Écrit par fr Alexis Bugnolo (14/01/2024) - Traduction française autorisée : père Walter Covens
Dans le monde contrôlé par la franc-maçonnerie, la marque de fabrique de leur civilisation est d'offrir constamment aux masses la fausse version de la vérité.
Nous le constatons dans tous les aspects de la vie quotidienne.
Au supermarché, vous pouvez trouver des produits "au fromage" au lieu du fromage naturel, du pain artificiel au lieu de vrai pain, du sirop de maïs au lieu de sucre, et des substituts de viande végétariens au lieu de vraie viande.
Au rayon des produits d'hygiène personnelle, vous trouverez des crèmes solaires contenant des produits chimiques cancérigènes, des gels douche contenant des lubrifiants, des remèdes contre le rhume qui ne guérissent rien et des vitamines dont les doses quotidiennes atteignent des niveaux toxiques.
Je pourrais continuer sur presque tous les autres aspects de la vie, depuis les partis politiques qui prétendent être nationalistes et qui sont dirigés par des Juifs, jusqu'aux entreprises de construction qui vendent des maisons qui s'écrouleront dans les cinq ans, en passant par les fabricants d'appareils électroménagers qui fabriquent des lave-vaisselle qui s'autodétruisent.
Et dans l'Église catholique, le méta-concile Vatican II nous a donné les fausses variétés de presque tout, de la prêtrise qui se consacre à la justice sociale plutôt qu'au salut des âmes ; des religieuses et des moines qui se préoccupent plus de l'action que de la prière et de la sanctification personnelle ; une messe qui vise le divertissement plutôt que l'adoration de Dieu, etc.
Mais l'effort pour transformer l'Église catholique en une ONG mondialiste de contrôle et de recrutement progresse surtout parce que les catholiques sont assaillis de toutes parts par de fausses offres de militantisme.
Je dis "fausses offres" de "militantisme", car en tant qu'Église militante, notre principal devoir est d'écouter l'Esprit Saint et de prendre les armes, parfois même physiques, contre les adversaires de Dieu, de la Révélation divine et de la Tradition sacrée.
Mais une offre de faux militantisme neutralise ce travail du Saint-Esprit en convainquant les catholiques que le travail éprouvé et véritable des saints catholiques prêchant contre le péché, réprimandant le clergé errant et appelant à la déposition des hérétiques, des schismatiques et des pervers, tout en soutenant et en participant parfois aux croisades, est mauvais, diabolique, obsolète ou inapproprié.
En outre, les formes de militantisme que l'on nous incite à embrasser sont en réalité conçues pour nous mettre hors de combat et laisser les ennemis du Christ prendre le contrôle du champ de bataille.
Parmi ces fausses formes, on trouve le sédévacantisme, le sédéprivationnisme et le traditionalisme.
Le sédévacantisme, un concept développé par un pédophile, consiste à affirmer qu'après Pie XII ou tout autre pape, il ne pourra jamais y avoir d'autre pape valide, simplement parce qu'on le dit. Les sédévacantistes utilisent l'erreur protestante du jugement privé ainsi que l'erreur journalistique maçonnique de mal citer son prétendu adversaire, pour convaincre les catholiques de désespérer que le Christ veut la restauration de son Église et donnera la victoire à ceux qui entrent sur le champ de bataille.
Au lieu de cela, les sédévacantistes prônent un évangile du désespoir tout en se satisfaisant d'une spiritualité de jansénistes, qui pensaient que leurs quelques élus étaient les seuls justes à être sauvés.
Les sédévacantistes passent donc tout leur temps à essayer de convaincre les bons catholiques d'abandonner le combat, en traitant tel ou tel pape ou ecclésiastique d'hérétique, au lieu d'essayer de démettre de ses fonctions l'ecclésiastique qu'ils attaquent.
L'autre type de faux militantisme est le sédéprivationnisme, où l'on prétend que parce que le pape a erré ou s'est écarté du droit chemin, tant qu'il reste en fonction, les autres catholiques ne peuvent rien faire d'autre que de l'ignorer et de fonder leurs propres églises.
Ce type de faux militantisme tente de convaincre les catholiques de renoncer à libérer l'Église des criminels ecclésiastiques et de se contenter de leurs propres chapelles privées.
La forme la plus courante du sédéprivationnisme classique est le Cassicianisme, qui soutient que Paul VI s'est tellement éloigné de la Foi que, tout en restant Pape, il ne pouvait plus obliger moralement aucun catholique par ses décrets.
Ceux qui ont reconnu que le pape Benoît XVI était pape jusqu'à sa mort mais qui ont refusé de lui chercher un successeur sont également impliqués dans un faux militantisme, qui les a voués à chercher un pape dans Don Minutella ou à faire des pétitions inutiles aux cardinaux qui n'ont aucune autorité pour agir (cioncisme).
Mais la forme la plus commune de faux militantisme aujourd'hui est le mouvement traditionaliste qui ne vise qu'à avoir la chapelle parfaite pour la messe en latin, soit indépendamment de l'évêque local, soit sous son autorité, comme si le fait d'avoir la liturgie parfaite célébrée par des pacifistes allait permettre de gagner cette guerre. Dans chaque cas, la chapelle et la Messe latine traditionnelle sont placées en tête de liste, et tout, même la lutte contre la corruption dans l'Église ou dans le groupe qui dit la Messe latine, est sacrifié pour cela.
Comme les lecteurs de FromRome.info le savent, je suis toujours en faveur du militantisme, mais du vrai militantisme.
L'amour pour le Christ, lorsqu'il est vrai, conduira toujours à l'amour du salut des âmes et donc à l'amour de la foi, de la religion et de l'Église catholiques. Cet amour inclura toujours le désir d'écarter les criminels du clergé, de corriger les erreurs dans la pratique et de dénoncer les hérésies et l'apostasie, tout en s'opposant au sacrilège, à la simonie et au blasphème.
Le véritable amour du Christ exige que l'on réprimande effectivement les coupables et que l'on ne se contente pas de parler de leurs péchés en public ou en privé.
Le véritable amour du Christ se fonde également sur une confiance inébranlable dans le Christ, qui sera toujours à nos côtés si nous luttons pour purifier et protéger son Église, ses fidèles et ses enseignements.
Ainsi, le véritable militantisme est la conséquence d'une âme enflammée par le Saint-Esprit, inspirée à faire quelque chose de constructif pour résoudre un problème dans l'Église et d'une manière canonique, c'est-à-dire légale. Il ne vise pas à acquérir un avantage pour soi-même, mais pour l'ensemble du peuple de Dieu. Il emploie sa réputation personnelle, ses ressources, ses talents, son temps et ses efforts, et il part en croisade avec le zèle de la charité et de la vérité, sans jamais se séparer.
Le véritable militantisme suit l'exemple des saints d'autrefois, mettant la prière au premier plan, l'intégrité personnelle de la vie au second, et des objectifs spécifiques pour reconstruire ce qui a toujours été à l'ordre du jour de l'Esprit Saint.
C'est pourquoi le véritable militantisme exige aujourd'hui une approche différente de celle du sédévacantisme ou du sédéprivationnisme.
Et cette approche ne consiste pas à prétendre qu'il n'y a pas de problème avec Fiducia supplicans.
- Il ne s'agit pas non plus de prétendre qu'il est tolérable pour certains prêtres de se conformer à cette déclaration et d'autres non.
- Elle ne consiste pas non plus à prétendre que ce que mon prêtre fait en privé ne me concerne pas.
- Il ne s'agit pas non plus de se contenter de quelques voix qui s'élèvent aujourd'hui contre cette déclaration et de l'oublier demain.
- Elle ne consiste pas non plus à se plaindre d'un problème aujourd'hui et à se plaindre d'un autre problème demain.
- Et elle ne consiste CERTAINEMENT PAS à écouter les escrocs pour se divertir aujourd'hui et à oublier la controverse demain, car l'escroc est passé à autre chose.
Il s'agit plutôt de reconnaître que Fiducia supplicans doit être retiré et entièrement répudié par tous les membres de l'Église, à commencer par le Pape. Et en exigeant que tous ceux qui l'ont approuvé se repentent. Et s'ils ne se repentent pas, en les démettant de leurs fonctions dans l'Église.
Ce véritable militantisme catholique n'est pas fait pour les catholiques égocentriques. Les guerriers de cette croisade doivent être ceux qui ne déposent jamais les armes jusqu'à ce que la victoire soit remportée. Ils doivent également être de véritables amoureux du Christ qui se battent pour l'ensemble du corps mystique et pas seulement pour reconquérir leur quartier.
Nous devons reconnaître que cet horrible péché d'approbation de Fiducia supplicans met le Siège apostolique et chaque diocèse, où son évêque l'a approuvée, dans un état d'impuissance. Nous devons cesser de financer tous leurs projets et insister sur le fait que jusqu'à ce qu'ils se repentent, ils ont perdu toute autorité morale pour nous gouverner, étant donné qu'ils sont des ennemis et des rebelles contre Dieu, et nous devons exhorter le clergé qui reste catholique à les réprimander publiquement pour leur péché public.
Nous devrions former un comité dans notre diocèse, si notre évêque est coupable d'un tel péché, pour que cela soit fait, et recruter des catholiques militants pour y participer. Et nous devons constamment souligner et démontrer la méchanceté dissimulée dans cet horrible document.
Prions l'Esprit Saint pour qu'il suscite une génération de catholiques qui aiment vraiment Dieu et son Église, qui se soucient vraiment du salut de tous et qui sont assez éveillés pour éviter les fausses formes de militantisme qui nous sont proposées pour contrôler et neutraliser tout effort de lutte contre les ennemis de Dieu.
Ici, à FromRome.info, nous parrainons le mouvement Sutri, qui vise à faire destituer le pape François en utilisant les moyens canoniques d'un concile provincial. - En outre, j'explique aux évêques et au clergé que leur meilleure position canonique pour résister à Fiducia supplicans est de reconnaître et de déclarer publiquement que le Siège Apostolique est empêché à cause de l'horrible trahison de l'Évangile par le Pape François. - Ces deux efforts exigent du travail et de l'abnégation. Ils vous engagent aussi à un véritable militantisme, car ils visent à résoudre le problème pour tous, et non pas seulement à le déplorer.