Au terme de la période des voeux temporaires, après avoir mûrement réfléchi et pris conscience de la gravité de l'acte qu'il s'apprête à poser, le frère, en toute liberté, présente à l'abbé sa demande en vue de la profession solennelle. Si celui-ci le juge apte, il l'y admet avec le consentement du chapitre conventuel.
Lorsque le frère fait profession solennelle, il est depuis au moins 6 ans en communauté. Il a pu se rendre compte par lui-même que c'est vraiment Dieu qui l'appelle à cette vie. Par ailleurs, la communauté a pu constater par elle-même que le frère « cherche vraiment Dieu, qu'il est empressé au service de Dieu, à l'obéissance, aux humiliations. » (extrait de la Règle de Saint Benoît chapitre 58,7)
Par sa profession solennelle, le frère fait voeu de conversion de vie. Ce voeu comprend concrètement la pauvreté pour le Royaume. Si le moine possède des biens, il doit les distribuer aux pauvres ou les donner au monastère.
La profession solennelle
Par la profession des voeux solennels, le frère se donne au Christ en esprit de foi et s'engage à vivre pour toujours dans sa communauté selon la Règle de saint Benoît. L'abbé et les frères l'accueillent avec bienveillance dans la communauté, sachant qu'ils s'obligent au devoir de l'aider par leurs prières et leurs exemples à revêtir de plus en plus la ressemblance du Christ.
La formule de profession est celle-ci :
Moi, frère N., je promets stabilité, conversion de vie et obéissance jusqu'à la mort selon la Règle de saint Benoît, devant Dieu et tous ses saints, en ce monastère de Sainte Marie du Mont des Cats, de l'Ordre Cistercien de la Stricte Observance, construit en l'honneur de la bienheureuse Marie, Mère de Dieu et toujours Vierge, en présence de Dom Guillaume, abbé de ce monastère.