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Réfutation du Fr. Alexis Bugnolo
Je dois déclarer mon profond dégoût et ma répulsion face au comportement honteusement malhonnête d'Andrea Cionci, qui a publié il y a 6 heures une vidéo en italien, défendant le père Faré, en affirmant que le pape François n'a jamais été élu de manière juridiquement valide et qu'il est donc un anti-pape.
Mais Andrea Cionci sait bien que les fidèles de Rome, le 30 janvier 2023 après J.C., réunis dans un lieu public après des annonces publiques transmises à toute l'Église romaine, et de par leur droit conféré par l'apôtre saint Pierre, ont élu un successeur au pape Benoît XVI, parce que le Collège des cardinaux, qui a le devoir ministériel d'élire les papes, étant notifié de son devoir, n'a pas agi dans les 20 jours prescrits après les funérailles du Saint-Père, le 6 janvier 2023, perdant ainsi l'exclusivité de son droit.
Je sais que ce résultat lui a déplu, car les fidèles ont élu Jorge Mario Bergoglio pape. Il devrait surtout lui déplaire, car si vous me comptez, tous ceux qui ont voté, ont non seulement voté pour Bergoglio, mais étaient des fans de lui-même et avaient lu son livre, Le Ratzinger Code ! S'il n'aime pas le résultat aujourd'hui, il ne devrait regretter que sa propre intransigeance d'alors, alors qu'il aurait pu encourager les fidèles à venir en nombre et à élire quelqu'un davantage à son goût ! (Et oui, je dis cela par dérision)
Omettre cela dans sa récente vidéo pour justifier le déni hérétique du père Faré du droit de l'Église romaine à élire son propre évêque - un droit qui appartient à toute l'Église - mais qui, dans des circonstances normales, est limité à un conclave de cardinaux, est le comportement crapuleux de quelqu'un qui a l'intention de tromper son public et d'élaborer un argument faux et mensonger.
Andrea Cionci ne peut pas non plus prétendre ignorer ce que je dis, car depuis juin 2020 jusqu’à aujourd’hui, il a écrit non pas tous, mais une grande partie de ses articles et livres avec mes conseils substantiels, allant jusqu’à reprendre ma théorie selon laquelle le pape Benoît XVI aurait voulu se séparer des cardinaux indignes par une renonciation apparemment valide mais en réalité canoniquement invalide. Et il m’a interviewé et je l’ai interviewé, comme on peut le voir en cliquant sur l’onglet « Andrea Cionci » à la fin de cet article.
Son insistance persistante sur le fait que seul le Collège des cardinaux a le droit d'élire un pape, même lorsqu'il refuse de le faire selon la norme du droit, va à l'encontre de tout concept d'équité et de droit, précisément parce que les cardinaux n'ont cette exclusivité de droit qu'en vertu d'une loi papale (Universi Dominic gregis) sur les conclaves de cardinaux, qui présuppose qu'ils seront disposés à l'utiliser, mais qui dans sa préface même, dit ouvertement qu'un conclave n'est pas nécessaire pour l'élection valide d'un pontife romain ! (cf. UDG, Introduction, paragraphe 9 )
De plus, il continue cette charlatanerie pour séduire les prêtres afin qu'ils soient laïcisés et excommuniés comme des sacrifices sur l'autel de son propre orgueil égoïste et démoniaque qui refuse la réalité, la tradition apostolique et même les faits historiques de l'histoire des papes comme le cas de Léon VIII qui est arrivé au pouvoir à Rome en tant qu'antipape, mais qui a été accepté comme le vrai pape, par les fidèles romains, après l'abdication du vrai pape, qui était d'abord son rival (plus ICI).
Je regrette d’avoir fait confiance à l’homme qui avait tant d’informations sur la Déclaration du Pape Benoît XVI. Je n’ai jamais douté de lui, jusqu’en janvier 2023, lorsqu’il a organisé une rencontre privée avec Don Minutella dans le but exprès de tenter de me convaincre de ne rien faire pour inciter les fidèles de Rome à élire un successeur au Pape Benoît XVI, ce qui s’est manifesté quelques jours plus tard par un refus positif d’approuver toute action qui avertirait les Cardinaux qu’ils devraient agir ! Depuis ce moment jusqu’à aujourd’hui, j’ai compris qu’il n’était rien d’autre qu’un ange de lumière et qu’il avait les intentions les plus malhonnêtes, car tout homme qui peut "défendre" un pape et ensuite faire volte-face et ne pas vouloir qu’il ait un successeur juridiquement valide est un imposteur accompli, car de cette façon, il défend en réalité le fait de ne pas avoir de pape, et veut en réalité que l’Église n’ait plus de papes. On peut le constater dans ses suggestions de plus en plus absurdes concernant une future élection papale dans des conditions qu'aucun cardinal n'accepterait jamais : à savoir, en violation de la loi papale qui ne leur donne le droit d'élire un pape que dans les 20 jours suivant l'enterrement du pape précédent — et non des mois ou des années plus tard ! (cf. UDG, Partie II, Chapitre I, n. 37)
C'est en effet une folie de s'entêter, comme le fait Cionci, à propos d'une impossibilité selon le droit positif (des élections des années plus tard) tout en refusant d'admettre la légitimité du droit apostolique admise par ce même droit positif. Il faut accepter l'intégralité du droit et cesser de prétendre faire une sélection. L'Église cesserait d'être canoniquement légitime si les cardinaux, refusant d'élire un pape, conservaient l'exclusivité de leur droit positif de l'élire contre les prétentions de la tradition apostolique qui accorde ce droit à tous les fidèles de Rome dans leur ensemble, et à tous ceux qui se présentent à une telle élection, quand une telle nécessité se présente ! S'ils pouvaient faire une telle chose, alors au bout de 20 jours, personne ne pourrait élire un nouveau pape, et la fonction de saint Pierre cesserait d'être transmise dans l'Église catholique ! Une telle interprétation défie l'enseignement infaillible de Vatican I, qui anathématise tous ceux qui nient que c'est la volonté de Dieu que Pierre ait à perpétuité des successeurs sur le Siège apostolique ! (Vatican I, Session 4, Chapitre II, n. 5)
Enfin, je dois faire remarquer, en tant que titulaire d’un diplôme d’anthropologie, qu’il y a quelque chose d’étrange chez des personnes qui, du vivant du pape Benoît XVI, ont insisté sur le fait que le pape François était le vrai pape, mais qui, maintenant que le pape Benoît XVI a pris sa revanche, affirment que le pape François n’est pas le vrai pape. Quant à moi, vous ne me convaincrez jamais que ces personnes ont une fidélité sincère au Siège apostolique ou une manière honnête d’agir. Il faut les plaindre et prier pour eux, mais pas les défendre dans l’intégrité de leur argumentation, qui est fausse s’ils disent que le pape François n’a jamais été légitimement le pape.
Crédits photo : L'image d'en-tête est une capture d'écran de la recherche d'images de Google pour "Andrea Cionci"
Avec la censure mondialiste qui augmente de jour en jour, personne ne connaîtra jamais l'article ci-dessus, si vous ne le partagez pas.
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