Après Marthe Robin, faisons un petit saut dans l'espace et le temps...
Marcel Van, né le 15 mars 1928 à Ngam Giao (Viêt Nam), et décédé le 10 juillet 1959, était un religieux rédemptoriste vietnamien. Durant sa vie, il a eu, un peu comme Marthe Robin, des dialogues avec sainte Thérèse de Lisieux, avec Jésus et avec la Vierge Marie. Et il a reçu la mission de prier pour la France.
"Il y a en France un seul parti vraiment fort et heureusement c'est lui qui l'emporte. C'est le parti de la Prière de mes âmes épouses. Il est très puissant mais il doit utiliser l'arme de la Prière pour garder la France. Si elle n'avait cette arme pour la soutenir la France serait renversée..."
En présence de Jésus, Marcel Van dialogue avec sa petite sœur Thérèse, en novembre 1945: la petite Thérèse rassure Marcel Van sur l’avenir de la France:
Jésus me dit : "Mon enfant, prie pour la France, sinon malheur à elle !"
En disant ces paroles, il avait l'air plus triste qu'auparavant, mais je ne l'ai pas vu pleurer. J'ai constaté seulement qu'il fixait du regard le drapeau noir qui se trouvait là ; puis me regardant de nouveau, il sourit et me recommanda de vous communiquer ces choses...
Durant la méditation qui suivit je revis ma sœur Thérèse. Elle avait d'abord les yeux fixés sur le drapeau puis elle me regarda de nouveau, ne cessant de sourire. Mais au moment où elle leva une seconde fois les yeux vers le drapeau noir, les larmes inondaient son visage. Le regard fixé sur le drapeau, elle ne cessait de verser d'abondantes larmes. J'en fus tellement ému que je me mis moi-même à pleurer.
Thérèse pleurait toujours. C'était la première fois que je la voyais pleurer ainsi. Maintenant encore, quand j'y pense, je ne peux retenir mes larmes. Ma sœur leva ensuite les yeux sur Jésus qui, lui, ne pleurait pas, se contentant de regarder le drapeau. J'ai entendu alors ma sœur Thérèse, toujours en pleurs, parler à Jésus en français. Je n'ai retenu que quelques mots que, d'ailleurs, je ne peux écrire correctement...
Elle disait : "Ô mon Jésus... Jésus… Embrasse la France..."
C'est tout ce que j'ai retenu et je n'y comprends rien. Ma sœur Thérèse me regarda de nouveau, ses larmes avaient cessé de couler et elle me dit : "Mon cher petit frère, qu'est ce que tu penses de cela ?" Je me contentai de lui répondre : "Tout ce que je peux faire c'est de prier". Elle ajouta : "Oui, mon petit frère, prie, ne cesse pas de prier !"
Vers la fin de l'oraison, je vis que le drapeau noir était brisé et qu'il gisait par terre. Alors, Jésus se pencha de nouveau sur moi… Comme au début... Thérèse fit de même et je ne vis plus rien, si ce n'est mes larmes qui coulaient en présence d'un si grand amour....
Quand je me voyais assis sur les genoux de Jésus, je tenais en main du papier et une plume et j'étais très beau, n'ayant pas la taille que j'ai maintenant mais celle d'un enfant de quatre ans…Ma sœur Thérèse était, elle aussi, très belle. Cette fois, je l'ai vue plus distinctement; son visage frais et souriant venait encore ajouter à ma beauté.
Suite à une question de Van sur la France, Frère Eugène lui répondit : "La France est actuellement très corrompue; tout le pays est communiste. On a tué des prêtres et on persécute la religion plus qu'en Russie". Van était absolument découragé.
En ce temps-là, ma sœur Thérèse me recommandait de prier beaucoup pour la France mais après avoir entendu ces paroles du frère Eugène, j'étais comme découragé, d'autant plus qu'il affirmait que plusieurs pères soutenaient ce qu'il avait dit.
J'interrogeais alors ma sœur Thérèse qui me répondit : "Reste tranquille, petit frère ; même si les paroles du frère Eugène étaient dix fois vraies, tu ne dois pas te troubler. Même si toute la France était réellement telle qu'il le dit, il suffirait qu'on y trouve un seul français qui aime Jésus, pour qu'il ait de nouveau pitié de la France."
Jésus : "Ô ! Petit frère, il faut que tu pries vraiment beaucoup pour la France, surtout pour que les Français soient toujours prêts à répandre mon Amour dans tout l'univers. Mais il faut faire en sorte que le règne de mon Amour s'établisse au plus intime du cœur des Français."
Jésus : "Le mois prochain, ta sœur Thérèse te donnera une formule de prière à cette intention. Je ne t'ai pas demandé de prier spécialement pour un autre pays, je te l'ai demandé uniquement pour la France. Quand la France a la joie de t'avoir comme intercesseur, que peut-elle désirer de plus ?"
Jésus, souriant à Van : "De plus, ces prières ne sortent pas de la bouche d'un homme de ce monde ; elles ont leur source dans mon Amour même. Etant favorisée à ce point, qu'est ce que la France peut désirer de plus ? Et pourtant, il y a encore un très grand nombre qui ne savent pas m'aimer."
Message de Notre Dame à Marcel Van, reçu le 15 novembre 1945 : Marcel Van reçoit des visions sur la France, Marie lui parle de l’établissement du règne de son Cœur Immaculé
Pendant la bénédiction du Très Saint Sacrement, j'ai vu Jésus assis me prendre sur ses genoux (j'avais alors la taille d'un petit enfant) et m'étreindre dans ses bras. Je ne cessais de le regarder et lui, de son coté, me regardais aussi puis, approchant son visage du mien, il me donna un baiser. Ensuite, me faisant signe de regarder devant moi, il me dit à l'oreille : "Regarde la France, regarde la France !"
Je tournai donc la tête et portai mon regard dans la direction qu'il m'indiquait de la main; j'aperçus un drapeau noir qui était planté là. Quant à ma sœur Thérèse, de son bras gauche, elle m'entourait l'épaule gauche et de ne cessait de me regarder en souriant comme si elle n'avait pas remarqué le drapeau planté devant elle... Un instant après, Jésus regarda ma sœur Thérèse et dit : "Pauvre France ! Une fois libérée du communisme, elle aura affaire à une société secrète plus perverse encore : la Franc-maçonnerie !"
Notre Dame a dit : "Van, écoute-moi. Comme Jésus te l’a dit auparavant, au début de la lutte, mes apôtres paraîtront très faibles, si faibles qu'on les croira incapables de tenir tête a l'enfer... Par là, mes apôtres apprendront à être plus humbles. Cependant, plus l'enfer aura été victorieux auparavant, plus il sera honteux ensuite, car, ce ne sera pas moi en personne qui écraserai la tête de Satan mais mes enfants...
Ensuite, mon règne s'établira peu a peu dans le monde, comme Jésus te l'a dit. Je serai beaucoup glorifiée sur la terre, mais, petit enfant, il faut que tu pries beaucoup pour mes petits apôtres... Le monde entier me reconnaîtra pour sa véritable Mère, et, c'est alors qu'il comprendra clairement l'amour dont mon Cœur déborde pour lui.
Prie, le règne de l'amour arrivera bientôt dans le monde... Petit Van, sache que je me choisis des apôtres dans tous les pays, et, il y en a dans chaque pays... Je me servirai de la France pour étendre le règne de mon amour partout... Surtout, prie pour les prêtres de la France, car, c'est par eux que j'affermirai en ce pays le règne de mon amour... Français, mes enfants et vous, mes prêtres de France, je vous aime.
Soyez sur vos gardes. [Il est un] parti [qui], contrairement au parti communiste, ne nuira pas directement à mes enfants... Il détruira [la foi] peu a peu ; oui, peu a peu, il va se propager, peu a peu il va vomir sa fumée infernale pour vous faire mourir asphyxiés ; il agira de façon a vous éloigner peu a peu de mon amour, pour vous rapprocher de l'amour profane...
Pauvre France, une fois libérée de communisme, elle subira une influence plus perverse encore, celle de la franc-maçonnerie."
Message de Jésus à Marcel Van, reçus en 1945 : le Seigneur va s’appuyer sur la France pour établir son règne d’Amour
"Ô mon enfant, prie pour le pays que j'aime particulièrement... Ah ! La France... Si on ne prie pas, elle sera encore une fois malheureuse, et le Règne de mon Amour ne pourra que difficilement s'y établir... Van, ne doute pas de ce que je viens de te dire, en voyant que la situation en France est déjà un peu plus stable [1945 : la deuxième guerre mondiale vient de se terminer]...
Mon enfant, je parle ainsi pour que la France soit avertie et sache prévenir, car l'Ennemi veut faire de ce pays un foyer de discordes. Il faut beaucoup prier... France ! France ! Promets-tu d'être fidèle ? Es-tu décidée à protéger et étendre le Règne de mon Amour dans le monde ?
Je me servirai de la France pour étendre le règne de mon Amour partout... Surtout, prie pour les prêtres de France, car c'est par eux que j'affirmerai en ce pays le règne de mon Amour. Van, n'oublie pas le pays que j'aime le plus, tu entends ? C'est en France que mon Amour s'est tout d'abord manifesté.
Ô monde, Dieu veut maintenant te transformer au moyen de l'amour ; il faut que tu vives dans l'amour... Cependant, pour en arriver là, il faudra beaucoup de prière, car le monde s'oppose encore à l'amour.
Marcel Van : Pour moi, tout ce que je sais, c'est que Jésus veut rétablir en ce monde le règne de son Amour ; c'est par le lien de l'Amour qu'il veut ramener l'unité dans le monde, faire du monde un royaume qui lui appartienne en propre. Le règne de son Amour deviendra un pilier de feu qui soutiendra le monde sur le point de se disloquer... Et si le monde revient à la vie, il le devra à cette flamme d'Amour."
Message de Jésus à Marcel Van, reçus en 1945 : prédilection du Seigneur pour la France – union de la France et du Vietnam
En la fin de l'année 1945, voici que Jésus explique à Marcel Van, sa prédilection pour la France :
Van, n'oublies pas le pays que j'aime le plus, tu entends ?... Le pays qui a produit la première petite fleur qui, depuis, en a engendré beaucoup d'autres...
Cette petite fleur, c'est celle que j'ai choisie pour être ta sœur aînée, Thérèse... Van, considère cette fleur-là et comprends ceci : c'est en France que mon amour s'est tout d'abord manifesté. Hélas ! Mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la France et l'univers, la France de façon sacrilège l'a fait dériver dans l'amour du monde, de sorte qu'il va diminuant peu à peu... C'est pourquoi la France est malheureuse.
Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que j'aime particulièrement... J'y rétablirai mon amour... Et pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n'attends désormais qu'une chose : que l'on m'offre suffisamment de prières. Alors, mon enfant, de la France, mon Amour s'étendra dans le monde... Je me servirai de la France pour étendre le règne de mon amour partout...
Surtout, prie pour les prêtres de France, car c'est par eux que j'affermirai en ce pays le 'Règne de mon Amour...'"
Le Seigneur parle ensuite de la future et mystérieuse union de la France et du Vietnam dont Thérèse et Van sont le symbole :
"Pour ce qui est de ton temps, le Vietnam, la France est actuellement son ennemie ; mais dans l'avenir, elle fera de lui un pays qui me rendra un plus glorieux témoignage... Ô Van, ce que ta sœur Thérèse fait pour toi, tu dois le faire aussi pour la France.
Je veux que l'union qui existe entre les deux petites fleurs (de France et du Vietnam) soit le symbole de l'union que je veux voir régner entre la France et le Vietnam... Mon enfant, souviens-toi que c'est avec la France, que ton pays le Vietnam parviendra à consolider le Règne de mon Amour. Prie pour que les deux pays ne fassent plus qu'un ensemble...
Ô mon enfant, mon amour te donne le nom de seconde petite Thérèse. Dans le ciel, je te donnerai pour mission d'aider ta grande sœur Thérèse à inspirer au monde la confiance en mon amour..."
Prière pour la France
Prière dictée par Jésus à Marcel VAN - 14 novembre 1945
Jésus : Petit enfant de mon amour, écoute. Je vais te dicter une prière et cette prière, Je veux que les Français me la récitent :
Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans Ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'amour pour Toi, elle contribue à Te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de Te rester à jamais fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre Ton Règne dans tout l'univers.
Amen