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Praedicatho homélies à temps et à contretemps

Praedicatho homélies à temps et à contretemps

C'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Crédit peintures: B. Lopez


François Varillon, Respecter Dieu - Dieu me respecte

Publié par dominicanus sur 12 Janvier 2009, 18:01pm

Catégories : #La vache qui rumine B 2009

Le Respect

Vous essayez d'avancer dans cette réflexion. Le respect se réalise dans les relations de personne à personne. Il se situe au coeur de la justice. Être juste, c'est respecter l'autre. C'est vouloir que l'autre soit. Cela joue sur tous les plans. Traiter quelqu'un sans respect, même si c'est un tout petit enfant, et même si c'est un criminel, c'est le traiter comme une chose. Jamais. Tout homme mérite respect. Et le respect est nécessaire à l'amitié comme il est nécessaire à l'amour. Dommage que le Souverain Pontife n'ait pas insisté sur ce thème dans son encyclique sur la sexualité (NDLR: Humanae Vitae, Paul VI). C'est le respect qui est au coeur de la morale sexuelle : ne pas traiter l'autre comme un objet, comme une chose, le respecter.

Nous avons dit que la familiarité est parfaitement compatible avec le respect, c'est vrai. Mais il existe une certaine sorte de familiarité qui n'est pas compatible avec le respect. On ne tape pas sur l'épaule de Jésus Christ. Ce n'est pas possible. Demandons la grâce de sentir cela profondément.

 

Je réfléchis d'abord à ceci : que Dieu me respecte et qu'en respectant Dieu je ne fais que l'imiter, que lui ressembler. Dieu me respecte ; il ne force pas mon intimité. Une personne ne se prend pas de force. On peut prendre un corps, le violer ; mais on ne peut pas violer une âme. Donc Dieu nous aime avec un infini respect. Vous pouvez vous reporter au texte de l'Apocalypse (3, 20) : "Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, alors, oui, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi." Discrétion de Dieu ; il ne fracture pas la porte de mon âme. Ce texte est admirable ; vous y trouvez tout le respect de Dieu pour l'homme avec toute l'intimité qu'il désire avec nous, l'initmité du repas du soir pris ensemble.

 

On manipule des choses, on ne manipule pas des personnes. Dieu ne nous manipule pas. A aucun degré.

 

 

(à suivre)

François Varillon, Vivre le christianisme, Centurion 1994, p. 66-67


Lire la première partie :

> François Varillon, Respecter Dieu - La grandeur de Dieu

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