Prenons comme exemple l’eucharistie, il ne s’agit pas d’un souvenir mais d’une mémoire vive. Le célébrant ne reproduit pas la Sainte Cène du Christ au moment où nous vivons la consécration. Non il s’agit de l’unique sacrifice du Christ, le soir même de la Pâque, entouré de ses apôtres, que Dieu actualise pour nous lors de chaque messe. Notre instant de participation s’accroche, pourrait-on dire, dans notre temps, à l’unique sacrifice de Jésus qui parcourt l’éternité.
C’est en cela que c’est une mémoire vive, car nous sommes présents, à l’image des apôtres, autour du Christ célébrant son Unique Cène.
Telle doit aussi être la foi : mémoire vive de l’œuvre de Dieu en nous.
Cela ne peut être vrai que si on se met à l’écoute vive de Dieu et que celle-ci engendre le faire, l’action que Dieu attend de nous.
(à suivre)