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Publié par dominicanus

 

As I am getting priests and laity and religious from the world over asking me the same questions, I will now answer the more common questions in one article, so that all might have the answers.
CANONICAL QUESTIONS REGARDING THE ELECTION OF AN ANTIPOPE TO THE PAPACY

Écrit par fr Alexis Bugnolo (01/02/2023) - Traduction française autorisée : père Walter Covens

 

 

Comme des prêtres, des laïcs et des religieux du monde entier me posent les mêmes questions, je répondrai aux questions les plus courantes dans un seul article, afin que tous puissent avoir les réponses.

 

Le cas ici concerne le moment où un antipape, comme Léon VIII ou Bergoglio, qui règne pendant un temps et pose divers actes, magistériels et juridiques, est élu comme vrai pape, par les fidèles de Rome, dans une assemblée de droit apostolique.

 

Q. Un hérétique ou un schismatique non encore condamné peut-il être élu à la papauté ?


A. Oui, car en droit canonique, celui qui N'A PAS ENCORE été privé de ses droits par la sentence publique de l'autorité ecclésiastique, ne perd pas ses droits. Même le canon 1364 qui impose immédiatement la peine d'excommunication n'enlève pas les droits d'être élu par ou de participer à un Conclave, comme le stipule la loi papale, Universi Domini Gregis au n. 35.

Les cardinaux ne peuvent spécifiquement être jugés que par le Pontife Romain seul (canon 1405 §1, n. 2).

Et puisque personne ne peut s'arroger le droit de juger quiconque dans l'Église de manière à le priver de ses droits canoniques (cf. ), un tel homme peut être élu pape.

 

 

Q. Un antipape doit-il accepter son élection comme vrai pape ?


A. Le Canon 331 exige qu'un pape accepte son élection. Mais en droit naturel, lorsqu'un homme revendique déjà la fonction, son consentement à son élection est présumé, car il est réel, habituel et manifeste qu'il veut la fonction. Ainsi, l'acceptation passive ou tacite de son élection, c'est-à-dire sans y renoncer publiquement, lui suffit. Et comme le Canon n'exige pas l'expression verbale active de l'acceptation, cela suffit dans les élections de droit apostolique où, en l'absence de règles d'acceptation, le droit naturel prévaut. Mais cela ne suffirait pas dans un conclave, car là, la loi papale UDG exige l'expression active et verbale de l'acceptation.

Ici, beaucoup sont confus, car ils comprennent "accepter son élection" comme signifiant "accepter la manière de son élection", ou accepter d'être le vrai pape, alors que cela signifie seulement "accepter d'être élu pape". Évidemment, un antipape accepte d'être élu pape. Soutenir le contraire est de la folie.

 

 

Q. Devons-nous accepter tous les actes antérieurs d'un tel pape pendant qu'il était antipape, si nous acceptons sa nouvelle élection comme valide ?


A. Non, certainement pas.

 

 

Q. Les cardinaux qu'il a nommés auparavant lorsqu'il était antipape, sont-ils des cardinaux valides maintenant qu'il est élu comme le vrai pape ?


A. Oui. Parce que la seule chose qui manquait pour leur validité était la volonté de celui qui détenait le munus petrinien. Cette lacune est maintenant comblée. Et donc ils sont des cardinaux valides et peuvent valablement élire son successeur.

 

 

Q. Toutes les nominations d'évêques, etc., qu'il a faites en tant qu'antipape sont-elles valides maintenant ?


A. Oui, pour la même raison.

 

 

Q. Tous les actes magistériels qu'il a accomplis en tant qu'antipape sont-ils valides maintenant ?


A. Non, aucun d'entre eux n'est valide. Car il n'avait pas de magistère à exercer et ils n'ont donc jamais été des actes du Siège Apostolique, et aucun consentement après coup ne peut les rendre tels, car ils sont dans le passé et juridiquement inexistants. Ceci diffère des cardinaux et des évêques etc., car ils sont des êtres vivants et dans le présent.

 

 

Q. Qu'en est-il de toutes les sanctions juridiques qui ont été imposées par lui-même ou la Curie romaine, alors qu'il était antipape : sont-elles maintenant valides ?


A. Elles doivent toutes être présumées invalides, en raison du fait qu'il s'agit d'actes du passé qui n'avaient aucune autorité pour être prononcés.

 

 

Q. Devons-nous continuer à nous opposer aux erreurs de l'homme lorsqu'il était antipape ? Et si oui, comment, sans encourir la peine d'attaquer le Pape ?


A. Nous devrions continuer à nous opposer à toutes les erreurs, les péchés et le scandale de l'antipape, mais en le faisant, nous devrions les distinguer des actes qu'il pose maintenant en tant que pape. Ceci est respectueux et aidera à répandre la connaissance qu'il n'a jamais été dès le début le vrai pape, mais seulement après son élection par droit apostolique.

 

 

Q. Que pouvons-nous attendre de lui maintenant qu'il a été validement élu et qu'il a enfin le Munus Pétrinien ?


A. Nous pouvons nous attendre à ce qu'il n'enseigne pas l'erreur en matière de foi et de morale, même si sa politique reste la même. Nous pouvons nous attendre à ce que, lorsqu'on lui demande ou qu'on le presse de défaire ce qu'il a fait en tant qu'antipape, il cède à la pression et aux demandes. Nous pouvons nous attendre à ce qu'il ne cautionne pas ses erreurs passées qui sont contraires à la foi.

 

 

Q. Son élection valide l'absout-elle de ses péchés passés ?


A. Non, au contraire, elle le rend plus responsable devant Dieu de s'en repentir et de le faire publiquement. Sans cela, il ne peut être sauvé.

 

 

Q. Comment pouvons-nous maintenant faire preuve d'une véritable loyauté envers le pape François ?


A. En continuant à dénoncer ce qu'il a fait en tant qu'antipape, mais en priant pour lui en tant que pape, en faisant confiance à la prière de Jésus, "Que sa foi ne défaille pas".

 

 

Q. En quoi notre position devrait-elle différer des bergogliens, de Reconnaître et Résister, des sédévacantistes anti-roncalliens et des sédévacantistes anti-bergogliens ?


A. Comme les bergogliens, nous ne devrions approuver aucune de ses erreurs, péchés, scandales ou crimes en tant qu'antipape. Nous devrions résister à ses erreurs passées mais ne pas les attribuer au Vicaire du Christ, mais seulement à sa personne, et ainsi agir différemment de la foule de Reconnaître et Résister qui diffame la papauté. Nous devrions le reconnaître comme le vrai Pape et nous abstenir de nous arroger le droit de le juger comme le font les sédévacantistes d'autrefois et de la nouvelle espèce.

 

 

Q. Qui a l'autorité pour démêler tout cela ?


A. Le pape valide actuel ou tout futur successeur valide.

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