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Publié par dominicanus

 

 

 

Cet Avent est différent de tous les autres Avents que nous avons vécus tout au long de notre vie. Il est différent, parce que nous sommes différents. Au cours de cette dernière année nous avons changé. Nous avons vécu bien des événements en un an. C’était peut-être, une année de succès, de joies, de progrès, ou une année d’échecs et de péchés, ou encore une année de souffrances et d’épreuves. En tout cas, quels que soient les événements que nous avons pu vivre, ils nous ont affectés. Nous avons acquis de nouvelles expériences, de nouvelles connaissances, et, espérons-le, un peu plus de sagesse et un amour plus profond pour Dieu et notre prochain.

 

Quand, une fois encore, nous tournons les yeux vers l’Avent, vers les trois venues du Christ : sa première venue il y a 2000 ans ; sa dernière venue, le jour que nous ne connaissons pas ; et sa venue intermédiaire, permanente, par sa grâce, sa providence, les sacrements – quand nous tournons notre regard vers ces trois venues du Christ, nous verrons quelque chose de nouveau, de différent.

 

Jésus Christ est Dieu, beauté, puissance, bonté et vérité infinies. Nous ne pourrons jamais le connaître totalement. Il est un trésor inépuisable de grandeur. Grâce à l’expérience de la vie que nous avons acquise au cours de cette année écoulée, nous sommes prêts maintenant pour découvrir des nouvelles facettes de ce trésor, de nouvelles dimensions de sagesse, de force et de joie.

 

La Providence divine nous a préparés tout au long de cette année écoulée, pour que nous puissions apprendre du nouveau sur Dieu et son projet de salut, des choses qu’il ne pouvait pas nous montrer avant, parce que nous n’étions pas prêts.

 

Les trois venues du Christ ont toutes le même but : restaurer et approfondir notre amitié avec Dieu. Jésus n’a de cesse d’approfondir notre amitié avec lui durant ces semaines à venir.

 

Une des choses que vous avez certainement déjà remarquées quand vous voyagez, c’est que les habitudes engendrent l’indifférence. Quand nous visitons une ville comme Paris, par exemple, comme touriste ou comme pèlerin, nous sommes touchés par la beauté des anciennes églises, monuments, œuvres d’art. On a tendance à penser que les Parisiens connaissent et apprécient ces trésors qui les entourent encore davantage que nous, puisqu’ils ils sont à leur porte. En fait, si vous leur posez la question, vous vous apercevez bien vite que, souvent, vous qui avez passé quelques jours en tant que touriste ou pèlerin, vous en savez plus que ceux qui habitent sur place ! Quel dommage ! Ceux qui ont le plus d’opportunités pour profiter de ces trésors les ignorent souvent totalement !

 

La même chose peut nous arriver à nous, non seulement en tant que Martiniquais, mais en tant que catholiques, dans un sens spirituel. Nous pouvons nous habituer aux vérités révélées et aux œuvres de Dieu à tel point que nous oublions combien elles sont admirables, merveilleuses, étonnantes. On dit souvent que les convertis de fraîche date sont les catholiques les plus fervents, justement parce qu’ils voient la beauté et la valeur de notre foi avec un regard neuf.

 

L’Avent, c’est l’Eglise qui nous invite à rafraîchir notre manière de voir les merveilles que Dieu a faites, qu’il fait et qu’il fera.

 

Nous tous qui sommes ici aujourd’hui, nous croyons que Dieu a de nouvelles choses à nous montrer durant cet Avent, qu’il a de nouvelles énergies à nous accorder, une nouvelle sagesse à nous enseigner. Sinon, à quoi bon être ici ?

 

Mais en même temps, nous sommes bien placés pour savoir comment nous sommes. Nous savons que, par le passé, nos temps de l’Avent n’ont pas été aussi enrichissants qu’ils auraient dû l’être. Que pouvons-nous faire pour que cet Avent soit différent, pour qu’il réponde aux attentes de Dieu ? Dieu fera sa part, mais comment faire la nôtre ?

 

Notre part consiste à faire deux choses. D’abord, nous devons renouveler notre engagement à passer du temps chaque jour avec Jésus pour prier. Cela peut être très simple, ne fût-ce que dix ou quinze minutes pour lire un bon livre, ou pour méditer un passage de la Bible. Si nous ne prenons même pas ce temps très court pour être uniquement avec Dieu, il sera pratiquement impossible de l’entendre parler à notre cœur.

 

Ensuite, nous devons partager notre foi. La meilleure façon de rafraîchir notre conscience de tout ce que Dieu a fait dans l’histoire du monde et de notre vie, c’est de le partager avec d’autres. Tant de nos voisins, de nos collègues, de membres de notre famille sont éloignés du Christ ! Leur vie est dépourvue de l’espérance et du sens que le Christ seul peut donner. Durant cet Avent, nous devrions être les messagers de Dieu, tout comme les anges ont été les messagers de Dieu pour les bergers la première nuit de Noël, pour leur la Bonne Nouvelle avec nos paroles et notre souci actif des autres.

 

Dans quelques instants, Jésus va une nouvelle fois se donner à nous dans la Sainte Communion. Promettons-lui alors de suivre son exemple avec courage en le donnant aux autres durant ce temps de l’Avent.

 

 


Et toujours d'actualité : mon homélie de 2007 - Laisons-nous plonger dans le bain de l'espérance

 

 

 

L’Avent, c’est l’Eglise qui nous invite à rafraîchir notre manière de voir les merveilles que Dieu a faites, qu’il fait et qu’il fera.

L’Avent, c’est l’Eglise qui nous invite à rafraîchir notre manière de voir les merveilles que Dieu a faites, qu’il fait et qu’il fera.

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S
<br /> <br /> Bonne et Sainte année litturgique.<br /> <br /> <br /> B.B.              <br /> <br /> <br /> Christiane<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> A toi et à Michel aussi Christiane ! Que le Seigneur vous bénisse !<br /> <br /> <br /> <br />