§ 5. Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté, dans le coeur desquels, invisiblement, agit la grâce (cf. Conc. Vatican II, Const. dogm. Lumen gentium, chap. II, n. 16 : AAS 57, 1965, p. 20). En effet, puisque le Christ est mort pour tous (cf. Rom. 8, 32) et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit-Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal.
Vatican II (GS), Le Christ, Homme nouveau
22. § 4. Devenu conforme à l'image du Fils, Premier-né d'une multitude de frères (cf. Rom. 8, 29; Col. 1, 18), le chrétien
recoit « les prémices de l'Esprit " (Rom. 8, 23), qui le rendent capable d'accomplir la loi nouvelle de l'amour (cf. Rom. 8, 1-11). Par cet Esprit, « gage de l'héritage »
(Eph. 1, 14), c'est tout l'homme qui est intérieurement renouvelé, dans l'attente de « la rédemption du corps » (Rom. 8, 23) : « Si l'Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus
d'entre les morts demeure en vous, Celui qui a ressuscité Jésus-Christ d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (Rom. 8, 11 ; cf. 2
Cor. 4, 14). Certes, pour un chrétien, c'est une nécessité et un devoir de combattre le mal au prix de nombreuses tribulations et de subir la mort. Mais, associé au mystère pascal,
devenant conforme au Christ dans la mort, fortifié par l'espérance, il va au-devant de la résurrection (cf. Phil. 3, 10; Rom. 8, 17).
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