vie consacrée (02.02.2008) : L'Osservatore Romano, E.H.L.F. 6 (12.02.2008) 7.
[90] Cf. Ioannes Paulus II, Adhort. Apost. Post-syn. Vita consecrata (25.03.1996), 94 : AAS 88 (1996) 469.
[91] Ibidem.
[92] Cf. CIC can. 825 ; CCEO can. 662 § 1 ; 654.
[93] Cf. Congregatio pro Doctrina Fidei, Note doctrinale sur certains aspects de l'évangélisation (03.12.2007) : L'Osservatore Romano, E.H.L.F. 51 (18.12.2007) p. 8.
[94] Cf. Benedictus XVI, Message du Saint-Père pour la XXIème Journée mondiale de la Jeunesse (22.02.2006) : L'Osservatore Romano, E.H.L.F. 9 (28.02.2006) p. 3.
[95] Congregatio pro Clericis, Directorium generale pro catechesi (15.08.1997), 160 ; Enchiridion Vaticanum 16, EDB, Bologna 1999, p. 844 ; cf. Paulus VI, Adhort. Apost. Evangelii nuntiandi (08.12.1975), 45 : AAS 68 (1976) 35 ; Ioannes Paulus II, Litt. Enc. Redemptoris missio (07.12.1990), 37 : AAS 83 (1991) 284-286 ; CIC can. 761 ; CCEO can. 651 § 1.
[96] Cf. Congregatio pro Clericis, Directorium generale pro catechesi (15.08.1997), 161 : Enrichidion Vaticanum 16, EDB, Bologna 1999, p. 846.