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Il est accusé d'avoir couvert deux prêtres dénoncés pour abus sexuels.
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« Le moins américain des Américains » est le cardinal Robert Francis Prevost, évêque de Chiclayo au Pérou. Bien qu'il soit né à Chicago en 1955, il est issu d'une famille d'origine italienne, espagnole et française et n'est donc pas considéré comme un Yankee par les cardinaux sud-américains qui le parrainent, sensibilisés par le béret rouge hondurien Óscar Rodríguez Maradiaga, âgé de 82 ans et donc trop vieux pour être élu au trône papal. Au Sacré Collège, ce que l'on apprécie le plus chez Prevost, c'est son expérience missionnaire et pastorale acquise entre 2001 et 2013, années où il était prieur général des Augustins. Ayant étudié en Europe et beaucoup voyagé dans les 50 pays où son ordre religieux est présent, il parle couramment plusieurs langues et, surtout, n'est pas perçu comme l'un des candidats préférés de l'actuelle administration Trump. Sinon, ils n'auraient pas soutenu un cardinal des USA.
Depuis que le pape François l'a nommé à la tête du Dicastère pour les évêques et de la Commission pontificale pour l'Amérique latine en janvier 2023, le préfet se distingue par sa confidentialité. Face à la poussée vers le sacerdoce féminin, il n'a cependant pas caché que, selon lui, « la cléricalisation des femmes ne résout pas nécessairement le problème, elle pourrait même en créer un nouveau ». En cela, comme dans le reste de son activité à la Curie, il obéit au Saint-Père, le conseillant sur les nominations, sans prendre parti. Mieux vaut ne pas trop s'exposer quand on vise haut. C'est ainsi que nous parvenons à esquiver les calomnies qui viennent des factions opposées et qui n'ont même pas épargné le cardinal Prévost. Les médias catholiques les plus conservateurs, comme Infovaticana, ont publié un dossier l'accusant d'avoir couvert, grâce aussi à la nomination d'un évêque ami, deux prêtres accusés de pédophilie. L'histoire remonte à 2019 et a été illustrée dans une lettre au Pape par un groupe de personnes qui se disent victimes d'abus de la part d'un prêtre de leur diocèse, Eleuterio Vásquez Gonzales, qui aurait agressé sexuellement trois mineurs.
Le problème a refait surface le 8 septembre sur America Television, lors de l’émission « Citizen Kane ». Quatre jours plus tard, le diocèse de Chiclayo a publié un long communiqué, dans lequel il demandait à la chaîne de démentir les faussetés du reportage et précisait que « l'affaire a été envoyée au Saint-Siège, a été classée faute de preuves et, face à l'appel public de l'un des plaignants, l'affaire a été rouverte, a fait l'objet d'une nouvelle enquête et est actuellement examinée par le Dicastère pour la doctrine de la foi ».
En tout cas, « dès la réception de la plainte, et sans préjudice du droit à la présomption d'innocence, nous avons procédé conformément aux directives de l'Église tant dans l'enquête préventive que dans l'application des mesures conservatoires : l'éloignement de la paroisse et l'interdiction de l'exercice public du ministère sacerdotal » du prêtre accusé, qui s'est toujours déclaré étranger aux accusations portées contre lui. En outre, « l’affirmation selon laquelle l’Église aurait tourné le dos aux prétendues victimes ne correspond pas à la vérité ». Au lieu de cela, on leur a donné la liberté de déposer plainte au tribunal civil et on leur a proposé une aide psychologique. Mais maintenant, la torpille est lancée et, même si Son Éminence le cardinal Prévost n'a pas été touché, il devra régler l'affaire une fois pour toutes maintenant qu'il a été élu à la Chaire de Pierre.
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Conclusion : Bref, il y a de quoi demander que toute la lumière soit faite sur la question et s'il convient entre-temps de maintenir le cardinal Prévost à sa place.
Pour commencer, Prevost est un peu un mystère sur de nombreuses questions controversées de la vie catholique. Sur des sujets comme l'ordination des femmes diacres, la bénédiction des personnes vivant en union de même sexe ou la messe latine, il a gardé ses cartes très secrètes. Pour certains cardinaux, cela pourrait faire de Prevost un voyage trop loin de l'inconnu, surtout parmi les électeurs les plus conservateurs qui recherchent une plus grande clarté.
De plus, Prevost fait partie des nombreux cardinaux américains contre lesquels des plaintes ont été déposées par le Réseau des survivants des victimes d'abus commis par des prêtres (SNAP) pour mauvaise gestion présumée de plaintes pour abus. L'une concerne le prêtre accusé à Chicago, les deux autres à Chiclayo, au Pérou. Il y a un revers de la médaille : plusieurs parties ont défendu la conduite de Prevost dans les deux affaires, le canoniste qui a initialement représenté les victimes péruviennes est un ancien prêtre déshonoré qui a des comptes à régler, et, lorsqu'il était à Chiclayo, Prevost présidait avec succès une commission diocésaine pour la protection de l'enfance. Pourtant, la simple allusion à une culpabilité pourrait suffire à inquiéter certains électeurs.
À la base, on peut se demander si Prevost possède réellement le charisme nécessaire pour s'imposer sur la scène internationale, inspirer et passionner. Étant donné qu'une grande partie de son travail s'est déroulée en coulisses au fil des ans, il n'a pas eu beaucoup d'occasions d'enflammer le monde avec son sourire. D'un autre côté, il convient de rappeler que le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio avait la réputation à Buenos Aires d'être un personnage distant et obscur, mal à l'aise en public, et nous savons tous ce qui est arrivé lorsqu'il a endossé le rôle du pêcheur.
En fin de compte, Prevost répond à une grande partie des attentes traditionnelles des cardinaux, et même son manque d'expérience sur certaines questions controversées pourrait constituer davantage un atout qu'un inconvénient. L'hommage rendu par la CTU en 2023, lors de son accession au Collège des cardinaux, résume assez bien son attrait.
« Prevost apporte au Collège des cardinaux l'âme d'un missionnaire et des années d'expérience pastorale, des salles de classe aux quartiers défavorisés, en passant par les hautes sphères de l'administration », a-t-il déclaré. « Il incarne l'appel de l'Évangile à être prêt à servir partout où l'Esprit nous conduit. »
Conclave : la « synodalité », enjeu majeur – et inquiétant – du futur pontificat
Un enjeu du futur pontificat semble être passé un peu sous les radars dans les multiples conjectures sur les papabile et les priorités des cardinaux électeurs : celui de la « synodalité ». Pourtant, un mois avant de mourir, le pape François avait annoncé un nouveau « chemin d’accompagnement » vers la mise en œuvre des décisions prises au terme des deux synodes sur la synodalité en octobre dernier : une Assemblée ecclésiale doit clore trois ans de « processus de réception » en octobre 2028. Le conclave n’interrompt pas le processus…
Cum ex apostolatus officio Pape Paul IV 15 février 1559 A. D.
6. En outre, [par cette Constitution, qui doit rester valable à perpétuité, nous promulguons, déterminons, décrétons et définissons :] que si jamais à tout moment, il apparaîtra que tout évêque, même s'il agit en tant qu'archevêque, patriarche ou primat ; ou tout cardinal de l'Église romaine susmentionnée, ou, comme cela a déjà été mentionné, tout légat, ou même le pontife romain, avant sa promotion ou son élévation en tant que cardinal ou pontife romain, a dévié de la foi catholique ou est tombé dans une certaine hérésie :
(i) la promotion ou l'élévation, même si elle a été incontestée et par l'assentiment unanime de tous les cardinaux, doit être nulle, nulle et sans valeur ;
(ii) il ne sera pas possible pour lui d'acquérir la validité (ni qu'on ne dise qu'il a ainsi acquis de la validité) par l'acceptation du bureau, de la consécration, de l'autorité ultérieure, ni par la possession de l'administration, ni par l'intronisation putative d'un Pontife romain, ou la Vénération, ou l'obéissance accordée à celui-ci par tous, ni par l'expiration de toute période de temps dans la situation préci-dessus ;
(iii) il ne doit en aucun cas être jugé partiellement légitime ;
(iv) à toute personne ainsi promue comme évêques, ou archevêques, ou patriarches, ou primates ou élevées en tant que cardinaux, ou en tant que pontife romain, aucune autorité n'aura été accordée, ni ne sera considérée comme ayant été accordée dans le domaine spirituel ou temporel ;
(v) chacun de leurs mots, actes, actions et actes, quelle qu'il soit, et tout ce à quoi ils peuvent donner lieu, ne seront pas forces et n'accorder aucune stabilité ni aucun droit à quiconque ;
(vi) ceux qui sont promus ou élevés seront automatiquement privés, et sans qu'il soit nécessaire de toute déclaration supplémentaire, de toute dignité, de toute position, de tout honneur, de tout titre, de toute autorité, de toute fonction et de tout pouvoir.
LE CARDINAL PREVOST EST UN HÉRÉTIQUE MANIFESTE NOTOIRE, APPROUVE LA « FIDUCIA SUPPLICANS »
Saint Pie X a dit que la pire hérésie est le modernisme, qui soutient que quelque chose est vrai pour vous et faux pour moi, etc., ce qui est la vision de ce cardinal d'invoquer le trois-nom sacré de Dieu pour approuver la sodomie.
Je publie cet article pour mémoire historique, et pour avertir les catholiques de ne pas accepter un tel homme comme valablement élu au site apostolique.
Pour être un hérétique manifeste formel, il suffit d'avoir déclaré publiquement que vous êtes en faveur de tout ce qui contredit la Révélation Divine. Mais le deuxième commandement fait partie de la révélation divine, et aucun clerc ne peut ignorer le fait que le nom divin ne peut être invoqué pour approuver aucun péché, sans parler du péché qui crie à Dieu pour se venger. Ainsi, tous les clercs qui approuvent les « Fiducia supplicans » de quelque manière que ce soit se séparent clairement de Jésus-Christ et de l'Église catholique. Pour un cardinal qui est un hérétique formel et manifeste, il peut toujours voter en Conclave ; cependant, conformément à la bulle de Pie IV, son élection ne peut être considérée par personne comme valide, quoi qu'il arrive, même si tous les cardinaux le disent.
Comment les catholiques de Rome peuvent utiliser ce Biull de manière légitime et vertueuse
Mais nous, catholiques à Rome, membres de l'Église de Rome, en citant l'affirmation de cette bulle de notre droit de ne pas reconnaître un hérétique manifeste comme validement élu, nous pouvons invoquer le recours à notre droit apostolique en tant que membres de l'Église fondée par saint Pierre, pour élire le pape, dont nous jouissons par la décision de l'apôtre de nous confier l'élection de son successeur, une chose que nous avons faite jusqu'en 1059, lorsque cette élection dans des circonstances normales a été confiée aux cardinaux. Mais ce droit apostolique se réanime chaque fois que les cardinaux refusent d'élire un pape - comme ils l'ont fait après la mort du pape Benoît XVI - ou refusent d'élire un catholique : le premier événement qui était entièrement unique dans l'histoire de l'Église, et le second que nous prions ne se produira jamais, mais est très susceptible de se produire en mai 2025, en raison du grand nombre d'hérétiques manifestes et persitinés par le pape François comme cardinaux et jamais répudiés par l'Église dans aucun tribunal, puisque le pape François ne le permettrait pas.
L'appel à notre droit accordé dans cette Bulle nous permettra aux yeux de Dieu - et de toute l'Église qui reconnaît que le vrai Pontife romain est celui qui a été élu d'une manière juridiquement valide - de procéder à l'élection d'un pape catholique, et ainsi permettre à tous les catholiques du monde entier d'adhérer à un vrai pape catholique et de commencer une lutte mondiale et diocèse par diocèse pour expulser les hérétiques et installer les catholiques, comme l'a Saint Athanasie l'a fait en son temps.
Une Assemblée du droit apostolique est une assemblée publique ouverte à tous les cardinaux, évêques, monseigneurs, prêtres, diacres, séminaristes, laïcs et religieux diocésains, incardinés ou résidant dans l'Église de Rome (diocèses de Rome et sièges suburbains), presque tous seront présents en raison du Conclave qui a commencé cet après-midi.