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Publié par dominicanus

Cette importante "Note doctrinale", publiée le 3 décembre dernier, vient d'être traduite en français. En voici le texte intégral (1re partie).


Cliquez ici pour une présentation de ce document.

Cliquez ici pour lire la deuxième partie.


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I. Introduction

 

1. Envoyé par le Père pour annoncer l’Évangile, Jésus Christ invite tous les hommes à la conversion et à la foi (cf. Mt 28, 19-20 ; Mc 16, 15 ; Lc 24, 4-7 ; Ac 1, 3) : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (Jn 20, 21 ; cf. 17, 18). En effet, à travers l’Église, il veut rejoindre toutes les époques, tous les lieux et tous les milieux de la société, et atteindre chacun, pour que tous deviennent un seul troupeau sous un seul Pasteur (cf. Jn 10, 16) : « Allez dans le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné » (Mc 16, 15-16). 

 

Alors, « les Apôtres, poussés par l'Esprit Saint, invitaient tous les hommes à changer de vie, à se convertir et à recevoir le baptême » [1], car « l’Église pérégrinante est nécessaire au salut » [2]. C’est le Seigneur Jésus Christ lui-même qui, présent dans son Église (cf. Mt 28, 20), précède l’œuvre des évangélisateurs, l’accompagne et la conduit, en faisant fructifier leur travail : ce qui s’est passé aux origines se poursuit tout au long de l’histoire.

 

Au début du troisième millénaire, retentit encore dans le monde l’invitation que Pierre, avec son frère André et les premiers disciples, entendit de Jésus lui-même : « Avance en eau profonde et jetez vos filets pour prendre du poisson (Lc 5, 4) [3]. Après cet épisode de la pêche miraculeuse, le Seigneur annonça à Pierre qu’il deviendrait « pêcheur d’hommes » (Lc 5, 10).

 

2. Le terme évangélisation a une signification très riche [4]. Au sens large, il résume toute la mission de l’Église, dont la vie, en effet, consiste à réaliser la traditio Evangelii, l’annonce et la transmission de l’Évangile. Cet Évangile est « puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui est devenue croyant » (Rm 1, 16) et, en dernière analyse, il s’identifie avec le Christ lui-même (cf. 1 Co 1, 24). C’est pourquoi, ainsi comprise, l’évangélisation a toute l’humanité comme destinataire. Dans tous les cas, évangéliser ne signifie pas seulement enseigner une doctrine mais plutôt annoncer Jésus Christ par la parole et par les actes, c’est-à-dire se faire instrument de sa présence et de son action dans le monde.

 

« Toute personne a le droit d'entendre la “Bonne Nouvelle” de Dieu, qui se fait connaître et qui se donne dans le Christ, afin de réaliser pleinement sa vocation » [5]. Il s’agit d’un droit conféré par le Seigneur lui-même à toute personne, pour que tous, hommes ou femmes puissent affirmer avec saint Paul : Jésus Christ « m’a aimé et s’est livré pour moi » (Ga 2, 20). À ce droit correspond un devoir, celui d’évangéliser : « En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas mon motif d’orgueil, c’est une nécessité qui s’impose à moi : malheur à moi si je ne n’annonçais pas l’Évangile!” (1 Co 9,16 ; cf. Rm 10, 14). On comprend alors que toute activité de l’Église a de soi une dimension essentielle d’évangélisation et qu’elle ne doit jamais être séparée de l’engagement qui consiste à aider tous les hommes à rencontrer le Christ dans la foi, ce qui est le premier objectif de l’évangélisation : « Le fait social et l'Évangile sont tout simplement indissociables. Là où nous n'apportons aux hommes que des connaissances, le savoir-faire, des capacités techniques et des instruments, nous apportons trop peu” [6].

 

3. Toutefois, on note de nos jours une confusion sans cesse grandissante, qui induit beaucoup de personnes à ne pas écouter et à laisser sans suite le commandement missionnaire du Seigneur (cf. Mt 28, 19). Toute tentative de convaincre d’autres personnes sur des questions religieuses est souvent perçue comme une entrave à la liberté. Il serait seulement licite d’exposer ses idées et d’inviter les personnes à agir selon leur conscience, sans favoriser leur conversion au Christ et à la foi catholique : on affirme qu’il suffit d’aider les hommes à être plus hommes, ou plus fidèles à leur religion, ou encore qu’il suffit de former des communautés capables d’œuvrer pour la justice, la liberté, la paix, la solidarité. En outre, certains soutiennent qu’on ne devrait pas annoncer le Christ à celui qui ne le connaît pas, ni favoriser son adhésion à l’Église, puisqu’il serait possible d’être sauvé même sans une connaissance explicite du Christ et sans une incorporation formelle à l’Église.

 

Face à de telles problématiques, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a jugé nécessaire de publier la présente Note. Présupposant comme acquis l’ensemble de la doctrine catholique sur l’évangélisation, amplement traitée dans le Magistère du Pape Paul VI et de Jean-Paul II, cette note a pour but de clarifier certains aspects de la relation entre le mandat missionnaire du Seigneur et le respect de la conscience et de la liberté religieuse de tous. Ces aspects ont des implications importantes, tant sur le plan anthropologique, ecclésiologique qu’œcuménique.


 

 

 

II. Quelques implications anthropologiques

 

4. « La vie éternelle c’est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17, 3) : Dieu a donné aux hommes l’intelligence et la volonté, pour qu’ils puissent le chercher librement, le connaître et l’aimer. C’est pourquoi la liberté humaine est une ressource et un défi offerts à l’homme par Celui qui l’a créé. Ce don s’adresse à sa capacité de connaître et d’aimer ce qui est bon et vrai. Il n’y a rien qui mette en jeu la liberté humaine, sollicitant son adhésion de manière à impliquer les aspects fondamentaux de la vie, autant que la recherche du bien et de la vérité. C’est en particulier le cas de la vérité salvifique, qui n’est pas seulement objet de la pensée mais un événement qui mobilise toute la personne – intelligence, volonté, sentiments, activité et projets – lorsqu’elle adhère au Christ. Au cœur de cette recherche du bien et de la vérité, l’Esprit Saint est déjà à l’œuvre, lui qui ouvre les cœurs et les dispose à l’accueil de la vérité évangélique, selon l’affirmation bien connue de saint Thomas d’Aquin : « Omne verum a quocumque dicatur a Spiritu Sanctu est » [7]. Il est donc important de mettre en valeur cette action de l’Esprit, qui crée l’affinité pour la vérité et qui en rapproche les cœurs, aidant la connaissance humaine à mûrir en sagesse et dans l’abandon confiant au vrai [8].

 

Toutefois, on se pose de plus en plus aujourd’hui des questions sur la légitimité de proposer à d’autres ce qu’on tient vrai pour soi, afin qu’ils puissent eux aussi y adhérer. Une telle proposition est souvent perçue comme une atteinte à la liberté d’autrui. Cette vision de la liberté humaine, privée de l’indissociable référence à la vérité, est une des expressions « de ce relativisme qui, ne reconnaissant rien comme définitif, adopte comme ultime et seule mesure le moi avec ses désirs, et sous l’apparence de la liberté, devient pour chacun une prison » [9]. Dans les différentes formes d’agnosticisme et de relativisme présentes dans la pensée contemporaine, « la pluralité légitime des positions a cédé le pas à un pluralisme indifférencié, fondé sur l'affirmation que toutes les positions se valent: c'est là un des symptômes les plus répandus de la défiance à l'égard de la vérité que l'on peut observer dans le contexte actuel. Certaines conceptions de la vie qui viennent de l'Orient n'échappent pas, elles non plus, à cette réserve; selon elles, en effet, on refuse à la vérité son caractère exclusif, en partant du présupposé qu'elle se manifeste d'une manière égale dans des doctrines différentes, voire contradictoires entre elles » [10]. Lorsque l’homme renie sa capacité fondamentale à la vérité, il devient sceptique sur sa faculté à connaître réellement ce qui est vrai et il finit par perdre ce qui, de manière éminente, peut captiver son intelligence et fasciner son cœur.

 

5. À ce sujet, il se trompe celui qui pense se fier uniquement à ses propres forces dans la recherche de la vérité, sans reconnaître le besoin que chacun a de l’aide d’autrui. L’homme, « dès sa naissance, se trouve donc intégré dans différentes traditions, dont il reçoit non seulement son langage et sa formation culturelle, mais aussi de multiples vérités auxquelles il croit presque instinctivement […]. Dans la vie d'un homme, les vérités simplement crues demeurent beaucoup plus nombreuses que celles qu'il acquiert par sa vérification personnelle » [11]. La nécessité de s’en remettre aux connaissances par sa culture acquises par autrui enrichit l’homme à la foi de la vérité à laquelle il ne pourrait accéder tout seul, et de relations interpersonnelles et sociales qu’il développe. À l’inverse, l’individualisme spirituel isole la personne et l’empêche de s’ouvrir avec confiance aux autres, et donc de recevoir et de donner en abondance les biens qui nourrissent sa liberté. Il met aussi en danger le droit de manifester ses convictions et opinions [12] dans la société.

 

En particulier, la vérité qui est en mesure d’éclairer le sens de sa vie et de la guider est aussi obtenue grâce à l’abandon confiant à ceux qui peuvent garantir la certitude et l’authenticité de la liberté elle-même: « La capacité et le choix de se confier soi-même et sa vie à une autre personne constituent assurément un des actes anthropologiquement les plus significatifs et les plus expressifs » [13]. L’accueil de la Révélation qui se réalise dans la foi, tout en advenant à un niveau plus profond, rentre dans la dynamique de la recherche de la vérité : « À Dieu qui révèle, il faut apporter ‘l'obéissance de la foi’ (cf. Rm 16, 26; 1, 5; 2 Co 10, 5-6), par laquelle l'homme s'en remet tout entier librement à Dieu en apportant “au Dieu révélateur la soumission complète de son intelligence et de sa volonté” et en donnant de toute sa volonté son assentiment à la révélation qu'Il a faite » [14]. Après avoir affirmé le devoir et le droit de tout homme à chercher la vérité en matière religieuse, le Concile Vatican II ajoute : « La vérité doit être cherchée selon la manière qui est propre à la dignité de la personne humaine et à sa nature sociale, à savoir par une voie de libre recherche, avec l'aide du magistère, c'est-à-dire de l'enseignement, de l'échange et du dialogue grâce auxquels les uns exposent aux autres la vérité qu'ils ont trouvée, ou qu’ils pensent avoir trouvée, afin de s'aider mutuellement dans la recherche de la vérité » [15]. Quoi qu’il en soit, la vérité « ne s'impose que par la force de la vérité elle-même » [16]. C’est pourquoi faire appel de manière honnête à l’intelligence et à la liberté d’une personne pour qu’elle rencontre le Christ et son Évangile n’est pas une ingérence indue à son égard, mais plutôt un don légitime et un service qui peuvent rendre plus fécondes les relations entre les hommes.

 

6. En outre, l’évangélisation offre une possibilité d’enrichissement non seulement pour ses destinataires, mais aussi pour celui qui en est l’acteur et pour toute l’Église. Par exemple, dans le processus d’inculturation, « l’Église universelle elle-même s'enrichit d'expressions et de valeurs nouvelles dans les divers secteurs de la vie chrétienne, […]; elle connaît et exprime mieux le mystère du Christ, et elle est incitée à se renouveler constamment » [17]. En effet, l’Église, qui, depuis le jour de Pentecôte, a manifesté l’universalité de sa mission, assume dans le Christ les innombrables richesses des hommes de tous les temps et de tous les lieux de l’histoire humaine [18]. Outre sa valeur anthropologique intrinsèque, toute rencontre avec une personne ou une culture concrète peut dévoiler des potentialités de l’Évangile auparavant peu explicites, qui enrichiront la vie concrète des chrétiens et de l’Église. C’est aussi grâce à ce dynamisme que la « Tradition qui vient des Apôtres se développe dans l'Église sous l'assistance du Saint-Esprit » [19].

 

En réalité, c’est l’Esprit qui, après avoir réalisé l’Incarnation de Jésus Christ dans le sein virginal de Marie, vivifie l’action maternelle de l’Église dans l’évangélisation des cultures. Bien que l’Évangile soit indépendant de toutes les cultures, il est capable de les imprégner toutes, sans toutefois se laisser asservir à aucune [20]. En ce sens, l’Esprit Saint est aussi le protagoniste de l’inculturation de l’Évangile ; c’est lui qui préside de manière féconde au dialogue entre le Parole de Dieu, qui s’est révélée dans le Christ, et les requêtes les plus profondes qui jaillissent de la multiplicité des hommes et des cultures. Ainsi se poursuit dans l’histoire, dans l’unité d’une même et unique foi, l’événement de la Pentecôte, qui s’enrichit à travers la diversité des langages et des cultures.

 

7. L’activité par laquelle participe communie à d’autres évènements et d’autres vérités significatifs du point de vue religieux, en en favorisant l’accueil est non seulement en profonde syntonie avec la nature du processus humain du dialogue, de l’annonce et de l’apprentissage ; mais elle répond aussi à une autre réalité anthropologique importante: le désir propre à l’homme de faire participer les autres à ses biens. L’accueil de la Bonne Nouvelle dans la foi pousse en soi à une telle communication. La Vérité qui sauve la vie enflamme le cœur de celui qui la reçoit par l’amour pour le prochain, qui pousse la liberté à redonner ce que l’on a reçu gratuitement.

 

Même si les non-chrétiens peuvent se sauver au moyen de la grâce que Dieu donne « par des voies connues de lui » [21], l’Église ne peut pas ne pas tenir compte du fait qu’en ce monde, il leur manque un très grand bien : connaître le vrai visage de Dieu et l’amitié avec Jésus Christ, Dieu avec nous. En effet, « il n’y a rien de plus beau que d’être rejoints, surpris par l’Évangile, par le Christ. Il n’y a rien de plus beau que de Le connaître et de communiquer aux autres l’amitié avec lui » [22]. Pour tout homme, la révélation des vérités fondamentales [23] Col 1, 13-14). Ainsi, la pleine adhésion au Christ, qui est la Vérité, et l’entrée dans son Église ne diminuent pas mais exaltent la liberté humaine et la projettent vers son accomplissement, dans un amour gratuit et plein d’attention pour le bien de tous les hommes. C’est un don inestimable que de vivre dans le cercle universel des amis de Dieu, qui provient de la communion avec la chair vivifiante de son Fils, de recevoir de Lui la certitude du pardon des péchés et de vivre dans la charité qui naît de la foi. L’Église veut faire participer toutes les personnes à ces biens, afin qu’elles aient ainsi la plénitude de la vérité et des moyens de salut, « pour connaître la liberté et la gloire des enfants de Dieu » (Rm 8, 21). 

 

8. L’évangélisation comporte aussi un dialogue sincère, qui tente de comprendre les raisons et les sentiments d’autrui. En effet, on n’accède pas au cœur de l’homme sans gratuité, sans charité ni sans dialogue, de sorte que la parole annoncée ne soit pas seulement proférée mais qu’elle parvienne aussi de manière approprié dans le cœur des destinataires. Cela exige de tenir compte des espérances et des souffrances, et des situations concrètes de ceux à qui on s’adresse. En outre, c’est justement à travers le dialogue que les hommes de bonne volonté ouvrent plus librement leur cœur et qu’ils partagent sincèrement leurs expériences spirituelles et religieuses. Ce partage, signe d’une amitié vraie, est une occasion précieuse pour le témoignage et pour l’annonce chrétienne.

 

Comme dans tous les domaines de l’activité humaine, le péché peut aussi s’immiscer dans le dialogue en matière religieuse. Parfois, il arrive que ce dialogue ne soit pas guidé par son but naturel, mais qu’il cède plutôt au mensonge, aux intérêts égoïstes ou à l’arrogance, manquant ainsi de respect à la dignité et à la liberté religieuse des interlocuteurs. C’est pourquoi « l'Église interdit sévèrement de forcer qui que ce soit à embrasser la foi, ou de l'y amener ou attirer par des pratiques indiscrètes, tout comme elle revendique avec force le droit pour qui que ce soit de n'être pas détourné de la foi par des vexations injustes » [24].

 

Le motif initial de l’évangélisation est l’amour du Christ pour le salut éternel des hommes. Les vrais évangélisateurs veulent seulement offrir gratuitement ce qu’ils ont eux-mêmes reçu gratuitement: « Aux origines de l'Église, ce n'est pas par la contrainte ni par des habiletés indignes de l'Évangile que les disciples du Christ s'employèrent à amener les hommes à confesser le Christ comme Seigneur, mais avant tout par la puissance de la parole de Dieu » [25]. La mission des Apôtres - et sa poursuite à travers la mission de l’Église antique - reste le modèle fondamental de l’évangélisation pour tous les temps : une mission souvent marquée par le martyre, comme l’atteste aussi l’histoire du siècle à peine écoulé. Justement, le martyre donne crédibilité aux témoins, qui ne cherchent ni pouvoir ni bénéfice, mais qui offrent leur vie pour le Christ. Ils manifestent au monde la force pleine d’amour et sans défense pour les hommes, qui est donnée à celui qui suit le Christ jusqu’au don total de sa vie. Ainsi, les chrétiens, depuis l’aube du christianisme jusqu’à nos jours, ont subi des persécutions à cause de l’Évangile, comme Jésus lui-même l’avait d’avance annoncé: « Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi » (Jn 15, 20).


Pour lire la suite :

Congrégation pour la doctrine de la foi, Note doctrinale sur certains aspects de l'évangélisation (2)



[1] Jean-Paul II, Encycl. Redemptoris missio (7 décembre 1990), n. 47 : AAS 83 (1991), p. 293 ; La Documentation catholique 88 (1991), p. 170.

[2] Conc. œcum. Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 14 ; cf. Décr. Ad gentes, n. 7 ; Décr. Unitatis redintegratio, n. 3. Cette doctrine ne s’oppose pas à la volonté salvifique universelle de Dieu, qui « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» (1 Tm 2, 4) ; c’est pourquoi, «il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l'Église pour le salut », Jean-Paul II, Encycl. Redemptoris missio, n. 9 ; AAS 83 (1991), p. 258 ; La Documentation catholique 88 (1991), p. 156.

[3] Cf. Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte (6 janvier 2001), n. 1 : AAS 93 (2001), p. 266 ; La Documentation catholique 98 (2001), p. 69.

[4] Cf. Paul VI, Exhort. apost. Evangelii nuntiandi (8 décembre 1975), n. 24 : AAS 69 (1976), p. 22; La Documentation catholique 73 (1976), p. 5.

[5] Jean-Paul II, Encycl. Redemptoris missio (7 décembre 1990), n. 46 : AAS 83 (1991), p. 293; La Documentation catholique 88 (1991), p. 170. Cf. Paul VI, Exhort. apost. Evangelii nuntiandi (8 décembre 1975), nn. 53 et 80 : AAS 69 (1976), pp. 41-42. 73-74; La Documentation catholique 73 (1976), p. 11. 20.

[6] Benoît XVI, Homélie du 10 septembre 2006 : AAS 98 (2006), p. 710; La Documentation catholique 103 (2006), p. 912.

[7] “Tout ce qui est vrai, dit par quiconque, vient de l'Esprit Saint" (S. Thomas d’Aquin, Summa Theologiae, I-II, q. 109, a. 1, ad 1).

[8] Cf. Jean-Paul II, Encycl. Fides et ratio (14 septembre 1998), n. 44 : AAS 91 (1999), p. 40 ; La Documentation catholique 95 (1998), p. 912.

[9] Benoît XVI, Discours au Congrès ecclésial du Diocèse de Rome sur « Famille et communauté chrétienne : formation de la personne et transmission de la foi » (5 juin 2005) : AAS 97 (2005), p. 816 ; La Documentation catholique 102 (2005), pp. 687-688.

[10] Jean-Paul II, Encycl. Fides et ratio  (14 septembre 1998), n. 5 : AAS 91 (1999), pp. 9-10 ; La Documentation catholique 95 (1998), p. 903.

[11] Ibidem, n. 31 : AAS 91 (1999), p. 29 ; La Documentation catholique 95 (1998), p. 912 ; cf. Conc. œcum. Vat. II, Const. past. Gaudium et spes, n. 12.

[12] Un droit si fondamental pour les personnes et les communautés, reconnu et affirmé aussi par exemple dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 ( aa. 18-19).

[13] Jean-Paul II, Encyl. Fides et ratio  (14 septembre 1998), n. 33 : AAS 91 (1999), p. 31 ; La Documentation catholique 95 (1998), p. 913.

[14] Conc.œcum. Vat. II, Const. dogm. Dei Verbum, n. 5.

[15] Conc. œcum. Vat. II, Décl. Dignitatis humanae, n. 3.

[16] Ibidem, n. 1.

[17] Jean-Paul II, Encycl. Redemptoris missio (7 décembre 1990), n. 52 : AAS 83 (1991), p. 300 ; La Documentation catholique 88 (1991), p. 172.

[18] Cf. Jean-Paul II, Encycl. Slavorum Apostoli (2 juin 1985), n. 18: AAS 77 (1985), p. 800 ; La Documentation catholique 82 (1985), pp. 723-724.

[19] Conc. œcum. Vat. II, Const. dogm. Dei Verbum, n. 8.

[20] Cf. Paul VI, Exhort. apost. Evangelii nuntiandi (8 décembre 1975), nn. 19-20 : AAS 69 (1976), pp. 18-19; La Documentation catholique 73 (1976), pp. 4-5.

[21] Conc. œcum. Vat. II, Décr. Ad gentes, n. 7 ; cf. Const. dogm. Lumen gentium, n. 16 ; Const. past. Gaudium et spes, n. 22.

[22] Benoît XVI, Homélie lors de la Messe inaugurale du Pontificat (24 avril 2005) : AAS 97 (2005), p. 711; La Documentation catholique 102 (2005), p. 548.

[23]Conc. œcum. Vat. I, Const. Dogm. Dei Filius, n. 2 : « C'est bien à cette révélation divine que tous les hommes peuvent connaître de manière aisée, même dans l'état présent du genre humain, avec une certitude incontestable et sans aucun mélange d'erreur, ce qui dans les réalités divines n’est pas de soi inaccessible à la raison humaine. (cf. S. Thomas d’Aquin, Summa Theologiae, I, 1,1) » (DH 3005).

[24] Conc. œcum. Vat. II, Décr. Ad gentes, n. 13.

[25] Conc. œcum. Vat. II, Décl. Dignitatis humanae, n. 11.



 
 

 

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