Quelque chose est en train de bouger dans notre vieille Europe. Les chrétiens commencent à répondre au lieu de tout accepter de tout le monde. Ils manifestent dans la rue. Pas avec des slogans agressifs et encore moins avec violence. Ils viennent, nombreux et paisiblement, en grand nombre. De si grand nombre que les medias ont tendance à revoir les chiffres à la baisse.
En janvier, à Madrid une gigantesque « Journée pour la Famille » a été célébrée. Cette démonstration paisible s’opposait à la politique antifamiliale du gouvernement Zapatero qui a introduit le « divorce express » et les « mariages homosexuels ». Presque deux millions de personnes étaient rassemblées, et de nombreux media en Europe n’ont mentionné que 150 000 participants.
Le pape Benoît XVI avait été invité à tenir un discours dans une des universités les plus grandes d’Italie. Certains professeurs et étudiants protestèrent et annoncèrent qu’ils interrompraient le discours parce que le Pape est intolérant et ultra conservateur. Le pape annula sa visite. Dimanche dernier, 200 000 personnes, et parmi eux de nombreux jeunes- vinrent à sur la place Saint Pierre pour montrer leur soutien au Pape de manière paisible et cordiale.
Jésus a dit à ses disciples de tourner l’autre joue. Mais il a aussi questionné celui qui agit injustement : « pourquoi me frappes tu ? » les chrétiens en Europe commencent à questionner leur adversaires soi-disant tolérants : pourquoi attaquer l’Eglise, c'est-à-dire nous ? que faisons nous de mal quand nous défendons la famille, le droit à la vie et aidons ainsi l’Europe à avoir des enfants, c'est-à-dire un futur ?
Tire de « Réponses » par Cardinal Christophe Schönborn, 25 janvier 2008.