Écrit par fr Alexis Bugnolo (16/01/2023) - Traduction française autorisée : Louis Lurton
Pendant près de 300 ans, les francs-maçons ont comploté pour détruire l'Église catholique. Leurs tactiques ont été l'infiltration, la dissimulation, la manipulation et la désintégration planifiée et coordonnée de l'intérieur. Et leur grande stratégie a été de s'emparer du collège des cardinaux afin d'élire l'un des leurs comme pontife romain et de prendre ainsi le contrôle total de l'Église pour laisser libre cours à ces tactiques.
Avertis par de nombreux saints et informateurs, le pape Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont toutefois planifié un coup de grâce contre ces forces des ténèbres en insérant dans la loi de l'Église les clés permettant de mettre en œuvre un plan visant à détruire le projet maçonnique vieux de 300 ans par une manœuvre qu'ils n'ont jamais pu prévoir ni contrecarrer.
Contre le complot visant à s'emparer de la papauté, ce plan consistait en une manœuvre anti-usurpation. S'inspirant des principes du droit dynastique germanique, le pape Jean-Paul II, sur les conseils du cardinal Ratzinger, a introduit en 1983 une nouveauté, au canon 332 §2, selon laquelle, pour renoncer à la papauté, l'homme qui était pontife romain devait renoncer à la source et à la racine spirituelles de son pouvoir, le munus pétrinien, qui est la charge qu'il reçoit de Jésus-Christ, dans la succession apostolique de saint Pierre, lorsqu'il accepte son élection légitime en tant que Pontife Romain.
Bien qu'il s'agisse apparemment d'une précision sans importance, ce changement a fait passer l'obligation de la simple renonciation à une obligation de renonciation en précisant la source et la racine du pouvoir. Depuis cette modification, l'homme qui est pape, s'il est mis sous pression pour renoncer, peut réaliser un fait accompli, et renoncer à quelque chose qui semble être la même chose mais qui en fait n'est pas la même chose, et ainsi tromper la franc-maçonnerie ecclésiastique en lui faisant croire qu'il a renoncé, alors qu'il ne l'a pas fait.
Ces deux papes ont renforcé et protégé cette mesure anti-usurpation avec le Canon 17, qui interdit toute interprétation du Canon 332 §2 en dehors des termes du Code de Droit Canonique et de la tradition canonique. Ils ont assuré cette interprétation via le Canon 1331, § 2, n. 4, en confirmant que ceux qui se séparent du pouvoir du Pontife Romain se séparent de toute dignité, office et munus dans l'Église, admonestant ainsi quiconque considèrerait être capable de cela une simple renonciation au ministère.
Ainsi, le 11 février 2013, sa Sainteté le Pape Benoît XVI, successeur de Saint Pierre, Vicaire du Christ, sous la pression des dictatures de la Haute Finance qui, par le biais de la Deutsch Bank et du Système Swift, avaient complètement fermé l'État de la Cité du Vatican à toute transaction financière, et par la dictature des médias de masse qui, dès le premier jour de son élection, s'était attaquée vicieusement et sans relâche à sa personne, et par des dirigeants du monde entier, tels que Hillary Clinton et Joe Biden, qui ont comploté et planifié son abdication, jusqu'à forcer la NSA à faire pression dans ce sens, le pape Benoît XVI a lancé le coup de maître le plus brillant, intelligent et imprévu.
Il a lu un texte latin, qui contenait tous les éléments pour détruire les ennemis du Christ, avec des substitutions, variations et éléments des plus astucieux.
Car ils avaient exigé son abdication dans un acte juridique de renonciation conforme au Canon 332 §2. Mais en réponse, il lit à haute voix une Declaratio formulée en accord avec le Canon 333 §2, pour annoncer au monde que ce qu'il fait, n'est pas un acte juridique de renonciation, mais un acte administratif de retrait du ministère actif, afin de se concentrer sur l'exercice de sa vocation de seul Pape dans une vie de prière et de contemplation.
Par cet acte, d'un homme de paix, qui ne visait personne, il a mis à l'épreuve toute l'Église, faisant confiance à l'Esprit Saint qui l'a inspiré pour éclairer en temps voulu les personnes de bonne volonté sur la compréhension de ce qu'il avait fait.
Ainsi, lorsque le 14 février 2013 arriva, il rencontra le clergé du diocèse de Rome pour leur laisser entendre ce qu'il avait fait, et leur donner la clé pour le comprendre. En effet, alors qu'il semblait absurde au monde entier qu'il passe toute cette réunion à parler de la façon dont Vatican II a été mal compris parce qu'il a été mal interprété par la dictature des médias de masse, il les a appelés à toujours lire les documents ecclésiastiques en latin et à prêter attention à leur signification, et à ne PAS se fier à ce que les Médias de Masse disaient qu'ils signifiaient.
Et c'est ainsi qu'il a appelé le monde catholique tout entier à prêter attention au fait qu'il n'avait pas renoncé dans un acte juridique au munus pétrinien (canon 332 §2), mais qu'il avait déclaré administrativement qu'il renonçait au ministère pétrinien (canon 333, §2).
Mais en outre, il attirait l'attention sur deux autres aspects très importants du texte, qu'aucun autre canoniste ou latiniste n'a jamais voulu admettre, mais qui sont indéniables. J'en ai déjà parlé, mais je vais maintenant résumer (voir la discussion complète ICI).
Premièrement, il fait, dès le début de sa Déclaration, une annonce des plus étonnantes
Ce n'est pas seulement en vue des trois actes de canonisation que je vous ai réunis pour ce Consistoire, mais aussi pour vous communiquer une séparation de vous, un grand moment pour la vie de l'Église.
Il annonce ainsi au monde catholique que le Collège des Cardinaux est en schisme avec lui et qu'il perdra son rôle dans l'élection de son successeur.
Puis, plus loin dans sa Declaratio, il déclare qu'un conclave doit être convoqué par ceux qui en ont la compétence, avertissant l'ensemble du Collège des Cardinaux qu'ils sont gravement obligés de suivre la Loi Papale sur les Conclaves, et que s'ils échouent à être compétents en écoutant et en tenant compte de cette Declaratio, ils perdront ce droit.
Par cette affirmation, non seulement il exclut de ce futur conclave tous les cardinaux que lui et le Pape Jean-Paul II n'auraient pas créés, mais il les avertit de ne pas entrer en conclave après qu’il ait déposé son ministère pétrinien.
Mais par le plus brillant des stratagèmes, en déclarant qu'un tel conclave sera convoqué à l'avance, il met en action le Canon 166 §1, qui exige que le Président d'un collège d'électeurs convoque ce collège depuis le lieu où il doit être convoqué et l'annonce à tous les électeurs !
Cette déclaration d'un futur conclave est apparue à tous les canonistes au cours des 10 dernières années comme l'un des aspects les plus bizarres de sa Declaratio, parce qu'ils tentent de comprendre ce texte comme une application du canon 332 et non du canon 333. Parce que dans un acte en accord avec le canon 332, il n'y a pas besoin d'une telle convocation d'un futur conclave, car cela découle du droit lui-même.
Ainsi, le Pape Benoît XVI a tenu compte à l'avance, dans cette manœuvre anti-usurpation, du fait qu'après avoir déposé le ministère pétrinien, mais pas le munus pétrinien, que les forces de la franc-maçonnerie ecclésiastique sortiraient de l'ombre et procéderaient à l'élection non canonique d'un autre Pontife Romain, même s'il restait en vie et n'avait pas abdiqué.
Ayant acquis la certitude de ce fait, il déclare le 28 février 2013 de Castel Gandolfo, que le lendemain, les cardinaux entraveraient le Siège Apostolique (Canon 335) en convoquant un tel conclave illégitime, en disant, selon l'ancien calcul du temps papal : après 8 heures, je ne serai plus le Pontife suprême. Ainsi, il met en évidence la dernière mesure que le Pape Jean-Paul II avait incluse dans le Code de Droit Canonique en 1983 : car le Canon 335 est l'ultime rempart contre toute innovation dans l'Eglise, puisqu'il l'interdit explicitement pendant un siège empêché.
Le Seigneur Dieu Esprit Saint, qui est toujours doux avec les enfants de Dieu adoptés dans le Christ par le baptême, a ensuite donné au Pape Benoît XVI une longue vie, afin que dans les 10 prochaines années qui suivissent, nous ayons tous le temps d'ouvrir les yeux et de reconnaître ce qu'il avait fait.
Avec la mort du pape Benoît XVI le 31 décembre 2022, ce temps est passé. Ceux qui ont compris ces choses ont passé le test, et sont maintenant certifiés pour procéder à la Grande Réinitialisation.
Les cardinaux ont maintenant jusqu'au 21 janvier pour entrer en conclave. S'ils ne le font pas, leur droit exclusif d'élire le Pontife Romain, successeur de Saint Pierre et du Pape Benoît XVI, cessera. Et ce droit d'élection passera par droit apostolique à l'ensemble des fidèles de l'Église romaine, qui jouit de ce droit, et qui est constituée par les diocèses de Rome, Ostie, Albano, Velletri-Segni, Palestrina, Frascati, Sabina Poggio Mirteto, Porto Santa Rufina, et qui compte plus de 5600 prêtres et près de 4 millions d'âmes.
Cependant, tous ne sont pas compétents pour élire le nouveau pape de l'Église Catholique, car tous n'ont pas prêté attention et beaucoup ont été trompés par la dictature des médias grand public, contrôlés par les loges maçonniques par le biais des agences de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni et de la République italienne, pour n'en citer que quelques-uns, qui leur ont fait croire le contraire.
Ainsi, l'Église de Rome est maintenant en sede vacante et seuls ceux qui sont compétents pour élire le prochain pape le reconnaissent. L'assemblée pour l'élire a déjà été convoquée par le président du collège, le pape Benoît, accomplissant ainsi le canon 166. Il ne reste plus qu'à réunir l'assemblée lors du vote, pour que toute l'Église ait à nouveau parmi elle l'homme qui est le détenteur du munus pétrinien et jouit de la PRIÈRE OMNIPOTENTE, INFAILLIBLE, CONSTANTE ET TOUJOURS VICTORIEUSE DE JÉSUS CHRIST, NOTRE SEIGNEUR !