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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


Un nouveau médicament contre la malaria

Publié par Walter Covens sur 2 Mars 2007, 09:04am

Catégories : #actualités

La malaria (ou paludisme) est une maladie mondiale.

Chaque jour, le paludisme tue 3000 enfants

    Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par la piqûre de moustiques infectés. La mort peut survenir – et c'est souvent le cas – dès l'apparition des premiers symptômes. Le paludisme fait chaque année plus d'un million de victimes, principalement chez les enfants de moins de cinq ans.

En Afrique, le paludisme, qui tue un enfant toutes les 30 secondes, est la principale cause de mortalité chez les jeunes enfants.

     Le paludisme menace plus de 40% de la population mondiale

    Le paludisme pose un grave problème dans plus de la moitié des pays du monde. On compte chaque année entre 350 et 500 millions de cas de paludisme dans le monde. Les enfants, les femmes enceintes, les personnes en situations d'urgence et celles qui vivent avec le VIH/SIDA sont particulièrement vulnérables à cette maladie dévastatrice.

Le paludisme coûte USD 12 milliards par an à l'Afrique

    Le paludisme retarde le développement économique et social, en particulier en Afrique. Les pays d'endémie sont pris dans l'engrenage de la maladie et de la pauvreté. Le paludisme ralentit la croissance économique d'un pays, décourage les investissements étrangers et le tourisme, freine le développement du commerce intérieur et influe négativement sur le choix des activités économiques des populations tout en amenuisant les ressources humaines.


    Dans ce contexte, voici une bonne nouvelle qui fera date dans la lutte contre ce fléau.

Un nouveau médicament contre la malaria : facile à utiliser, plus économique et sans brevet

    Le lancement d’un médicament “révolutionnaire” contre la malaria vient d’être annoncé à Paris. Il sera plus facile à utiliser par rapport aux thérapies existant aujourd’hui, et il est aussi le plus économique disponible sur le marché, et ne sera pas couvert par un brevet.

    Le médicament est une combinaison en dose fixe des deux principes actifs, artesunate et amodiaquine, et est appelé ASAQ. Il est le fruit de la recherche du DNDI (Drugs For Neglected Diseases iniziative, un organisme non lucratif fondé par l’organisation médico-humanitaire Médecins sans frontières en 2003 pour stimuler la recherche sur les maladies oubliées) en collaboration avec Sanofi-Aventis, le quatrième groupe pharmaceutique du monde.

    Parmi les éléments révolutionnaires de ce nouveau médicament, émerge en premier lieu la simplicité d’utilisation, particulièrement adaptée aux pays en voie de développement, où la malaria est parmi les premières causes de mortalité : les patients devront prendre seulement deux pilules une fois par jour pendant trois jours (contrairement aux 8 pilules nécessaires avec les traitements actuels) tandis que pour les enfants il en suffira d’une seule.

    En second lieu l’économie : ASAQ sera vendu aux services sanitaires publics des pays pauvres et aux ONG à 1 dollar à peine par cycle de traitement. Pour les enfants la thérapie requière la prise d’une seule pilule par jour pendant trois jours au coût de 0,50 dollar. En outre cette nouvelle formule ne sera pas brevetée, ce qui signifie que l’on pourra activer une concurrence positive parmi les producteurs pour abaisser encore le prix.

    Pour combattre la malaria l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande depuis des années d’utiliser des thérapies combinées à base de dérivatifs de l’artemisine (dite ACT - Combination Therapies) en grande partie des pays pauvres où se sont développées des résistances aux autres thérapies.

    « Le fait d’avoir combiné les deux principes actifs en un seul comprimé rendra le soin beaucoup plus facile pour les patients - dit le Dr Michel Queré, coordinateur médical pour MSF au Tchad, où MSF a soigné environ 80.000 malades de malaria en 2006. Les enfants, par exemple, devront prendre seulement une pilule par jour pendant trois jours au lieu des quatre nécessaires aujourd’hui, ce qui rendra le soin beaucoup plus simple et réduira le risque de résistances dues à une mauvaise prise ».

    Le coût actuel des thérapies à base d’artémisie est un des obstacles principaux à leur diffusion. Le nouveau médicament ASAQ coûtera environ 40 à 50% moins cher que ceux utilisés aujourd’hui.
 
(Source: Agence Fides)

Liens pour de plus amples informations
en français: ASAQ en quelques mots

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